jeudi 25 octobre 2012

Bruxelles veut consacrer 2,5 milliards d'euros à la lutte contre la pauvreté


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Monde.fr] 

La Commission européenne a proposé mercredi 24 octobre la création d'un fonds d'aide pour les millions d'Européens pauvres au sein de l'Union, qui serait doté de quelque 2,5 milliards d'euros jusqu'en 2020. Ce fonds, proposé dans le cadre du projet de budget pluriannuel pour la période 2014-2020, en cours de négociation, doit être approuvé par les Etats membres et par le Parlement européen.

Il permettrait de fournir une aide alimentaire aux plus pauvres, mais aussi des vêtements et des biens de première nécessité aux sans-abri et aux enfants dans les situations de "privation matérielle". Dans le cadre de programmes nationaux, le fonds supporterait 85 % du coût de l'aide, et les Etats membres prendraient en charge 15 %. […] La part de la population de l'Union n'ayant pas les moyens de s'offrir un repas avec viande, volaille ou poisson (ou l'équivalent végétarien) un jour sur deux s'élevait à 8,7 % en 2010, soit plus de 43 millions de personnes, et les premiers chiffres disponibles pour 2011 indiquent une détérioration de la situation. Au sein de l'UE, quelque 40 millions souffrent de "privation matérielle aiguë", c'est-à-dire dans l'impossibilité d'accéder à une quantité suffisante de denrées alimentaires de qualité appropriée.
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Les chômeurs allemands plus exposés à la pauvreté que leurs voisins


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Monde.fr]  

"Lorsque mon fils a eu besoin de lunettes, j'ai dû faire des économies de bouts de chandelles pour les lui acheter. En un an et demi, sa pointure est passée du 34 au 43, ce qui a fortement contribué à grever les finances du foyer. (...) A cette époque, il ne mangeait pas à sa faim." Extrait du rapport publié à la mi-octobre par la Conférence nationale de la pauvreté (Nationale Armutskonferenz, NAK) un groupement d'associations allemandes, ce témoignage anonyme d'une femme de 45 ans donne un visage inattendu à l'image flatteuse de la réussite économique allemande.

Cette mère célibataire touche des allocations chômage prévues par le plan Hartz IV (réforme du marché du travail adoptée en 2004), l'une des réformes les plus emblématiques entreprises par le chancelier Gerhard Schröder et qui auraient permis à l'Allemagne de conserver son rang en Europe et de réussir même en temps de crise financière. Les chiffres publiés récemment par Eurostat, l'institut de statistiques européen, montrent que les chômeurs allemands sont plus susceptibles que leurs voisins européens de basculer dans la pauvreté. Plus des deux tiers d'entre eux disposent d'un revenu inférieur à 952 euros mensuels, soit inférieur de 60 % du revenu médian allemand. Ce rapport entre le revenu d'un individu et le revenu médian national permet, en Europe, de définir un indicateur de "pauvreté relative". En-dessous de 60 % du revenu médian, un individu est dit "en risque de pauvreté".
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Deux Europe, deux Parlements


Infographie : F. Descheemaekere

[Slate.fr]

Jacques Attali est un des fondateurs de Slate.fr. Il en préside le conseil de surveillance. Economiste, écrivain, éditorialiste à l'Express, Président de PlaNet Finance. 

Pour que l'Europe puisse définir une stratégie de croissance, il lui faudra clarifier ses institutions. Par exemple, en ayant deux Parlements, un pour les 27, l'autre pour l'eurozone.

Si l’on veut que l’actuelle embellie sur les marchés financiers (qui donne l’illusion que l’euro est sauvé) ne soit pas qu’une parenthèse entre deux orages, il est urgent de retrouver le chemin de la croissance, et pour cela, de préciser la stratégie politique nécessaire. Aujourd’hui, on a seulement la certitude que les gouvernements de l’eurozone veulent que l’euro survive, sans perdre aucun de ses membres; et que la BCE fera ce qu’elle peut pour les y aider. Mais cette volonté, si elle est nécessaire, n’est pas suffisante: la croissance étant nulle et les déficits ne l’étant pas, le ratio dette/PIB ne peut qu’augmenter, dans tous les pays de l’eurozone, faisant remonter le coût des dettes publiques et discréditant toute politique de rigueur.
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La sécession, une idée neuve en Europe ?



[Les Echos]

L'Union européenne se débat pour éviter une sortie de la Grèce de la zone euro. Mais elle est en train de faire face à un autre risque de fragmentation qui menace l'intégrité même des 27 Etats nations qui la composent : la revendication de mouvements idenditaires voire sécessionnistes de plusieurs régions européennes. Un mouvement qui va à l'encontre de son objectif d'une intégration plus étroite du « petit cap géographique de l'Asie ».

Les coups de semonce se sont multipliés au cours des dernières semaines, confirmant un sentiment latent de nationalisme de plusieurs des grandes provinces européennes. En Flandre, l'Alliance néo-flamande, le parti séparatiste de Bart De Wever, a ainsi signé une importante victoire aux municipales du 14 octobre, notamment à Anvers. En Catalogne, des élections anticipées doivent avoir lieu le 25 novembre avec l'espoir, pour le président de la communauté autonome, Artur Mas, d'organiser un jour un référendum sur l'autodétermination de la « nation catalane ». Au Pays basque espagnol, les nationalistes de droite et de gauche se sont emparés le 21 octobre des deux tiers des sièges du Parlement régional. En Ecosse, le Premier ministre britannique, David Cameron, a accepté au début du mois l'organisation en 2014 d'un référendum sur l'indépendance.
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Gaz à effet de serre : l'UE bonne élève


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Figaro]

Les émissions de gaz à effet de serre de l'Union Européenne ont diminué de 18 % depuis 1990. En 2008, l'Europe s'était engagée à diminuer ses émissions de 20 % en 2020.

L'Union européenne bonne élève en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre ? Mercredi, Connie Hedegaard, la commissaire européenne à l'action pour le climat s'est félicitée des résultats publiés par l'AEE (Agence Européenne de l'Environnement). Avec une baisse de près de 18 % depuis 1990, elle est «en voie» de tenir ses engagements pour 2020 pris dans le cadre du «paquet climat énergie» adopté en 2008. Les 27 chefs d'État et de gouvernement de l'Union Européenne s'étaient notamment donnés pour objectif de réduire de 20 % leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020. Un résultat d'autant plus satisfaisant pour la commissaire que, souligne-t-elle, le PIB sur la même période a augmenté de 48 %. L'autre satisfecit vient également du respect des engagements pris auparavant dans le cadre du protocole de Kyoto, lorsque l'UE ne comprenait que 15 membres.
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Les États-Unis, le nouvel Eldorado des hydrocarbures grâce au schiste ?


Infographie : F. Descheemaekere
[La Tribune]

La production d'hydrocarbures américains progresse tellement que les États-Unis pourraient dépasser l'Arabie Saoudite et devenir le premier producteur mondial en 2020. Ce grâce au prix du baril élevé qui permet la rentabilité de la nouvelle méthode d'extraction des huiles et gaz de schiste par fracturation hydraulique.

Les États-Unis seraient-ils en passe de devenir le premier producteur mondial d'hydrocarbures ? Ils en prennent en tout cas le chemin, si l'on en croit les prévisions du département à l'Énergie américain qui inclut dans ses statistiques le "crude", mais aussi d'autres formes d'hydrocarbures sous forme liquide tels que les biocarburants.D'après le département à l'Énergie (EIA), la production devrait atteindre un record à 11,4 millions de barils par jour en 2013, faisant des États-Unis le deuxième producteur mondial derrière l'Arabie Saoudite qui devrait atteindre les 11,6 millions de barils par jour la même année. Rien que cette année, la production totale est sur les rails pour progresser de 7% par rapport à l'an dernier et atteindre une moyenne de 10,9 millions de barils par jour. Soit sa plus forte progression en un an depuis 1951, surprenant même jusqu'aux experts.
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Le ralentissement de l'économie chinoise semble avoir atteint son point le plus bas


Infographie : F. Descheemaekere

[Quotidien du Peuple]

La plupart des provinces, municipalités et régions autonomes de la Chine ont publié, mardi, leurs données sur la croissance du PIB pour les trois premiers trimestres, et selon les analystes, le récent ralentissement aurait atteint son point le plus bas pour la plupart d'entre elles, et dorénavant, l'économie du pays devrait entrer dans un cycle de développement plus stable.

La municipalité de Tianjin, en Chine du Nord, a rapporté la croissance du PIB la plus rapide, 13,9 % de janvier à septembre, grâce au développement rapide de son secteur tertiaire, selon le bureau local des statistiques. Presque toutes les régions ont enregistré une légère augmentation du rythme de croissance au troisième trimestre par rapport au deuxième, indiquant ainsi que leur économie sort du récent ralentissement. Les régions du Centre et de l'Ouest, dont la province du Hubei, la municipalité de Chongqing et la province du Yunnan, ont rapporté respectivement une croissance annuelle de 11,2 %, 13,8 % et 12,6 % du PIB pour les trois premiers trimestres par rapport la même période de l'année précédente, toutes ayant connu une croissance plus rapide que la croissance moyenne dans l'ensemble du pays.
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