mercredi 2 janvier 2013

Dublin prend la présidence de l'Union européenne


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Figaro]

L'Irlande veut arracher à Bruxelles l'allégement d'une dette bancaire de 64 milliards d'euros.

La dernière fois que l'Irlande a saisi la présidence tournante en 2004, elle triomphait sous l'étiquette de «Tigre celtique» et patronnait le plus vaste élargissement de l'histoire de l'UE: dix pays, de l'Est surtout, et 75 millions d'Européens absorbés d'un coup. Neuf ans plus tard, la perspective est rigoureusement inversée. L'Irlande, première victime de l'effondrement des banques après avoir été le modèle de réussite, aborde sa septième présidence avec des priorités recentrées: au service des Vingt-Sept certes, mais en cherchant d'abord à garantir sa survie. Le premier ministre Enda Kenny ne cache pas sa volonté de mettre au service de l'île ces six mois d'une présidence devenue largement cérémonielle. L'Irlande pourrait être en 2013 le premier des pays de l'euro placés sous tutelle financière de l'UE et du FMI à hisser la tête hors de l'eau.
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Bons et mauvais côtés de 2012, suspense pour 2013...


Infographie : F. Descheemaekere

[Myeurop]

L’année qui s’achève a été marquée par les cortèges des victimes de la crise. Mais aussi par deux grands événements sportifs. Pour 2013, l’Europe retient son souffle et regarde vers l’Italie et, surtout, l’Allemagne.

Deux grandes actualités ont marqué le continent l’an dernier. Une actualité plutôt sombre avec la dégradation de la situation économique et sociale qui a suscité des mouvements de protestation de grande ampleur contre les politiques d’austérité mises en oeuvre dans de nombreux pays. Avec, également, une actualité plus riante découlant de l’organisation très réussie des deux grands événements sportifs de l’année: les Jeux Olympiques de Londres et l’euro 2012 de football organisé en Pologne et en Ukraine. Les grand messes du sport ont eu des retombées économiques évidentes.
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L'irrésistible essor des étudiants émergents


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Monde]

En 2013, l'Asie devrait clairement distancer l'Occident en tant qu'"usine à étudiants". Les nouvelles puissances économiques du G20 non membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) - la Chine, l'Inde, l'Indonésie en premier lieu, puis l'Afrique du Sud, l'Arabie saoudite, l'Argentine, le Brésil, la Corée du Sud et la Russie - devraient former 78 millions d'étudiants, contre 71 millions pour les vieux lions d'Occident (appartenant au G20 et à l'OCDE) : Allemagne, Australie, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Mexique, Royaume-Uni, Turquie.

La bascule a eu lieu en 2011, indiquait en mai l'OCDE. En 2020, 40 % des 204 millions d'étudiants des pays de l'OCDE et du G20 viendront de deux pays : Chine et Inde. Les Etats-Unis et l'Union européenne ne pèseront plus que pour un quart du total. Dans un contexte où le nombre d'étudiants aura doublé dans le monde entre 2000 et 2020, la perte de leadership de l'Occident souligne l'essor de la Chine (et de l'Inde) en matière d'enseignement supérieur. La progression chinoise est spectaculaire : le nombre d'étudiants, d'universités et de publications scientifiques ont, en quelques années, explosé.
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L’exil fiscal : la faute de l’UE ?



Adieu Obélix

[Les Euros du Village]

Michel CLAMEN. Ancien expert auprès de la Commission européenne (1974-85), il a été très proche collaborateur de ministres français des Affaires européennes (1988-94), puis responsable de la Mission Europe au Ministère de la Défense (1993-94). Il est Directeur du Master 2 de Relations européennes & lobbying à l’Institut Catholique de Paris (FASSE). 

L’actualité française met l’exil fiscal en débat. Après quelques grands patrons, après quelques milliardaires, après quelques patrons milliardaires, voici que c’est une grosse vedette qui choisit ostensiblement de résider à l’étranger, à quelques pas de notre frontière mais « du bon coté » (fiscal). Invectivé par nos dirigeants politiques, l’intéressé s’explique dans le style auquel il nous a habitués, qui est à l’image d’Obélix, lourd et tonitruant : par ses prélèvements confiscatoires, la France organiserait la « chasse » au talent.

Si l’anecdote a enflammé l’opinion, c’est que la personnalité truculente a rendu l’affaire visible. Mais à force de prendre parti en critiquant ou en soutenant l’exilé volontaire, on risque d’occulter le problème de fond. Bien d’autres exils ont lieu, que l’on ne remarque pas. Ce n’est pas d’hier que, plus discrètement, de jeunes diplômés voient leur avenir hors des frontières, que des entreprises situent leurs usines ou leur siège social à l’étranger. La France serait-elle devenue un pays que l’on fuit ?
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Noces d’or franco-allemandes : le couple est-il fini ?


Infographie : F. Descheemaekere

[Diploweb]

Par Ulrike GUEROT, Directrice du bureau de Berlin du Conseil européen des relations étrangères (European Council on Foreign Relations, ECFR)

France et Allemagne ont des conceptions éloignées en matière économique et sur les formes souhaitables de l’intégration européenne. L’Allemagne craint que la France n’effectue pas les réformes de structure nécessaires en matière économique ; et elle s’étonne que ses propositions d’union politique ne suscitent en France aucun écho. C’est ensemble que Paris et Berlin doivent formuler des propositions pour une intégration à la fois économique et politique, ferment d’un nouveau projet européen.

CINQUANTE ans avant la signature du traité de l’Élysée [1] : 1913 – l’Europe n’a pas encore succombé à sa « deuxième guerre de Trente Ans ». 1963-2013 est évidemment plus « romantique » que 1913-1963, même si la France et l’Allemagne se sont beaucoup opposées depuis 50 ans : sur la Communauté européenne de défense (CED) ; sur le traité de Rome qui manque échouer sur le libre-échange des bananes ; sur le plan Fouchet refusé par l’Allemagne comme allant à l’encontre de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) ; sur le traité de l’Élysée même, que de Gaulle comparait à une jeune fille ou à une rose en danger de se flétrir.
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La Turquie accuse l’UE de bigoterie


Infographie : F. Descheemaekere

Turkey accuses EU of bigotry

[Euractiv]

Turkey accused the European Union of bias and bigoted attitudes towards the EU candidate country on Monday and blamed it for undermining the Turkish public's trust in the bloc.

Turkey criticised the European Commission's latest report on its progress towards EU membership as it presented for the first time its own report highlighting its reforms over the last year. Turkey began accession talks in 2005 but the process has ground to a halt due to an intractable dispute over Cyprus, the divided island state which Turkey does not recognise, and opposition from core EU members France and Germany. Despite waning domestic support for joining the EU, Ankara has continued to push for full membership of the union
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Les lobbies bruxellois champions des ONG bidons


Infographie : F. Descheemaekere

[Myeurop]

Les lobbies au centre du Bruxelles business

Tous les moyens sont bons pour certains lobbies à Bruxelles pour influencer les eurodéputés ou la Commission européenne. Créer de créer de fausses ONG pour promouvoir les intérêts d'une industrie fait partie du registre. Le dessous des cartes avec Martin Pigeon, chercheur au sein de CEO, un lobby anti-lobbies proche des altermondialistes.

Cela peut paraître paradoxal, mais les lobbies anti-lobbies - ou du moins contraires à certaines formes de lobbyisme - existent. À Bruxelles, Corporate Europe Observatory (CEO - Observatoire de l'Europe des Entreprises ) est l'un des plus actifs. Comme son nom l'indique, l'association a pour principal objet d'être la vigie de l'influence des entreprises à Bruxelles. C'est pourquoi CEO, créé, entre autres, par Olivier Hoedeman - l'un des deux protagonistes du documentaire "The Brussels Business"- s'intéresse de très près au lobbying,
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