jeudi 22 novembre 2012

Budget européen : une bataille à 1000 milliards d'euros


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Figaro]

Les chefs d'État et de gouvernement se retrouvent ce jeudi à Bruxelles pour un sommet consacré au cadre financier de l'UE de 2014 à 2020. Le risque d'échec est plus élevé que jamais en raison du veto britannique.

La dernière fois que l'Europe s'est retrouvée pour arrêter son budget pluriannuel en 2006, Tony Blair avait parlé d'une épreuve «plus difficile que le retour à la paix en Irlande du Nord». Le patron du 10 Downing Street était à la manœuvre et il finit par désigner le compromis acceptable. L'exercice 2012, qui débute jeudi soir à Bruxelles, s'annonce plus périlleux: cette fois, le premier ministre britannique David Cameron menace tout simplement de claquer la porte. La programmation budgétaire 2014-2020 s'avance comme une machine diabolique. Financièrement fragilisé par la crise, chacun des vingt-sept chefs d'État et de gouvernement s'affiche plus près de ses sous qu'à l'habitude.
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Sortie du Royaume-Uni : un affaiblissement certain pour l’Union européenne


Infographie : F. Descheemaekere

[La Croix]

L’Union perdrait un membre puissant et un acteur de la défense majeur, mais verrait son intégration facilitée en matière fiscale et sociale.

Amputée du Royaume-Uni, l’Union européenne le serait aussi d’un symbole. Angela Merkel l’a rappelé, le 7 novembre, dans un discours au Parlement européen – prononcé quelques heures avant un dîner de travail avec David Cameron à Londres. « Je ne peux pas imaginer que le Royaume-Uni ne soit pas dans l’Europe », a dit la chancelière allemande, avant de souligner le rôle joué par Londres dans la lutte contre le régime nazi.

Un signal néfaste

Le signal envoyé par une sortie du Royaume-Uni serait ainsi celui d’une Europe que le traumatisme de la guerre n’a pas assez soudée autour de l’idée d’une union indéfectible. De quoi faire perdre une partie de son attrait au Vieux Continent aux yeux des nouveaux venus potentiels, dont la Grande-Bretagne représente un allié à leur entrée dans l’Union.
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Changement climatique en Europe : la dernière décennie a été la plus chaude jamais enregistrée (rapport de l’Agence Européenne de l’Environnement)


Infographie : F. Deescheemaekere

Last decade was Europe’s ‘warmest on record’: Report

[Euractiv]

European temperatures in the last decade were 1.3 degrees Celsius above the pre-industrial average – the warmest since records began – according to new research by the European Environment Agency (EEA), the EU’s climate advisory body.

Their report finds that since 2002, rainfall has decreased in southern Europe, while increasing in the north, and there have been more extreme weather events. Meanwhile, the Greenland ice sheet, Arctic sea ice and many European glaciers are melting. “Climate change is a reality around the world, and the extent and speed of change is becoming ever more evident,” said Jacqueline McGlade, the EEA’s executive director. “This means that every part of the economy, including households, needs to adapt [to] as well as reduce emissions.”
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Gaz de schiste : l’Europe résistera-t-elle à la tentation ?


Infographie : F. Descheemaekere

[Les Euros du Village]

Bien qu’enfoui dans le sous-sol européen, le gaz de schiste est explosif pour la politique énergétique de l’Union européenne. Le débat se déchaîne entre industriels, écologistes et économistes. Dans quel sens l’Union européenne penche-t-elle dans ce débat d’actualité – littéralement – brûlant ?

Beaucoup de bruit pour… pas grand chose ?

En Europe, on suppose la présence de gaz de schiste en Allemagne, Autriche, France, Hongrie, Pologne, Suède, Royaume-Uni, ainsi que sous les eaux littorales de la Mer du Nord et de la Mer Baltique, au large des côtes allemandes, néerlandaises et danoises. L’état d’avancement des forages exploratoires varie notablement d’un pays à l’autre, laissant beaucoup de place aux supputations. La Pologne est la plus avancée dans l’exploration, voyant dans le gaz de schiste un moyen de s’émanciper des importations de gaz russe. Elle a foré ses premiers puits dès 2009, le début de l’exploitation étant prévu dès 2013. Ailleurs en Europe, un moratoire sur l’exploitation et les recherches a été imposé en France, en Bulgarie et très récemment en République Tchèque.
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La France est-elle vraiment l’homme malade de l’Europe ?

Infographie : F. Descheemaekere
[Telos]

Charles Wyplosz Professeur d'économie, Institut de Hautes Etudes Internationales et du Développement (Genève)

L’hebdomadaire The Economist l’a dit, la presse et les milieux économiques allemands en débatent quotidiennement, le FMI s’en inquiète ouvertement. Après l’Espagne ce sera l’Italie, et après l’Italie c’est la France qui entrera en crise de la dette publique. Ce pourrait être alors la fin de l’euro, parce que la France, c’est trop gros, et parce que la France pourrait entraîner l’Allemagne si d’aventure elle essayait de sauver la France. Que penser de cette montée d’angoisse ?

Le gouvernement a rapidement réagi : c’est encore une médisance anglo-saxonne qui ignore les efforts accomplis par le Président Hollande. Est-ce de la politique, de la vexation ou du déni ? Pourtant, on l’a dit et répété, l’économie de la France est dans une situation précaire. Si elle ne trouve pas vite un moyen de rassurer ses partenaires et ses ennemis (la finance), elle risque d’être prise dans la tourmente qui est devenue, hélas, familière.
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Les lobbies bruxellois naviguent toujours en eaux troubles


Infographie : F. Descheemaekere

[Myeurop]

Bruxelles abrite la plus forte concentration de lobbyistes en Europe. Pour Friedrich Moser, co-auteur du documentaire The Brussels Business, ils ne sont pas le diable mais l'absence de transparence de leurs actions engendre bien des suspicions. Troisième volet de notre enquête sur les lobbies bruxellois.

Il y a près de 15000 lobbyistes à Bruxelles. Leur terrain de chasse? Les institutions européennes. Auteur, avec Friedrich Moser, du documentaire The Brussels Business, Matthieu Lietaert décrypte depuis des années le monde du lobbying. Il met en garde contre une vision stéréotypée de ce qu'il appelle "la quatrième institution" impliquée dans les processus législatif européen. Reste un manque de transparence inquiétant. Entretien.
Les lobbyistes ressemblent-ils tous à Silvio Zammit ou à Pascal Kerneis, l'administrateur délégué du European Services Forum que vous suivez tout au long de votre documentaire?
On pense souvent que le lobbyiste, c'est quelqu'un qui agit en solitaire à un seul niveau, en allant frapper à une porte pour un client. En fait il y a toujours plusieurs niveaux - national, européen, mondial - et plusieurs acteurs. Le lobbyiste n'agit presque jamais seul:
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Nouveau signe d'un rebond de la croissance chinoise


Infographie : F. Descheemaekere

[LeFigaro.fr] 

La production manufacturière est repartie à la hausse en Chine au mois de novembre et atteint son plus haut niveau depuis 13 mois.

L'indice provisoire PMI HSBC manufacturier de la Chine est passé en zone d'expansion pour le mois de novembre, remontant à 50,4 points, contre 49,5 au mois d'octobre, au plus haut depuis 13 mois. La barre des 50 points marque en effet la frontière entre contraction et expansion. Des bons indicateurs qui ajoutent aux signes que la croissance économique chinoise se redresse après un ralentissement de sept trimestres consécutifs. «La reprise économique continue de s'accélérer, a commenté Qu Hongbin, chef économiste de la banque HSBC à Hong Kong.
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