jeudi 3 janvier 2013

Dernière parution d’Actualités d’Europe



Infographie : F. Descheemaekere
Ceci est la dernière publication d’Actualités d’Europe.

Depuis sa création en avril 2011, près de 2.500 articles ont été publiés représentant plus de 25.000 visites et près de 49.500 pages vues. La newsletter a été reçue quotidiennement par près de 350 abonnés. 

J'espère avoir contribué à la diffusion de l'information européenne et internationale et à une meilleure compréhension des grands enjeux du monde.

Je remercie tous mes lecteurs pour leur intérêt et leur offre mes Meilleurs Vœux de Bonne Année 2013.

François Descheemaekere


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Jacques Attali: Que peut-on espérer de 2013?

Infographie : F. Descheemaekere
[Slate.fr]

Les bonnes nouvelles qu'on peut attendre ne sont pas très nombreuses. Tentons quand même de les lister...

Il est bien plus facile de prévoir les bonnes nouvelles que les mauvaises; car les premières se produisent rarement par hasard et sont le plus souvent le résultat de longs efforts; même si on ne peut en général rien dire de la date de leur avènement, on sait en général longtemps à l’avance qu’un évènement heureux peut survenir. Les seules bonnes nouvelles vraiment imprévisibles, sans doute les plus importantes, sont les œuvres d’art. Et encore. Tandis que les mauvaises nouvelles (parfois prévisibles, comme les licenciements, certains conflits ou famines) surviennent en général par surprise, sans préavis: il est plus facile de détruire que de construire; de faire du tort que du bien; de tuer que de donner la vie.
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L’UE lance l’Année européenne des citoyens


Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

La Commission européenne a déclaré que 2013 serait « l’Année européenne des citoyens » en vue de sensibiliser les citoyens européens à leurs droits de façonner l’avenir de l’Europe.

The Commission believes that the better 500 million Europeans understand their rights as EU citizens, the more informed the decisions they can take in their personal lives. This will lead to a more vibrant democratic life in Europe can be at all levels. Therefore, 2013 has been designated as the European Year of Citizens to mark the 20th anniversary of the establishment of the European Union Citizenship under the Maastricht Treaty.
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Irlande : Présidente de l’UE, mais pour quoi faire ?


Infographie : F. Descheemaekere

[Presseurop / La Tribune Paris]

Dublin a pris ce 1er janvier la présidence tournante de l'Union. Mais cette institution est devenue une coquille vide, en raison de la crise et de l’évolution de l’équilibre du pouvoir au sein de l’UE.

Tous les six mois, c'est la même petite musique. Un pays quitte la présidence du Conseil de l'Union européenne et un autre le remplace. Le sortant se félicite de son excellent travail et le nouveau “président” annonce qu'il va s'efforcer de réaliser un saut qualitatif dans l'intégration européenne. La fin de l'année 2012 et le début de l'année 2013 ne dérogent pas à cette tradition. Chypre a rendu public le bilan de ses six mois de présidence. "Notre aspiration était d'amener un peu plus loin l'intégration européenne et je crois que les résultats importants de notre présidence sont une preuve de notre succès dans ce domaine”, s'est félicité Andreas Mavroyannis, le chargé d'affaires auprès du président chypriote pour les Affaires européennes.
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L’Europe dans le monde en 2012 : une année perdue pour la diplomatie du Vieux Continent


Infographie : F. Descheemaekere
[Le Taurillon]

L’année 2012 fut marquée par le total essoufflement de la politique étrangère européenne. En pleine débâcle économique, l’Europe a confirmé la vacuité de son action face aux nombreux bouleversements qui ont traversé, et traversent encore, un grand nombre de régions voisines. 

A l’image de l’action de sa Haute représentante, la diplomatie européenne est la preuve que les moyens financiers et matériels mis en œuvre pour réaliser une politique ne seront efficaces que s’ils sont orientés par une ambition claire et affirmée. L’année 2012 aura été caractérisée par la continuation de crises ayant éclaté antérieurement. Les révolutions au Maghreb et dans le monde arabe se sont poursuivies et leur issue est aujourd’hui de plus en plus incertaine, la violence atteignant notamment des sommets en Syrie. Malgré les nombreuses médiations occidentales, l’Iran poursuit avec une vigueur renouvelée ses recherches dans le domaine du nucléaire, suscitant les craintes de la quasi-totalité de la communauté internationale. Le bourbier israélo-palestinien a gagné en complexité, avec la reconnaissance de la Palestine par l’assemblée générale des Nations unies ainsi que l’opération « pilier de défense », lancée par Israël dans la bande de Gaza à l’automne.
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L’Allemagne sur la pente descendante


Cartoon : F. Descheemaekere

Germany’s Downward Trend

[The New York Times]

THE newspaper headline said: “German Economy to Become a Midget.” Sure, and Elvis is alive and well in Berchtesgaden, learning to yodel and secretly preparing an album of Bavarian lullabies.

But the accompanying article in Die Welt was not without substance. It reported on a survey by the Organization for Economic Cooperation and Development which projects German growth falling to an average of 1.1 percent over the period from 2011 to 2060 [pdf]. That’s at the bottom of a sample pile of the world’s critical industrial and emerging economies, about half the rate of the United States’ or Britain’s expansion, behind France, Italy and even Greece, and left in the dust by India, China, Indonesia and Mexico.
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La démocratie virtuelle ? Expériences, défis et enjeux


Infographie : F. Descheemaekere

[Diploweb]

Par Ludovic AUBUT-LUSSIER, Maître en administration publique, École nationale d’administration publique (Montréal, Québec, Canada)

Géopolitique de l’Internet. La démocratie directe pourrait éventuellement être réalisée à travers les technologies de l’information. Partout dans le monde, des études sont menées et des expériences sont réalisées qui testent la faisabilité de cette forme de gouvernance. Il existe cependant des entraves à son succès. Or, tant qu’existera un décalage entre technologies et démocratie, des frustrations seront exprimées à l’occasion de manifestations.

LA DEMOCRATIE directe, un système où les citoyens prennent eux-mêmes les décisions politiques, a longtemps été impossible dans les sociétés modernes surpeuplées. L’auteur Henri Oberdorff raconte que, dans les années 1920, un journaliste américain s’était interrogé sur la faisabilité de ce modèle de gouvernance avec l’avènement de la radio. L’idée avait cependant rapidement été abandonnée.
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mercredi 2 janvier 2013

Dublin prend la présidence de l'Union européenne


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Figaro]

L'Irlande veut arracher à Bruxelles l'allégement d'une dette bancaire de 64 milliards d'euros.

La dernière fois que l'Irlande a saisi la présidence tournante en 2004, elle triomphait sous l'étiquette de «Tigre celtique» et patronnait le plus vaste élargissement de l'histoire de l'UE: dix pays, de l'Est surtout, et 75 millions d'Européens absorbés d'un coup. Neuf ans plus tard, la perspective est rigoureusement inversée. L'Irlande, première victime de l'effondrement des banques après avoir été le modèle de réussite, aborde sa septième présidence avec des priorités recentrées: au service des Vingt-Sept certes, mais en cherchant d'abord à garantir sa survie. Le premier ministre Enda Kenny ne cache pas sa volonté de mettre au service de l'île ces six mois d'une présidence devenue largement cérémonielle. L'Irlande pourrait être en 2013 le premier des pays de l'euro placés sous tutelle financière de l'UE et du FMI à hisser la tête hors de l'eau.
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Bons et mauvais côtés de 2012, suspense pour 2013...


Infographie : F. Descheemaekere

[Myeurop]

L’année qui s’achève a été marquée par les cortèges des victimes de la crise. Mais aussi par deux grands événements sportifs. Pour 2013, l’Europe retient son souffle et regarde vers l’Italie et, surtout, l’Allemagne.

Deux grandes actualités ont marqué le continent l’an dernier. Une actualité plutôt sombre avec la dégradation de la situation économique et sociale qui a suscité des mouvements de protestation de grande ampleur contre les politiques d’austérité mises en oeuvre dans de nombreux pays. Avec, également, une actualité plus riante découlant de l’organisation très réussie des deux grands événements sportifs de l’année: les Jeux Olympiques de Londres et l’euro 2012 de football organisé en Pologne et en Ukraine. Les grand messes du sport ont eu des retombées économiques évidentes.
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L'irrésistible essor des étudiants émergents


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Monde]

En 2013, l'Asie devrait clairement distancer l'Occident en tant qu'"usine à étudiants". Les nouvelles puissances économiques du G20 non membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) - la Chine, l'Inde, l'Indonésie en premier lieu, puis l'Afrique du Sud, l'Arabie saoudite, l'Argentine, le Brésil, la Corée du Sud et la Russie - devraient former 78 millions d'étudiants, contre 71 millions pour les vieux lions d'Occident (appartenant au G20 et à l'OCDE) : Allemagne, Australie, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Mexique, Royaume-Uni, Turquie.

La bascule a eu lieu en 2011, indiquait en mai l'OCDE. En 2020, 40 % des 204 millions d'étudiants des pays de l'OCDE et du G20 viendront de deux pays : Chine et Inde. Les Etats-Unis et l'Union européenne ne pèseront plus que pour un quart du total. Dans un contexte où le nombre d'étudiants aura doublé dans le monde entre 2000 et 2020, la perte de leadership de l'Occident souligne l'essor de la Chine (et de l'Inde) en matière d'enseignement supérieur. La progression chinoise est spectaculaire : le nombre d'étudiants, d'universités et de publications scientifiques ont, en quelques années, explosé.
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L’exil fiscal : la faute de l’UE ?



Adieu Obélix

[Les Euros du Village]

Michel CLAMEN. Ancien expert auprès de la Commission européenne (1974-85), il a été très proche collaborateur de ministres français des Affaires européennes (1988-94), puis responsable de la Mission Europe au Ministère de la Défense (1993-94). Il est Directeur du Master 2 de Relations européennes & lobbying à l’Institut Catholique de Paris (FASSE). 

L’actualité française met l’exil fiscal en débat. Après quelques grands patrons, après quelques milliardaires, après quelques patrons milliardaires, voici que c’est une grosse vedette qui choisit ostensiblement de résider à l’étranger, à quelques pas de notre frontière mais « du bon coté » (fiscal). Invectivé par nos dirigeants politiques, l’intéressé s’explique dans le style auquel il nous a habitués, qui est à l’image d’Obélix, lourd et tonitruant : par ses prélèvements confiscatoires, la France organiserait la « chasse » au talent.

Si l’anecdote a enflammé l’opinion, c’est que la personnalité truculente a rendu l’affaire visible. Mais à force de prendre parti en critiquant ou en soutenant l’exilé volontaire, on risque d’occulter le problème de fond. Bien d’autres exils ont lieu, que l’on ne remarque pas. Ce n’est pas d’hier que, plus discrètement, de jeunes diplômés voient leur avenir hors des frontières, que des entreprises situent leurs usines ou leur siège social à l’étranger. La France serait-elle devenue un pays que l’on fuit ?
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Noces d’or franco-allemandes : le couple est-il fini ?


Infographie : F. Descheemaekere

[Diploweb]

Par Ulrike GUEROT, Directrice du bureau de Berlin du Conseil européen des relations étrangères (European Council on Foreign Relations, ECFR)

France et Allemagne ont des conceptions éloignées en matière économique et sur les formes souhaitables de l’intégration européenne. L’Allemagne craint que la France n’effectue pas les réformes de structure nécessaires en matière économique ; et elle s’étonne que ses propositions d’union politique ne suscitent en France aucun écho. C’est ensemble que Paris et Berlin doivent formuler des propositions pour une intégration à la fois économique et politique, ferment d’un nouveau projet européen.

CINQUANTE ans avant la signature du traité de l’Élysée [1] : 1913 – l’Europe n’a pas encore succombé à sa « deuxième guerre de Trente Ans ». 1963-2013 est évidemment plus « romantique » que 1913-1963, même si la France et l’Allemagne se sont beaucoup opposées depuis 50 ans : sur la Communauté européenne de défense (CED) ; sur le traité de Rome qui manque échouer sur le libre-échange des bananes ; sur le plan Fouchet refusé par l’Allemagne comme allant à l’encontre de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) ; sur le traité de l’Élysée même, que de Gaulle comparait à une jeune fille ou à une rose en danger de se flétrir.
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La Turquie accuse l’UE de bigoterie


Infographie : F. Descheemaekere

Turkey accuses EU of bigotry

[Euractiv]

Turkey accused the European Union of bias and bigoted attitudes towards the EU candidate country on Monday and blamed it for undermining the Turkish public's trust in the bloc.

Turkey criticised the European Commission's latest report on its progress towards EU membership as it presented for the first time its own report highlighting its reforms over the last year. Turkey began accession talks in 2005 but the process has ground to a halt due to an intractable dispute over Cyprus, the divided island state which Turkey does not recognise, and opposition from core EU members France and Germany. Despite waning domestic support for joining the EU, Ankara has continued to push for full membership of the union
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Les lobbies bruxellois champions des ONG bidons


Infographie : F. Descheemaekere

[Myeurop]

Les lobbies au centre du Bruxelles business

Tous les moyens sont bons pour certains lobbies à Bruxelles pour influencer les eurodéputés ou la Commission européenne. Créer de créer de fausses ONG pour promouvoir les intérêts d'une industrie fait partie du registre. Le dessous des cartes avec Martin Pigeon, chercheur au sein de CEO, un lobby anti-lobbies proche des altermondialistes.

Cela peut paraître paradoxal, mais les lobbies anti-lobbies - ou du moins contraires à certaines formes de lobbyisme - existent. À Bruxelles, Corporate Europe Observatory (CEO - Observatoire de l'Europe des Entreprises ) est l'un des plus actifs. Comme son nom l'indique, l'association a pour principal objet d'être la vigie de l'influence des entreprises à Bruxelles. C'est pourquoi CEO, créé, entre autres, par Olivier Hoedeman - l'un des deux protagonistes du documentaire "The Brussels Business"- s'intéresse de très près au lobbying,
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