lundi 29 octobre 2012

Les prêts étudiants américains font trembler l’économie

Infographie : F. Descheemaekere

[Le Figaro]

Dans un pays où le coût des études supérieures reste très élevé, l’endettement massif des étudiants commence à inquiéter. Des experts craignent que la situation mène à une crise d’ampleur comparable à celle des subprimes.

Les étudiants américains avaient massivement voté pour Barack Obama en 2008. Cette fois encore, ils vont peser sur l’élection présidentielle du 6 novembre. Pour les séduire, le candidat démocrate a promis de se pencher sur les prêts étudiants. La majorité des jeunes doit en effet emprunter pour faire face à des frais d’inscription en hausse constante. Quelques 10 % des nouveaux diplômés n’arrivent plus à rembourser leurs crédits dans une économie en crise. Le nombre de ces défauts ne cesse d’augmenter. Et les encours atteignent 1000 Milliards de dollars… La situation est telle que selon certains économistes, elle pourrait aboutir à une crise aux conséquences similaires à celle des subprimes. Aux États-Unis ,une année d’étude supérieure coûte entre 6000 $ et 50.000 $ par an. Des sommes élevées, que les institutions justifient par la qualité des infrastructures et par le «retour sur investissement» de telles formations, censées mener à des métiers lucratifs. Mais la crise de 2008 a fragilisé cette promesse.
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France : une croissance ralentie, des PME peu profitables


Infographie : F. Descheemaekere

[Fenêtre sur l'Europe]

L'économie française traverse une phase de ralentissement durable. Les PME, essentiellement tournées vers le marché domestique, souffrent davantage de ce contexte économique morose que les grandes entreprises, qui peuvent bénéficier de relais extérieurs de croissance, explique le Credit agricole dans une étude. 

La faible profitabilité des PME est leur principal handicap : elle entrave leur développement, avec un déficit d'investissement et d'innovation qui les empêche de grandir et de sécuriser leur avenir...
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En Espagne, avec un taux de chômage qui dépasse 25%, la misère économique s’aggrave encore



Infographie : F. Descheemaekere

Unemployment in Spain Exceeds 25%, Taking Economic Misery to New Levels

[The New York Times]

Though hardly a surprise, Friday’s report that Spain’s unemployment rate had surpassed 25 percent was bad news for a government that recently trumpeted a streamlining of its labor market rules.

The ranks of the unemployed swelled to 5.78 million people at the end of the third quarter, compared with 5.69 million a quarter earlier and 2.6 million four years ago, when Spain’s property bubble burst, the report said. The jobs data signaled a deepening recession and raised the likelihood that Spain would again miss budget targets agreed to with other euro zone countries. There was, however, one perversely positive element to the report: the labor picture is so bleak that it could help Prime Minister Mariano Rajoy make the case that Germany and other lenders cannot risk imposing further austerity measures on Spain’s economy in return for providing more European rescue funding. The dire jobs report “gives Rajoy more leverage in his European negotiations and is good ammunition to ask for more time to adapt,” said Federico Steinberg, an economist at the Elcano Royal Institute, a research organization in Madrid.
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La Grèce doit encore mener 150 réformes, selon un rapport provisoire de la troïka


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Monde.fr]

La Grèce va devoir encore mener à bien 150 nouvelles réformes de son économie, selon les recommandations du rapport provisoire des auditeurs mandatés par la troïka, rapporte dimanche 28 octobre l'hebdomadaire allemand Der Spiegel. 

Citant une version non définitive de ce rapport des experts de la troïka (Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne), le Spiegel précise qu'Athènes aurait deux ans de délai supplémentaire pour mener à bien les réformes exigées, mais que ce retard ûterait de 30 à 38 milliards d'euros. La Grèce a mené à bien 60 % des réformes qui lui avait demandées, selon le rapport cité par l'hebdomadaire. Quelque 20 % sont encore en discussion au sein du gouvernement, et les autres restent à programmer.
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Vers une sortie de l’Union Européenne ? L’inquiétude sur le Royaume-Uni grandit


Infographie : F. Descheemaekere

European Union Exit? Concerns Grow for Britain

[The New York Times]

When the European Union unexpectedly won the Nobel Peace Prize this month, the leaders of Germany, France and Italy spoke of their pride. But the British prime minister, David Cameron, maintained an awkward silence.

Before that, the British government said it wanted to exercise an opt out of an estimated 133 areas of European Union police and judicial cooperation to which it had once agreed. And Mr. Cameron supported a plan for a new budget for countries that use the euro (which Britain does not), something that would place his nation firmly in Europe’s outer tier. The prime minister has been hinting that he could hold a referendum on Britain’s relations with the union, and one newspaper reported recently that a senior cabinet minister wants Britain to threaten openly to leave the 27-nation bloc. There was no official denial of the report.
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L’UE, modèle multipolaire ?


Infographie : F. Descheemaekere

Par Pierre VERLUISE, Directeur du Diploweb.com. Enseigne la géographie politique au Magistère de relations internationales et action à l’étranger de l’Université Paris I Panthéon – Sorbonne. Directeur de recherche à l’IRIS. 

Géopolitique de l’Union européenne. Dans un monde multipolaire, la multipolarité condamne-t-elle l’Union européenne à l’impuissance ? La première partie de cette étude de P. Verluise montrera que sa multipolarité n’empêche pas l’Europe communautaire de pouvoir mettre en avant une œuvre considérable. La seconde pointera certaines faiblesses européennes en partie induites par la multipolarité.

LA montée en charge progressive du Traité de Lisbonne, depuis le 1er décembre 2009, n’impose pas lors des sommets internationaux une représentation unique de l’Union européenne (UE). Ancien commissaire européen au Commerce devenu directeur général de l’Organisation Mondiale du Commerce, Pascal Lamy le sait bien. Aussi a-t-il critiqué publiquement début 2010 la « représentation plurielle » des intérêts européens sur la scène planétaire. Il souhaiterait, par exemple, que les sept dirigeants européens susceptibles de participer aux prochains sommets du G20 s’expriment d’une seule voix [1]. L’Union européenne est, effectivement, un « modèle multipolaire » au sens de construction intellectuelle abstraite combinant plusieurs pôles.
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Le traité d’Amsterdam ou le meilleur second rôle de l’intégration européenne


Infographie : F. Descheemaekere

[Cafébabel]

Ce mois-ci, le Traité d’Amsterdam a fêté son quinzième anniversaire. Ratifié en octobre 1997, il propose de faire un pas de plus vers l’intégration européenne. Depuis toujours resté dans l’ombre du rôle principal, le Traité de Maastricht propulsé au rang de star de la construction européenne cinq ans plus tôt, le traité d’Amsterdam est devenu l’oublié des moments phares de l’UE. Et pourtant…

Le Traité d’Amsterdam s’est retrouvé dans la peau d’un figurant lambda de l’intégration européenne. À l’époque de sa ratification, la presse évoquait même une certaine déception quant à l’avancée des négociations entre chefs d’Etats. Selon Le Monde du 03 octobre 1997, « les Quinze signent le traité d’Amsterdam, dont ils admettent les insuffisances ». Cette désillusion générale au regard des résultats du sommet européen semble avoir enterré la notoriété du Traité.
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