mercredi 31 octobre 2012

Les ménages et les patrons européens broient du noir


Infographie : F. Descheemaekere

[L'Expansion.com] 

L'économie européenne continue de ralentir. L'indice de confiance des chefs d'entreprises et des consommateurs s'est à nouveau dégradé en octobre dans la zone euro, atteignant son plus bas niveau en plus de trois ans (38 mois).

L'indice s'est inscrit à 84,5 points, en baisse de 0,7 point par rapport à septembre, selon des données publiées mardi par la Commission européenne. Il s'agit de son huitième mois consécutif de baisse. "Ce recul est un nouveau coup dur pour les espoirs de croissance dans la zone euro, surtout après l'indice PMI qui a montré que l'activité du secteur privé a enregistré en octobre sa plus forte contraction en 40 mois", a commenté Howard Archer d'IHS Global Insight. Pour cet économiste, cela risque de se traduire par une nouvelle contraction de l'activité au quatrième trimestre après une baisse attendue au 3e trimestre, de l'ordre de 0,2%. A l'origine de ce recul de la confiance économique: la dégradation dans l'industrie (-2,1 points) et la construction (-1,2 point) en octobre. La confiance dans les services et parmi les consommateurs est en revanche restée stable et s'est même améliorée dans le commerce de détail (+1,1 point).
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Peut-on encore enseigner l'économie depuis la crise ?


Infographie : F. Descheemaekere

[Marianne]

On pourrait croire que l'enseignement des théories qui nous ont menés dans le mur a été sérieusement repensé depuis 2008. Surprise : il n'en est rien ! Dans les masters d'éco et de finance, dans les grandes écoles de commerce, les futures élites de la nation récitent les mêmes cours - ou presque.

Arthur Jatteau est étudiant en sciences économiques à l'Ecole normale supérieure de Paris. Pourtant, quand ses copains lui demandent son avis sur la crise des subprimes ou ce qu'il faudrait faire pour réduire le chômage, il n'a aucune réponse à leur apporter : «Dans mon cursus universitaire, on n'aborde jamais ces questions.» Excédé de voir les mathématiques et les méthodes statistiques prendre toute la place au détriment de l'analyse des mécanismes économiques et de la dimension «sociale» de la discipline, Arthur Jatteau a créé, en 2007, Peps (Pour un enseignement pluraliste dans le supérieur en économie), une association étudiante militant pour une transformation de l'enseignement des sciences éco. Sept ans plus tôt, déjà, un autre collectif d'universitaires faisait le même constat dans une lettre ouverte publiée dans le Monde dénonçant «l'autisme» des cours d'économie.
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Septième mois de hausse du chômage en Allemagne


Infographie : F. Descheemaekere

[Reuters]

Le chômage a augmenté en octobre en Allemagne pour le septième mois consécutif, soulignant la vulnérabilité de la première puissance européenne à la crise de la zone euro, mais les économistes attendent une amélioration en 2013.

Le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 20.000 par rapport à septembre, à 2,937 millions, selon les chiffres communiqués par l'Office du Travail. Trente-et-un économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un nombre deux fois moindre, avec 10.000 chômeurs de plus. Le chômage n'en reste pas moins proche de son plus bas niveau depuis la réunification allemande il y a plus de 20 ans. Le taux de chômage est ainsi resté stable à 6,9%, sans changement par rapport à septembre.
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Exporter n’est pas la panacée

Infographie : F. Descheemaekere

[Presseurop / Frankfurter Rundschau Francfort]

Pour supporter les coûts de la crise, la zone euro mise depuis peu sur l’export à tout va, comprime les salaires d’un bout à l’autre de l’Union, et tente de séduire des clients à l’étranger. Or, c’est précisément ce que cherchent à faire les pays d’Amérique et d’Asie.

La fierté se lisait sur le visage du secrétaire d’Etat aux Finances irlandais, Brian Hayes, lorsqu’il s’est félicité, récemment à Berlin, du fait que l’Irlande pourrait servir de modèle à d’autres pays en crise. De fait, voilà des mois que le pays reçoit des éloges de tous les côtés, malgré l’ampleur de ses déficits et de sa dette, malgré son taux de chômage en hausse et ses salaires en baisse. Car l’Irlande a une force : ses excédents à l’exportation. Le pays écoule ses produits dans le monde entier et redresse ses finances aux frais de l’étranger. Petit à petit, les autres pays de la zone euro lui emboîtent le pas. Ce qui gêne l’Amérique et l’Asie aux entournures. C’est le cœur de la stratégie anti-crise. Les mesures de stabilisation de la zone euro, les rachats d’obligations par la Banque centrale et les cures d’austérité ne rassurent que les investisseurs sur les marchés financiers. Le chemin de la stabilité, lui, passe par la croissance économique. Par l’export.
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USA: des élections présidentielles incertaines


Infographie : F. Descheemaekere

[Blog de Noëlle Lenoir]

Noëlle Lenoir, ancienne ministre des affaires européennes et ancienne membre du Conseil constitutionnel, vient d’être nommée déontologue de l'Assemblée nationale. Elle est professeur affiliée à HEC dont elle préside l'Institut de l'Europe.

Sur son blog, Noëlle Lenoir présente la mécanique des élections américaines, leurs enjeux et comment elles reflètent l’état de la démocratie américaine.

Dans le sens positif :
La vaste mobilisation populaire qui précède les élections du 6 novembre prochain est un signe de santé. D’abord, les citoyens américains ne se cachent pas derrière leur petit doigt. Ils n’ont pas de difficulté à afficher leur inclination pour l’un ou l’autre candidat : Barack Obama, le Président démocrate sortant, ou le Républicain Mitt Romney, gouverneur du Massachussetts. Ensuite, les sujets sont véritablement sur la table : l’économie, le fédéralisme, la protection sociale, la santé, l’éducation, le rôle et les moyens de l’armée, les droits des femmes, voire la religion, rien ne paraît tabou. Enfin et surtout, les jeux ne sont pas faits de sorte que jusqu’au bout, le suspense demeure et que chacun a le sentiment qu’il s’agit d’une vraie compétition.
Dans le sens plus négatif :
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L'UE perdra la Turquie si elle ne l'admet pas d'ici 2023, dit Erdogan

Infographie : F. Descheeemaekere
[20minutes.fr]

L'Union européenne va «perdre» la Turquie si elle ne lui accorde pas l'adhésion d'ici 2023, a déclaré mardi le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, en déplacement à Berlin.

La Turquie a lancé officiellement en 2005 une procédure d'adhésion à l'Union européenne, mais le processus est à l'arrêt depuis plusieurs années en raison de l'opposition de certains pays membres et de l'absence de solution à la division de l'île de Chypre. C'est la première fois que le Premier ministre turc donne une idée du temps qu'Ankara est prête à consacrer au processus d'adhésion européen. Interrogé lors d'un débat, mardi à Berlin, sur la question de savoir si la Turquie ferait partie de l'Union européenne en 2023, Recep Tayyip Erdogan a répondu: «Ils ne nous mènerons probablement pas en bateau si longtemps.
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Les entreprises chinoises plus pessimistes quant aux perspectives économiques pour les 12 prochains mois


Infographie : F. Descheemaekere
Firms gloomier about economic prospects for next 12 months

[Chinadaily]

Chinese businesses' views about various economic issues became significantly more pessimistic in the third quarter, according to a survey from the international accounting firm Grant Thornton LLP on Thursday.

The gloomier outlook was the result of the current sluggish global economy and a slowdown in economic growth in China, the Grant Thornton International Business Report suggested. It said 11 percent of the businesses surveyed expressed optimism about the 12 months going out from the end of the third quarter of this year, down from the 33 percent that had expressed similar sentiments about the 12 months following the second quarter. The sustained downturn in the global economy and the rise of international trade protectionism have resulted in a gloomier business prospect for China," said Ed Nusbaum, CEO of Grant Thornton International. […] The International Monetary Fund, in its latest World Economic Outlook report, also expressed greater pessimism about the global economy, saying growth will be slower in the next two years.
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