mercredi 28 novembre 2012

La crise de l'euro pèse toujours sur la croissance mondiale


Infographie : F. Descheemaekere

[La Tribune]

L'OCDE a révisé en baisse mardi ses prévisions pour la croissance mondiale en 2013, soulignant que la crise de la zone euro continuait de peser sur les perspectives économiques globales en l'absence d'accord politique sur une solution durable à celle-ci.

L'institution basée à Paris n'anticipe plus dans ses prévisions d'automne qu'une croissance de l'économie mondiale de 2,9% pour cette année et de 3,4% l'an prochain. Au printemps dernier, elle tablait encore sur une hausse de 3,4% en 2012 et de 4,2% en 2013. Elle prévoit en outre maintenant une deuxième année de contraction pour la zone euro (-0,1% en 2013 après -0,4% en 2012) et s'inquiète des risques de récession aux Etats-Unis s'il n'y a pas d'accord pour éviter le "mur budgétaire" qui déclencherait des hausses d'impôts et des baisses de dépenses publiques dans des proportions importantes. Elle retient néanmoins une prévision de croissance de 2,0% pour la principale économie mondiale en 2013 sur la base d'un scénario de compromis qui serait conclu entre la Maison blanche et le Congrès.
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Le plan d'aide à la Grèce accueilli sans enthousiasme à Athènes


Infographie : F. Descheemaekere

[Myeurop]

Les ministres des finances de la zone euro et le FMI ont adopté un nouveau plan d'aide à la Grèce. Il prévoit le versement dés septembre de près de plus de 34 milliards à Athènes. Un nouveau sauvetage accueilli sans le moindre enthousiasme par les Grecs qui ne croient plus en l'avenir de leur pays.

Sauvée la Grèce? L'accord des pays de la zone euro approuvant le versement dès le mois de décembre de 34,4 milliards d’euros à la Grèce, dont 23,8 milliards pour recapitaliser ses banques, a été accueilli avec circonspection par des Grecs qui n'y croient plus, la dette ne cessant d'augmenter au fil des plans de rigueur. Elle devrait atteindre, selon les projections du FMI, 188 % du PIB en 2013. Certes, grâce aux milliards de la zone euro, plus ceux du FMI, si la Grèce "respecte ses engagements", sa dette devrait par la suite redescendre à 124 % du PIB en 2020 ... au lieu des 120 % prévus jusqu’ici.  
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OCDE : "Le coût du travail allemand pénalise la compétitivité en Europe"


Infographie : F. Descheemaekere

[BFMTV]

Jose Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE, était invité du Grand Journal ce 27 novembre sur BFM Business. Il y a donné les clefs de la reprise européenne selon son Organisation.

L’OCDE est de plus en plus pessimiste sur la croissance en Europe. A l’occasion de la publication de son rapport semestriel ce mardi, l’Organisation a revu à la baisse ses prévisions. Elle considère désormais que la zone euro entrera en récession plus profonde dès cette année, et que la reprise n’aura lieu qu’en 2014. Pourtant, malgré le recul du PIB européen, 2013 sera une année constructive, de "consolidation" pour l’Europe […]. D’abord, si la reprise sera plus lente que prévu, ce n’est pas seulement la faute de l’Europe. Jose Angel Gurria constate ainsi un "ralentissement de la croissance aux Etats-Unis", mais aussi des "locomotives de l’économie" que sont la Chine, l’Inde et le Brésil où le commerce s’est pratiquement arrêté ces derniers mois. Il donne une autre raison aux difficultés rencontrées par certains membres de la zone euro : le coût du travail... allemand ! Le secrétaire général de l'OCDE explique que l'Organisation a étudié l'évolution des salaires européens sur les dernières années.
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Zone euro : comment perdre du temps en ayant l'impression d'en gagner



[La Tribune]

Avec ce nouvel accord sur la Grèce, les Européens sont assurés que le dossier reviendra un jour ou l'autre à l'ordre du jour. Mais leur priorité n'est pas là.

Voilà donc le cinquième (au moins) plan sur la Grèce bouclé. Les éditorialistes de l’Europe entière peuvent enfin se réjouir et annoncer, comme d’habitude, la fin des malheurs de la zone euro, la renaissance de la confiance et, last but not least, le «sauvetage de la Grèce». Il faut reconnaître qu’à force d’être sauvée, la Grèce devrait aujourd’hui être bien portante. On sait qu’il n’en est rien et qu’il n’en sera rien. Même après ce nouvel accord. Pour bien se rendre compte de l’état réel de l’Europe, il suffira de constater que ce nouvel accord -d’une grande complexité technique– a nécessité 13 heures de négociations pour un résultat qui ne pourra être qu’un échec. Car les faiblesses de la stratégie européenne demeurent les mêmes.
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Les dépenses de protection sociale en hausse dans l’UE


Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

Les 27 pays membres de l’UE dépensent davantage en matière de protection sociale en raison des mauvaises performances de l’économie. Ces dépenses ont augmenté d’environ 10 % entre 2007 et 2010, selon de nouvelles données d’Eurostat.

Benefits for families, pensions and healthcare all rose by about 10% in 2010. At the same time expenditure on unemployment increased by 33%. In 2010 and 2011, the average unemployment rate in the 27 EU member states was 9.7%. Since then the unemployment rate has risen to 10.6%, according to Eurostat. The two main sources of funding were social contributions (56%) and general government contributions from taxes (40%). The economic slump is entering its fifth year. However, the data from the EU's statistical office also showed great disparities between the member states.
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Poussée de l’extrême-droite en Europe : une nouvelle étape est franchie. En Hongrie, pour la première fois en Europe depuis l’Holocauste, l’extrême-droite demande l’établissement d’une liste de juifs au prétexte de « danger pour la sécurité nationale »




Infographie : F. Descheemaekere
Un dirigeant hongrois d’extrême droite demande une liste de juifs

[Euractiv]

Un homme politique hongrois d’extrême droite a sommé le gouvernement d’établir une liste comprenant les juifs qui constituent un « danger pour la sécurité nationale ». Ces propos ont provoqué l’indignation des dirigeants juifs qui retrouvent des similitudes avec les politiques fascistes qui ont provoqué l’holocauste.

Márton Gyöngyösi, leader of Hungary's third-strongest political party Jobbik, said the list was necessary because of heightened tensions following the brief conflict in Gaza and should include members of parliament. Opponents have condemned frequent anti-Semitic slurs and tough rhetoric against the Roma minority by Gyöngyösi's party as populist point scoring ahead of elections in 2014. But Jobbik has never called publicly for lists of Jews. "I am a Holocaust survivor," said Gusztav Zoltai, executive director of the Hungarian Jewish Congregations' Association. "For people like me this generates raw fear, even though it is clear that this only serves political ends.
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L'Inde et la Chine approfondissent leurs liens économiques



Infographie : F. Descheemaekere

India and China Deepen Economic Ties

[The New York Times]

While India and China continue to disagree over their shared border, and the role of both countries in the South China Sea, on the economic front, the two countries are making strides.

On Monday afternoon, during a “strategic dialogue” held in New Delhi, representatives of the two countries signed seven economic cooperation agreements worth $5.2 billion, their second such dialogue in as many years. The countries agreed to cooperate in renewable energy, information technology, steel manufacturing and electric transmission lines. The delegations also signed four memorandums of understanding related to energy efficiency, railroads, information technology and their intent to conducting joint studies on “issues of mutual interest.” [...] Trade between the two countries has grown significantly in the past decade and a half, from less than $3 billion in 2000 to $74 billion last year.
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