lundi 19 novembre 2012

Une majorité de Britanniques souhaite une sortie de l'UE


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Nouvel Observateur] 

Une grande majorité de Britanniques (56%) est en faveur d'une sortie de l'Union européenne, montre un sondage publié dimanche 18 novembre à quelques jours d'un sommet sur le budget européen, confirmant à nouveau la prédominance de l'euroscepticisme au Royaume-Uni.

Cette enquête de l'institut Optimum publiée dans le journal The Observer porte sur les intentions de vote des Britanniques "si un référendum se tenait sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne".

Vers une "Brixit" ?

A cette question, 34% des sondés sont catégoriques pour dire qu'ils voteraient pour une sortie et 22% opteraient "probablement" pour cette solution, ce qui donne un total de 56% en faveur de ce scénario. En revanche 30% des personnes interrogées sont favorables au maintien du Royaume-Uni au sein de l'UE:
Bookmark and Share

GEAB N°69 est disponible! Katrina-Sandy : D'un ouragan à l'autre, la fin de l'Amérique telle qu'on l'a connue


[Communiqué public GEAB N°69 (15 novembre 2012)]

Comme anticipé par LEAP/E2020 depuis plusieurs mois, le choc majeur pour l'économie et la stabilité politique globale est bien arrivé en Automne 2012 sous la forme d'un événement symbolique qui fera date dans l'histoire mondiale : l'ouragan Sandy.

En anticipation politique, méthode sur laquelle LEAP fonde ses analyses (1), Sandy correspond à deux caractéristiques : l'événement « goutte d'eau » qui rend insupportable les défaillances accumulées et rompt un système ; et l'événement symbolique qui frappe les imaginations et transforme définitivement l'image d'une réalité - car il faut toujours distinguer entre la réalité d'un changement systémique (à l'œuvre depuis au moins 2008) et son acceptation collective (dans le cas présent : l'Amérique n'est plus ce qu'elle était). Le mois d'octobre 2012 restera donc dans les livres d'histoire comme la date de la fin de l'Amérique telle qu'on l'a connue au XX° siècle.
Bookmark and Share

Austérité : Pas de sacrifice possible sans espoir


Infographie : F. Descheemaekere

Austerity : No sacrifices without hope

[Presseurop / Project Syndicate Prague]

If the EU had greater legitimacy, Europeans would agree more readily to the efforts that are asked of them, because they could then expect to see these sacrifices rewarded.

In a recent interview, French President François Hollande made the crucial, but often forgotten, point that there are limits to the level of sacrifice that can be demanded of the citizens of southern Europe’s financially distressed countries. To avoid turning Greece, Portugal, and Spain into collective “correctional houses,” Hollande reasoned, people need hope beyond the ever-receding horizon of spending cuts and austerity measures. Even the most rudimentary understanding of psychology supports Hollande’s assessment. Negative reinforcement and delayed gratification are unlikely to achieve their goals unless there is a perceived light at the end of the tunnel – a future reward for today’s sacrifices. Public pessimism in southern Europe is largely attributable to the absence of such a reward.
Bookmark and Share

UE-27 Crise mais rattrapage des Nouveaux Etats membres ?


Infographie : F. Descheemaekere

[Diploweb]

Pierre VERLUISE, Directeur du Diploweb.com. Directeur de recherche à l’IRIS

Géopolitique de l’Union européenne. La crise a-t-elle stoppé le « rattrapage » économique des nouveaux États membres ? P. Verluise répond avec 4 illustrations inédites. En matière de PIB par habitant en SPA, huit des douze nouveaux États membres réduisent leur écart à la moyenne de l’UE de 2 à 11 points de pourcentage de 2007 à 2011. La crise économique n’a donc pas empêché la poursuite du processus de « rattrapage » de la majorité des nouveaux Etats membres par rapport à la moyenne de l’UE. Avec 1 tableau, 2 graphiques et 1 carte cet article présente aussi une réflexion sur les atouts et les limites de ces supports.

LES élargissements de l’Union européenne en 2004 et 2007 ont été faits au bénéfice de douze pays plus pauvres que la moyenne de l’Union européenne [1]. Avant comme après leur adhésion, des politiques de cohésion ont été mises en place pour réduire les importants écarts de niveau de vie [2].
Bookmark and Share

Les travailleurs européens manquent de compétences de base en anglais


Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

Même si l’anglais joue un rôle crucial dans les relations économiques internationales actuelles, les employés de plusieurs pays sont toujours aux prises avec des compétences de base en matière de communication, selon un nouveau rapport.

L'English Proficiency Index for Companies (EPIC) 2012, publié le 13 novembre par Education First, une entreprise éducative privée, révèle que dans le monde, les employés sont aux prises avec l'anglais. Cette enquête a été menée auprès de 115 000 employés et 1,7 millions d’adultes dans 24 pays. Elle couvre un large éventail d'entreprises dont le chiffre d'affaires annuel varie entre 1 et 100 millions de dollars (entre 785 mille et 78 millions d'euros). Elle a révélé un manque important de compétences dans la plupart des groupes évalués, notamment les groupes de la grande distribution, 
Bookmark and Share

Lobbyiste, un métier qui s'apprend même à l'ENA


Infographie : F. Descheemaekere

[Myeurop]

Depuis quelques années les formations en lobbying - masters, séminaires – se multiplient. Les lobbyistes "qualifiés" sont de plus en plus nombreux, notamment à Bruxelles. La nécessité d'une plus forte réglementation du secteur se fait pressante. Entretien avec Pier Luigi Petrillo, professeur ès lobbying à Rome.

Malgré les affaires de trafics d'influence et autres dérapages, le lobbying a acquis au fil des ans un certain vernis de respectabilité en Europe. Il est même désormais possible d'obtenir un diplôme attestant de la professionnalisation acquise dans ce domaine. L'offre va des deux jours de formation continue proposée par l'ENA ("Lobbying européen et Parlement européen") au diplôme Bac+5 de l'ISEL (Institut Supérieur Européen du Lobbying), le "premier établissement entièrement dédié à la formation au lobbying et à la représentation d’intérêts auprès des institutions françaises et européennes", ouvert à Paris en 2008.
Bookmark and Share

Les pays émergents se construisent une protection sociale


Infographie : F. Descheemaekere

[La Croix]

Dans ces pays au développement rapide, la protection sociale se développe à grande vitesse. Une évolution révélée par une note du Centre d’analyse stratégique, que La Croix  publie en exclusivité.

C’est un phénomène encore peu connu. Durant la dernière décennie, les pays dits émergents, et notamment les fameux Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), ont connu un développement très rapide de leur protection sociale. Ces dispositifs de prévoyance collective destinés à faire face aux principaux risques de pertes de revenus (maladie, vieillesse, chômage, maternité, accidents du travail…) ont même bénéficié d’un « véritable boom social », affirme une note du Centre d’analyse stratégique (publiée en exclusivité par La Croix), qui co-organise un colloque lundi 19 novembre à Paris sur le thème «  Étendre la protection sociale dans la mondialisation : défis et réponses ». En Chine, par exemple, « le taux de couverture pour l’assurance santé est passé de 24 à 94 % de la population entre 2005 et 2010 », précise la note. L’Afrique du Sud « a plus que doublé la part de sa richesse nationale consacrée à la protection sociale (hors santé) entre 2000 et 2005 ». 
Bookmark and Share