mardi 18 décembre 2012

Les Français ne désespèrent pas de l'Europe


Infographie : F. Descheemaekere

[Les Echos]

Les Français expriment toujours un véritable élan envers l'Union européenne, même s'ils ne la jugent pas à la hauteur des défis. Ils se disent en faveur d'une harmonisation des politiques économiques et fiscales et sont partants pour une union politique.

Les Français ont du mérite: en dépit de la crise qui secoue la zone euro depuis trois ans et malgré une classe politique longtemps adepte de « l'Europe-bashing », une large majorité d'entre eux pense que la France ne peut pas se passer de l'Union européenne. Les résultats du sondage OpinionWay-Tilder qui sera commenté ce soir sur la chaîne LCP en présence de l'ancien président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, montre qu'on est très loin de l'euroscepticisme en vogue outre-Manche puisque les Britanniques se prononcent à 56 % en faveur d'une sortie de leur pays de l'Union européenne ( sondage Optimum de novembre 2012) . En France, seuls les électeurs du Front National estiment majoritairement (58 %) qu'ils peuvent se passer de l'Union.
Bookmark and Share

Le FMI débloque 890 millions pour sauver l'Irlande


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Nouvel Observateur] 

Le FMI a annoncé lundi 17 décembre avoir approuvé le déblocage d'une nouvelle tranche d'aide de 890 millions d'euros à l'Irlande dans le cadre du plan de sauvetage de 23,5 milliards accordé au pays fin 2010 pour lui éviter la faillite.

Après avoir passé en revue la situation économique en Irlande, le conseil d'administation du FMI, qui représente ses 188 Etats-membres, a autorisé le déblocage de cette tranche d'aide, la neuvième depuis le lancement du programme, portant à 19,1 milliards d'euros le montant des prêts accordés par le Fonds au pays.
Bookmark and Share

Les femmes au travail, c'est bon pour la croissance


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Monde]

La très sérieuse Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) révèle une nouvelle raison d'affirmer que "la femme est l'avenir de l'homme".

Si davantage de personnes de la gent féminine entraient dans la vie active, c'est-à-dire exerçaient un travail rémunéré, la croissance économique mondiale bénéficierait d'un véritable "coup de fouet", affirment les experts de l'OCDE dans un rapport intitulé "Inégalités hommes-femmes, il est temps d'agir", publié lundi 17 décembre. "Toute diminution de 50% de l'écart hommes-femmes en termes de taux d'activité devrait aboutir à une hausse du taux de croissance du produit intérieur brut par habitant de 0,3 point de pourcentage ; et de 0,6 point dans l'hypothèse d'une convergence totale d'ici à 2030, ont-ils calculé, en se basant sur les taux de croissance à long terme des économistes de l'Organisation. Ce qui équivaut à une progression totale de 12 % du PIB sur vingt ans." Les pays qui en bénéficieraient le plus, parce que partant de plus loin, sont l'Italie, dont le PIB progresserait de 22,5 % sur vingt ans, ainsi que la Corée du Sud, la Grèce, la Hongrie et le Japon.
Bookmark and Share

La peur d’être une mère « indigne » prévaut chez les Allemandes


Infographie : F. Descheemaekere

[La Croix]

La mauvaise image outre-Rhin des mères exerçant un travail est l’une des causes de la faible natalité du pays, d’après une étude publiée lundi 17 décembre par l’institut fédéral de recherche démographique (Bundesinstitut für Bevölkerungsforschung, BiB).

Avec moins d'1,4 enfant par femme, l’Allemagne est l’un des pays d’Europe affichant le taux de fécondité le plus bas, rappelle l’organisation établie à Wiesbaden (Hesse) dans son étude intitulée « (Keine) lust auf Kinder ? », littéralement « (Pas) envie d’enfants ? ». La fécondité est le nombre moyen d’enfants que les femmes mettent au monde durant leur vie. Des raisons pratiques, comme l’absence en nombre suffisant de structures d’accueil pour la petite enfance, sont le plus souvent mises en avant pour expliquer la faiblesse de la fécondité allemande.
Bookmark and Share

La fraude fiscale coûte 5 % du PBI de la Grèce


Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

La Grèce pourrait générer des recettes budgétaires à hauteur de 5 % du produit intérieur brut annuel si le pays réforme la perception d’impôts et lutte contre la fraude fiscale, a expliqué Algirdas Šemeta, le commissaire en charge de la fiscalité de l’UE, à un journal grec.

Athènes envisage des réformes l'année prochaine afin de combattre la fraude fiscale endémique alors que le pays lutte contre pour consolider ses finances publiques et atteindre un excédent budgétaire primaire, deux éléments essentiels afin de continuer à bénéficier d’un renflouement des prêteurs internationaux. La zone euro a accepté jeudi (13 décembre) de fournir à la Grèce près de 50 milliards d'euros d'aide reportée depuis longtemps. Cette décision permet d'éviter un défaut de paiement catastrophique et de garantir la survie du pays au sein de la zone euro après des mois de doutes et d'agitation politique.
Bookmark and Share

Les Turcs perdent confiance en l’Union européenne


Infographie : F. Descheemaekere

[Zaman]

Zaman (en turc : « Le Temps ») est un quotidien national turc fondé le 3 novembre 1986 par un groupe d'intellectuels turcs. Le journal est proche du gouvernement turc de l'AKP (islamo-conservateur) et de la confrérie musulmane Fethullah Gülen3. C'est le premier quotidien turc en termes de tirage, avec souvent près d'un million d'exemplaires. Il est distribué dans plus de 80 pays dans le monde.

Une enquête montre que les Turcs sont de plus en plus distants vis-à-vis de l’Europe. 

Les obstacles que met l’Union européenne depuis quelque temps à une adhésion totale de la Turquie au sein de l’organisation ont en partie eu raison de la patience des Turcs. Selon un sondage réalisé par l’université de Bogaziçi auprès de 1.200 personnes dans les seize provinces du pays et publié par le quotidien Vatan, 47,1 % des sondés ont une vision positive de l’UE. En 2003, ils étaient 69,3 %, ce qui représente une baisse de plus de 20 %. Les Turcs ne pensent plus qu’ils deviendront un jour membres de l’Union européenne. Pourtant, depuis l’arrivée au pouvoir du Parti de la justice et du développement (AKP) en 2002, l’espoir de l’adhésion de la Turquie a été ravivé. Le problème de Chypre qui persiste et l’opposition de certains Etats membres, dont la France, poussent le processus d’adhésion dans l’impasse. Selon l’étude, en 2003, 70 % des Turcs pensaient faire partie un jour de l’Europe, ce pourcentage atteint aujourd’hui les 46 %.
Bookmark and Share

Obama peut-il interdire le port d’armes aux Etats-Unis?


Infographie : F. Descheemaekere

[Slate.fr]

Non, mais il peut passer des lois plus ciblées.

S’adressant à la communauté de Newtown, où 20 enfants ont été abattus vendredi 14 décembre (la tuerie a fait 26 victimes, sans compter la mère et le tueur qui s'est suicidé), Barack Obama a implicitement pris position sur la question du port d’armes. «Si l’on est honnête avec nous-mêmes, pouvons-nous réellement dire que nous faisons ce qu’il faut pour protéger nos enfants – tous nos enfants», s’est il interrogé. «Si l’on est honnête, la réponse est non, nous ne faisons pas ce qu’il faut.»  Bien que vague, le discours du président américain à la veillée funèbre des 26 personnes assassinées par Adam Lanza le 14 décembre a été reçu comme un appel à des lois plus sévères sur les armes aux Etats-Unis. Au-delà des mots, que peut faire l’administration actuelle? Car même si cela peut paraître incroyable aux yeux de certains, notamment en France, elle ne prendra pas de mesures drastiques.
Bookmark and Share