mercredi 21 novembre 2012

Questions sur la perte du triple A

Infographie : F. Descheemaekere

[Les Echos]

L'abaissement de la note de la France aura un impact sur d'autres émetteurs français, voire européens. La charge de la dette n'augmentera pas forcément. D'autres Etats AAA attendent le verdict de Moody's.
Questions sur la perte du triple A

Que se passe-t-il quand deux agences retirent le AAA ?

1 Le geste de Moody's pourrait provoquer un mouvement de vente des titres français si le poids des investisseurs qui veulent exclusivement des dettes notées AAA était important. Or, selon des calculs de Morgan Stanley, seuls 18 % des investisseurs sont vraiment sensibles à une variation de la note de crédit au sein de la catégorie dite « investissement » (les dettes notées au-dessus de BBB-). «  Il n'existe pas d'indice obligataire très suivi qui n'intègre que des dettes AAA », rappelle la banque. Les investisseurs qui ont ce niveau d'exigence sont ceux qui s'affranchissent des indices de référence. «  Certains ont choisi de créer leur propre modèle AAA », reconnaît Morgan Stanley. Il s'agit par exemple des fonds de pension hollandais, qui dépendent des critères définis par la BCE. Donc, tant que Fitch maintient le AAA français, ils ne sont pas obligés de se débarrasser de leurs titres français.
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Le club des "Triple A" se réduit à vue d'oeil


Infographie : F. Descheemaekere
[Boursier.com]

Ils ne sont plus que douze pays dans le monde, dont neuf en Europe à détenir le "AAA" auprès des trois agences mondiales de notation, Fitch Ratings, Moody's et Standard & Poor's, d'après les données compilées par Bloomberg. En zone euro on retrouve bien évidemment l'Allemagne, le Luxembourg, la Finlande et les Pays-Bas. Au sein de l'UE 27, seuls les pays nordiques (Suède, Danemark), ainsi que le Royaume-Uni détiennent le sésame. Enfin, la Suisse et la Norvège sont toujours notées "AAA".

Les pays nordiques : un exemple à suivre

La France a souvent pris la politique économique des pays nordiques comme source d'inspiration, même s'il est difficile de le retranscrire tel quel, tant les modèles sont différents. Du point de vue des agences de notation en tout cas, c'est leur flexibilité qui est saluée. Ainsi, le mois dernier S&P a confirmé la note "AAA" de la Suède dont les bases de l'économie sont saines. Elle disait par ailleurs s'attendre à ce que "les fondamentaux du crédit souverain suédois restent stables et continuent de refléter la flexibilité de la politique économique du pays". De ces Etats, la Finlande est celle qui récolte le plus de lauriers.
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Le ralentissement économique à l'œuvre en Allemagne


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Monde]

La croissance allemande n'a progressé que d'un modeste 0,2 % au troisième trimestre, selon les chiffres publiés par l'institut de statistiques Destatis, jeudi 15 novembre. Après une augmentation de 0,5 % au premier trimestre puis de 0,3 % au deuxième, la décélération de la principale économie européenne se confirme.

Ce sont surtout les exportations de biens et de services qui tirent la croissance. Sur le marché intérieur, la consommation des ménages et des administrations progresse, mais cette hausse ne fait que compenser la baisse des achats de biens d'équipements et des stocks des entreprises. Tout comme la Commission européenne, les cinq économistes qui conseillent Berlin ont annoncé le 7 novembre que l'économie allemande devrait connaître un point bas au quatrième trimestre et sur les trois premiers mois de 2013 avant de légèrement repartir. L'an prochain, la croissance pourrait atteindre 0,8 %.
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Grèce: un cadeau à 240 milliards d'euros?


Infographie : F. Descheemaekere

[Coulisses de Bruxelles]

La Grèce est devenu un interminable cauchemar pour la zone euro : en dépit d’une aide financière massive et de la plus importante restructuration de dette publique des temps modernes, le pays est à bout de course et s’enfonce dans une récession vertigineuse (son PIB a chuté de 20 % depuis 2009) sur fond de révolte sociale. 

A la différence de l’Irlande ou du Portugal, eux aussi sous assistance de la zone euro, aucune des recettes (souvent amères) préconisées par les Européens et le Fonds monétaire international (FMI), ne semble fonctionner. A tel point que certains de ses partenaires, l’Allemagne au premier chef, se font de plus en plus tirer l’oreille pour continuer à lui prêter de l’argent de peur de ne jamais retrouver leurs mises. L’Eurogroupe est réuni depuis 17 heures pour essayer de parvenir à un accord sur le déblocage d’une nouvelle tranche d’aide comprise entre 30 et 45 milliards d’euros à la Grèce.
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Les dépenses de santé publique en Europe en chute pour la 1e fois depuis 1975


Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

Les répercussions d’une baisse des dépenses de santé publique en Europe ne sont pas encore visibles, affirment des experts de la santé publique à la suite d’un rapport indiquant que ces dépenses sont en chute pour la première fois depuis les années 1970.

The report – issued jointly by the Commission and the Organisation for Economic Cooperation and Development – found that from an annual average growth rate of 4.6% between 2000 and 2009, health spending per capita in Europe fell 0.6% in 2010, the first time it has dropped since 1975. The report also found that more half of adults in the European Union are now overweight, and 17% are obese, and this and other problems are storing up a worse harvest of health problems for the future. It said that rates of obesity have doubled since 1990 in many European countries, and now range from 8% in Romania and Switzerland to over 25% in Hungary and the United Kingdom.
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Royaume-Uni : Sortir de l’UE, c’est abdiquer notre souveraineté


Infographie : F. Descheemaekere

[Pesseurop / The Observer Londres]

A l’heure où un sondage révèle que 56% des Britanniques sont favorables à une sortie directe de leur pays de l’Union européenne, le journal dominical redoute que les conséquences d’une telle sécession ne soient catastrophiques.

La Grande-Bretagne semble se rapprocher presque inexorablement du jour où elle ne sera plus membre à part entière de l’Union européenne. Un nouveau sondage d’opinion de The Observer laisse entendre que, si un référendum sur la question leur était soumis, la majorité des Britanniques seraient enclins à voter pour la sortie – un indicateur de plus de la vigueur du sentiment eurosceptique. A l’heure qu’il est, il est quasiment certain que les deux premiers partis politiques de Grande-Bretagne se sentiront obligés de proposer un référendum de ce type dans leurs manifestes en vue des prochaines élections législatives.
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L’Amérique Latine en plein essor est ignorée. Une multitude d’opportunités d’investissements n’est pas exploitée.


Infographie : F. Descheemaekere

Booming Latin America being ignored, experts say. A wealth of investment opportunities being left on the table

[MarketWatch]

As Asian countries garner the majority of the world’s attention, global growth opportunities in Latin American countries have been treated with “benign neglect,” according to foreign policy and financial experts who spoke at a panel Monday.

The economic community has been “too transfixed with Asia and China” -- and the result is a wealth of investment opportunities left on the table, said Antoine W. Van Agtmael, a senior adviser at Garten Rothkopf and author of “The Emerging Markets Century”. The panelists at the event, hosted by the Council on Foreign Relations, agreed that the economic progress of Latin American countries has largely been overlooked by developed nations, despite continued growth and progress towards stabilizing the region’s economic outlook. The reduction in poverty and rise of the middle class have added stability in the region, said Claudio M. Loser, president of Centennial Group Latin America and former director of the Western Hemisphere Department of the International Monetary Fund. Latin America has seen improvements in commodity prices in recent decades and implemented a system of banking supervision that has helped to improve the region’s macroeconomic outlook, said Loser.
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