mardi 23 octobre 2012

L'Europe, grande oubliée du débat américain


Infographie : F. Descheemaekere

[Libération]

De quoi a-t-on parlé ce lundi soir lors du dernier débat télévisé Obama-Romney qui devait être consacré à la politique étrangère ? 

Du chômage, des pauvres, des profs et même des technologies vertes…  Chaque fois qu’ils l’ont pu, Barack Obama tout autant que Mitt Romney sont revenus à leurs marottes de politique intérieure. Mitt Romney a même réussi à énumérer les cinq points de son « plan » pour « créer 12 millions d’emplois », sans même que le modérateur qui jouait le rôle du nain dormeur, ne fasse la moindre tentative pour le remettre sur les rails. Le reste du temps, il a tout de même été question des suspects habituels, qui accaparent les forces déclinantes de la diplomatie américaine: Syrie, Egypte, Libye, Iran, Irak, Afghanistan, Pakistan, Chine... […] Et l’Europe dans tout ça? Elle n'est pas loin de l'Australie dans la compétition pour le statut de continent le plus oublié de la soirée. Il aura pratiquement fallu attendre la toute dernière minute du débat pour que Romney y fasse une très rapide allusion,
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L’axe Franco-Allemand est-il mort ?


Infographie : F. Descheemaekere

Is the Franco-German Axis Kaput?

[Spiegel Online]

The most recent European Union summit exposed deep differences between German Chancellor Angela Merkel and French President François Hollande. Berlin wants Brussels to be bestowed with greater power over national budgets and Paris is calling for an end to austerity. The dispute threatens to intensify the euro crisis.

One of the age-old exercises in European politics is to transform even the most wonderful news into messages of discord. What is new is that the governments in Paris and Berlin are proving to be especially adept at this strange discipline. It was last Thursday evening in the somber government building in Brussels. The leaders of the 27 European Union countries had just convened for a crisis summit when German Chancellor Angela Merkel surprised them with a novel proposal. What if everyone at the summit would fly to Oslo together in December to jointly accept the Nobel Peace Prize, as a sign of European unity? The other European leaders' reactions were reserved. Italian Prime Minister Mario Monti said that it ought to be sufficient for the heads of the European Commission, European Council and European Parliament to make the trip. British Prime Minister David Cameron proposed sending a child from every member state to Oslo. Finally, though, the issue was decided when French President François Hollande rejected the idea of a joint trip altogether, when he said caustically: "I'm not an extra."
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En 2011, la dette publique a continué à progresser


Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

Les déficits sont en recul mais l’endettement des États progresse encore dans l’UE, selon les derniers chiffres de 2011 publiés par Eurostat.

L’institut d’études statistiques de l’Union européenne a publié, lundi 22 octobre, les données 2011 de la situation budgétaires des États membres. Selon Eurostat, le ratio de la dette publique par rapport au PIB a augmenté pour passer de 80% à la fin 2010 à 82,5% un an plus tard.  Au sein de la zone euro, le taux est passé de 85,4% à 87,3%. Les trois États les moins endettés sont l’Estonie (6,3% de son PIB), la Bulgarie (16,3) et le Luxembourg (18,3%). A l’autre bout du classement, la Grèce affiche toujours une dette publique record de 170,3% de sa richesse nationale, suivie par l’Italie (120,7)  et le Portugal (108,1%). La France se situe juste en dessous de la moyenne de la zone euro
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L’emploi dépasse l’environnement dans la première enquête Eurobaromètre à l’échelle régionale


Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

Le chômage et la situation économique sont les craintes principales des Européens à l’échelle régionale, reléguant les préoccupations environnementales au second plan (Eurobaromètre)

The Public Opinion in the EU Regions survey shows the priority and chief concern of Europeans across all EU regions is unemployment. The only exception deviation is found in parts of Germany. On average, 61% said unemployment is the most important issue for them in their region at the moment. In eight regions in Spain, Italy and Poland, the figure was as high as 91%. Unemployment is followed by the economic situation (32%) and health care (20%) as the leading concerns. Europeans who were the most concerned about the economic situation in their region lived in Slovenia and Cyprus. Healthcare was on the other hand high on the agenda in regions in Sweden, Poland, Ireland, Finland, Italy and Romania.
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Semaine européenne des PME: l’UE a besoin de plus de femmes entrepreneurs pour créer de la croissance et de l’emploi


Infographie : F. Descheemaekere
[Communiqué de presse Europa]

Le potentiel entrepreneurial des femmes n’est pas suffisamment exploité dans l’UE, qui a besoin de plus de femmes entrepreneurs pour créer de la croissance et de l’emploi. Tel était le principal message délivré aujourd’hui à Bruxelles lors du sommet de la semaine européenne des PME, dont l’objectif est d’encourager les femmes à envisager de créer et gérer leur propre entreprise, en général une petite ou moyenne entreprise (PME).

Alors qu’en Europe, la tendance est de faire en sorte que les économies nationales créent de la valeur ajoutée grâce aux services, le besoin de capital humain plus nombreux et plus qualifié ne fera qu’augmenter. C’est là que les femmes peuvent jouer un rôle essentiel. Leur faible proportion (34,4 %) parmi les personnes exerçant une activité indépendante en Europe indique que les femmes doivent être davantage incitées à devenir chefs d’entreprise. Ce potentiel humain considérable, actuellement inexploité, serait vital pour stimuler la croissance économique et créer des emplois en ces temps difficiles sur le plan économique. Si davantage de femmes étaient motivées à créer et gérer leur entreprise, cela pourrait générer de la croissance et de l’emploi dans l’ensemble de l’UE.
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Le top 10 des lobbys européens les plus improbables


[Euros du Village]

L’Union Européenne serait sous l’emprise des lobbys. C’est l’image qu’en ont nombre de ses citoyens. Mais attention, il y a lobby et lobby, dans le sens que certains prêteraient presque à rire. Du moins à sourire. Alors que ce jeudi 4 novembre seront décernés à Bruxelles les « European public affairs awards », qui récompensent les meilleurs initiatives en affaires publiques européennes, zoom sur quelques uns d’entre eux que les Euros ont sélectionné pour vous.

Qu’est-ce qu’un lobby ? La définition peut être chaotique. Mais dans un sens large, ce terme désigne toute entité représentant et défendant des intérêts. Ainsi, si dans l’imaginaire collectif, le lobbyiste travaille pour Philips Morris ou Montsanto, la définition convient tout à fait à l’écologiste de Greenpeace ou le représentant d’association de consommateurs. En dehors des grands classiques, que pouvons-nous trouver à Bruxelles ? De tout. Et parfois, cela peut prêter à sourire. Petite sélection.
- La Fédération Européenne de l’Industrie agroalimentaire pour Animaux domestiques -The European Pet Food Industry Federation (FEDIAF).Il n’y a donc pas que Nestlé ou Danone qui cherchent à protéger à leur manière les intérêts de nos assiettes à Bruxelles. Canigou, Royal Canin ou Whiskas sont là aussi.
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Jeremy Rifkin: "Nous devons réaliser la troisième révolution industrielle"


Infographie : F. Descheemaekere

[L’Express]

Jeremy Rifkin, économiste, professeur à la Wharton School de Pennsylvanie, conseiller de chefs d'Etats et de gouvernements, auteur de « La Troisième Révolution industrielle » éd. Les liens qui libèrent, 2012

Jeremy Rifkin nous livre son idée pour changer le monde: la troisième révolution industrielle. 

"Nous vivons la fin d'une époque fondée sur les énergies fossiles et entrons dans ce que j'ai nommé la troisième révolution industrielle, dont nous pouvons tous être acteurs. Il s'agit pour nous tous d'intégrer les énergies renouvelables dans le quotidien, à hauteur de 20%, d'ici à 2020.  […] L'Europe a de nombreux atouts pour réaliser cette troisième révolution industrielle. Et la France en particulier. Aucun pays ne connaît en effet mieux ce sujet. L'industrie de la construction y est excellente, l'Hexagone maîtrise aussi les technologies de stockage d'énergie, l'électronique, le transport et la logistique. Le point faible, en revanche, est son approche du business et de la gouvernance centralisée beaucoup plus marquée que dans d'autres pays européens.
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