mercredi 5 décembre 2012

Grèce : deux ans pour réduire le déficit


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Figaro.fr]

Les ministres européens des Finances ont avalisé mardi l'octroi de deux ans supplémentaires à la Grèce pour mener à bien son ajustement budgétaire, confirmant la décision prise au niveau de la zone euro et des autres créanciers publics du pays.

"Les ministres ont approuvé les mesures donnant à la Grèce deux ans de plus pour corriger son déficit excessif, à la suite d'un accord entre le gouvernement grec et la troïka des créanciers", ont-ils indiqué dans un communiqué. Athènes aura donc jusqu'en 2016, et non plus 2014, pour ramener son déficit budgétaire sous la barre des 3% de PIB, soit dans les clous européens. Les ministres ont fondé leur décision sur les efforts entrepris par la Grèce en terme de réformes et d'ajustement budgétaire.
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Espagne : nouvelle poussée du chômage, les femmes en première ligne


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Monde.fr avec AFP] 

Le chômage a poursuivi sa progression en Espagne au mois de novembre, avec 4,91 millions de demandeurs d'emploi, a annoncé mardi 4 décembre le ministère de l'emploi, alors que le pays est pris en tenailles entre l'objectif de réduction de son déficit et la récession de son économie. 

La quatrième économie de la zone euro a enregistré en novembre 74 296 chômeurs de plus qu'en octobre (+ 1,54 %), tandis que sur un an il y a eu 487 355 demandeurs d'emploi supplémentaires (+ 11,02 %), pour arriver à 4 907 817 chômeurs. Selon l'Institut national de la statistique (INE), qui utilise une méthode de calcul différente de celle du ministère, le taux de chômage a franchi au troisième trimestre la barre historique des 25 %, avec 25,02 %, le niveau le plus élevé, après la Grèce, dans l'ensemble du monde industrialisé.
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La France et l’Allemagne, deux modèles de croissance différents


Cartoon : F. Descheemaekere

[La Croix]

Une étude publiée par la Fondation Robert Schuman analyse comment le modèle économique allemand est fondé sur l’allègement du coût du travail. Selon l’auteur, l’économiste Alain Fabre, la France privilégie à l’inverse la consommation et fait peser le poids de la charge sociale sur les entreprises

La France et l’Allemagne ont en commun de vouloir conserver un haut niveau de protection sociale dans une économie mondialisée. Mais, au-delà de cet objectif commun, tout sépare les deux pays sur les stratégies pour l’atteindre : les deux pays s’opposent très nettement sur le rôle du travail dans l’économie et la société, explique l’économiste Alain Fabre dans une étude publiée, sur son site Internet, par la Fondation Robert Schuman. L’Allemagne organise, par le jeu d’une relation responsable entre entrepreneurs et salariés, une économie et une société dans laquelle le travail est placé au centre du système, résume-t-il dans ce « policy paper » apparaissant dans la rubrique Question d’Europe de la Fondation.
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Allemagne : Où sont passées les mamans ?


Infographie : F. Descheemaekere

[Presseurop /Libération Paris]

Depuis des années, l’Allemagne est confrontée à une dénatalité record. En cause, une politique familiale coûteuse, pléthorique et contradictoire, dont sont victimes en particulier les 30-40 ans.

Des quadras et quinquas diplômées et sans gamin : voilà l’incarnation d’un phénomène allemand suivi de très près par les démographes. En effet, 20% des Allemandes de l’Ouest nées entre 1960 et 1964 n’ont pas d’enfant, 22% n’en ont qu’un. Et la probabilité d’être sans descendance augmente fortement avec le niveau d’études. "Un quart des diplômées de l’enseignement supérieur n’ont pas d’enfant", résume Christian Schmidt, chercheur à l’institut économique berlinois DIW, "alors que ce pourcentage n’est que de 15% chez celles qui se sont arrêtées au bac." Le phénomène inquiète les cercles du pouvoir à Berlin, dans un contexte de rigueur et de réduction des dépenses publiques. Car ce sont précisément les femmes les plus aisées qui ne font pas d’enfant, alors que le nombre de jeunes vivant dans un foyer pauvre, qui dépend donc des prestations sociales, ne cesse, lui, d’augmenter.
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« La Commission européenne néglige l’influence des politiques budgétaires »


Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

Pour l’économiste de l’Observatoire français des conjonctures économiques, la généralisation de l’austérité accroît le phénomène de contagion de la récession en Europe.

Dans un récent rapport, l’OFCE estime que les efforts budgétaires demandés aux pays européens sont trop élevés et leurs conséquences sous-estimées. Que voulez-vous dire ? Nous estimons que dans ses calculs, la Commission européenne sous-estime les effets multiplicateurs des coupes budgétaires. Ce terme désigne l’impact de la réduction des déficits structurels sur la croissance. Tout l’enjeu est là. Comment les coupes dans les dépenses vont-elles affecter l’activité économique du pays et éventuellement aggraver la situation ?
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Les défis lancés aux 27 pays de l'Union européenne et les réponses possibles


Infographie : F. Descheemaekere

[Capital]

On ne rase plus gratis en Europe. Partout, on rabote, on dégraisse, on équarrit. Dans les rangs des fonctionnaires, les allocations chômage, les pensions de retraite... Ce traitement de choc suffira-t-il ? Les réponses dans ce dossier qui fait le point sur les principaux casse-têtes que les 27 pays de l'Union européenne vont devoir résoudre pour préparer l'avenir.

SOMMAIRE DU DOSSIER
Finances publiques : malgré les résistances de l’Allemagne, le rachat des dettes est en marche - Compétitivité européenne : l’écart de performance se creuse entre les pays du Nord et le reste du Vieux Continent - Echanges : une hausse moins marquée qu’en 2011 - Finance : les marchés naviguent toujours autant à vue - Population : rançon du progrès, l’Europe vieillit et seule limmigration peut la sauver dun lent déclin - Revenu : les inégalités sont moins fortes en Europe - Santé : le casse-tête de la maîtrise des dépenses en Europe - Modes de vie : les peuples de l’Union européenne sont encore loin de jouir du même niveau de bien-être - Entreprises : les grosses firmes européennes font de la résistance, les petites trinquent -   Education : le niveau monte, mais un ado sur cinq en Europe a encore des difficultés à lire -
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La corruption n'épargne pas la zone euro, selon Transparency


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Monde.fr avec AFP]

La corruption continue de faire des ravages dans le monde et touche, notamment, dans la zone euro, la Grèce et Italie, dont le classement se détériore, indique Transparency International dans son rapport annuel, publié mercredi 5 décembre.

L'organisation constate que "la corruption continue de faire des ravages dans les sociétés partout dans le monde", et pointe un niveau de corruption "décevant" dans la zone euro, "dans les pays les plus affectés" par la crise économique et financière. Transparency International classe 176 pays selon une échelle graduée de 0 (corruption perçue la plus forte) à 100 (corruption perçue très faible). Cette année, l'Italie et la Grèce sont respectivement 72e et 94e, n'obtenant que 42 et 36 points, et perdent respectivement 3 places et 14 places par rapport au classement précédent, indique Transparency, qui a son siège à Berlin. L'Italie affiche ainsi un niveau équivalent à la Tunisie (41 points), tandis que la Grèce égale celui de la Colombie. Parmi les pays récemment frappés par la crise de la dette, l'Irlande (25e), l'Espagne (30e) et le Portugal (33e) obtiennent des scores supérieurs à 60 points.
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