vendredi 23 novembre 2012

Le sommet sur le budget de l’Union Européenne au bord de l’échec

Infographie : F. Descheemaekere

[La Croix]

Les dirigeants européens s’orientaient vendredi vers un échec du sommet sur le budget pour 2014-2020, tant les divergences sont profondes au sein d’une Union européenne en pleine crise minée par la défense des intérêts nationaux.

Dans la nuit de jeudi à vendredi 23 novembre les chefs d’État et de gouvernement de l’UE ont décidé de suspendre leurs travaux jusqu’à vendredi midi, afin d’examiner une nouvelle proposition de compromis faite par le président du Conseil européen Herman Van Rompuy. « Je pense que nous avancerons un peu, mais je doute que nous parvenions à un accord « , a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel en quittant le sommet. « Il est probable qu’il n’y aura pas d’accord à ce sommet « , a estimé le président français François Hollande devant quelques journalistes après sa conférence de presse. Donner « du temps au temps pour parvenir à un accord «  sera « sans doute la position sage « , a-t-il poursuivi. « Je suis pour qu’un compromis soit trouvé, c’est l’intérêt de l’Europe « , mais cela peut « se faire en deux temps, on n’est pas dans le sommet de la dernière chance « , a fait valoir M. Hollande.
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Les lignes rouges des États membres sur le budget


Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

Afin de définir leur position sur le budget européen, les dirigeants se sont entretenus hier à Bruxelles avec Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, et José Manuel Barroso, le président de la Commission, lors de réunions « bilatérales ». Voici leurs lignes rouges.

France

As its largest benefactor, France’s priority is to keep the budget for the Common Agricultural Policy (CAP) at the highest level possible.  Prime Minister Jean-Marc Ayrault said “There can be no question of us withdrawing even €1 from the CAP”. While France publicly defends Cohesion Policy, in alliance with Poland, and the Connecting Europe Facility, it is unlikely it would oppose a freeze, or even a cut to these items.Paris aims for an overall budget of around €960 billion, or about 1% of EU GDP, a position close to Germany, which is equivalent to a freeze in current spending.
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L’économie de l’Eurozone se contracte fortement


Infographie : F. Descheemaekere

[Fenêtre sur l'Europe]

L’Indice PMI® Flash Composite Markit de l’Activité Globale dans l’Eurozone se maintient à un niveau quasiment inchangé, passant de 45.7 en octobre à 45.8 en novembre (estimation flash). L’indice s’étant inscrit en octobre à son niveau le plus bas depuis juin 2009, les données PMI suggèrent, pour ce début de 4e trimestre 2012, la plus forte contraction de l’activité globale depuis le 2e trimestre 2009.

L’activité globale recule en novembre pour la quatorzième fois au cours des 15 derniers mois, l’exception n’ayant été qu’une croissance marginale observée en janvier dernier. Les deux secteurs couverts par l’enquête connaissent une forte baisse de l’activité, l’industrie manufacturière affichant un léger ralentissement de la contraction, tandis que le secteur des services enregistre son plus fort taux de repli depuis juillet 2009. À l’échelle nationale, le repli de l’activité globale ralentit en France et en Allemagne, restant toutefois important, notamment en France.
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Pourquoi le Royaume-Uni doit rester ancré à l'Europe


Infographie : F. Descheemaekere

[Les Echos]

Par Eric Le Boucher, directeur de la rédaction d'« Enjeux Les Echos »

Après quatre ans de crise des dettes, les pays de l'euro ont compris qu'il fallait approfondir leur union. Il serait fâcheux qu'ils perdent la Grande-Bretagne en chemin. Car l'île et le continent ont destin commun.

Lors d'une conférence de presse historique, le 14 janvier 1963, le général De Gaulle repoussait l'entrée de la Grande-Bretagne dans le Marché commun au motif que : « La nature, la structure, la conjoncture qui sont propres à l'Angleterre diffèrent de celles des Etats continentaux. » Il voyait dans la nouvelle Communauté une « Europe européenne » où la Grande-Bretagne, trop liée aux Etats-Unis, n'avait pas sa place. Dix ans plus tard, son successeur à l'Elysée, Georges Pompidou, acceptait, au contraire, cette entrée anglaise, effective le 1 er janvier 1973. Aujourd'hui, quarante ans plus tard, Michel Rocard voit dans cette adhésion « le coup d'arrêt à l'approfondissement européen ». L'Europe « nécessairement indécise car elle ne sait décider qu'à l'unanimité » n'avance plus, et donc recule.
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L’austérité, sans espoir de jours meilleurs, n’est pas viable pour les peuples


Infographie : F. Descheemaekere

[Agoravox]

Un très bel article du journaliste Michael Marder, daté du 15 novembre, publié sur le site du journal Suisse Le Temps et intitulé « La troïka impose des sacrifices sans offrir d’espoir [1] », lance l’idée que les peuples ne consentent à se soumettre au sacrifice que lorsqu’il y a l’espoir que ce sacrifice puisse déboucher sur une amélioration de leur état et de celui de la société en général.

L’auteur invoque notamment l’importance du passé religieux du continent européen pour expliquer la faculté qu’ont ses citoyens à se serrer la ceinture en vue de jours meilleurs. Dans la notion du « contrat social » énoncée par Rousseau, les citoyens acceptent en effet de perdre une partie de leurs libertés au profit de la collectivité et de se sacrifier pour le bonheur commun. Mais en aucun cas ils n’acceptent de restrictions si les perspectives futures ne leur sont un tant soit peu favorables.
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L’industrie européenne : quelle occasion manquée !


Infographie : F. Descheemaekere

[L’euro-blog d’Alain Malegarie]

Alain Malégarie était le Directeur Général durant de nombreuses années, de 1995 à 2005, de l’Institut de l’Euro. A vocation pédagogique, ce centre de documentation était destiné à préparer les entreprises, les collectivités locales et les particuliers à l’euro. Il fait partie de ces infatigables militants de la cause européenne.

On ne parle dans les gazettes et dans les discours des ministres que du mot magique : réindustrialisation. A lui seul, ce mot devrait faire baisser le chômage, lutter contre les délocalisations… arrêter la crise. Oui, certes, il faut que la France se réindustrialise. Elle, dont l’industrie est passée de 28% du PIB en 1982 à 13% en 2012 pendant que l’Allemagne est à 30%. Mais l’économie française ne vit pas hors sol, elle est aussi en Europe. Et justement, on vient de mettre à mal, par des décisions politico-économiques, un superbe projet industriel, et du coup, une chance inouïe pour que l’Europe puisse développer une industrie porteuse d’emplois, d’innovation, de parts de marché et de puissance, aussi. Et, pour le coup, la France n’est pas la seule responsable du fiasco, l’Allemagne l’est davantage. Cette chance, c’était la fusion du groupe européen EADS, largement franco-allemand, et du groupe britannique BAE Systems, très lié à l’Amérique.
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Le futur premier ministre chinois veut octroyer au marché plus de place


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Monde.fr] 

Le futur premier ministre Li Keqiang, qui vient d'être promu numéro deux du régime, a souligné l'impératif de poursuite des réformes économiques pour donner plus de place au marché et redistribuer les richesses, ont rapporté vendredi les médias chinois.

"Il faut donner à la société et au marché ce qui relève de la société et du marché : voilà le sens des réformes", a lancé M. Li lors d'une conférence réunissant les responsables de 11 provinces et municipalités où de nouvelles réformes doivent être expérimentées. "Il faut aller de l'avant, il n'est pas possible de battre en retraite", a souligné l'actuel vice-premier ministre, successeur désigné de M. Wen Jiabao. Futur chef du gouvernement, M. Li, qui prendra ses fonctions en mars 2013, a mis en avant la nécessité que les réformes bénéficient à la population,
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