mercredi 10 octobre 2012

Le Traité européen de stabilité budgétaire pour les nuls


Infographie : F. Descheemaekere

[Challenges]

L'Assemblée nationale a voté ce mardi pour le projet de loi autorisant la ratification du texte européen qui impose une règle d'or au niveau communautaire.

L'Assemblée nationale s'est prononcée mardi 9 octobre sur le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) au sein de l'Union économique et monétaire. Les députés ont voté par 477 voix pour, 70 contre, 21 abstentions. Neuf députés n'ont pas pris part au vote. Plus couramment appelé "traité budgétaire", il fixe les conditions d'une véritable règle d'or au niveau européen.
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Onze pays se rallient à la taxe sur les transactions financières


Infographie : F. Descheemaekere

[Les Echos]

L'Italie et l'Espagne ont rejoint la France et l'Allemagne dans leur souhait de créer une taxe sur les transactions financières. Au total, onze ministres des Finances de l'Union ont donné leur feu vert. Une bonne nouvelle pour François Hollande qui défend ce projet.

Le projet de créer une taxe sur les transactions financières n'est pas bloqué. Hier matin lors d'un nouveau tour de table entre les ministres des Finances de l'Union européenne à Luxembourg, onze Etats se sont déclarés favorables à cette taxe, soit un nombre suffisant pour permettre à la Commission européenne de lancer le projet. […] La Commission européenne, dont la proposition pour taxer les transactions d'actions et d'obligations à 0,1 % et les produits dérivés à 0,01 % dans tous les pays européens remonte à septembre 2011, reprend espoir. Elle a reçu les lettres formelles d'engagement de la France, de l'Allemagne, de la Belgique, de l'Autriche, du Portugal, de la Slovénie et de la Grèce. Et hier, l'Italie, l'Espagne, l'Estonie et la Slovaquie ont aussi promis d'envoyer très vite leur confirmation.
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Grèce : stupidité


[Coulisses de Bruxelles]

Jean Quatremer, auteur du blog "Coulisses de Bruxelles, UE", correspondant de Libération à Bruxelles depuis plus de vingt ans, l’un des meilleurs spécialistes de l’UE dans la presse internationale,  jette un regard europhile et sans concessions sur l'UE et ses acteurs.
 
Aujourd’hui, environ 25.000 Grecs ont protesté contre la visite d’Angela Merkel, la chancelière allemande, à Athènes, la première depuis le début de la crise de la zone euro. Pour ces manifestants, pas de doute : la responsable de leur situation dramatique est l’Allemagne, ce nouveau « Reich » accusé de saigner leur pays. 

Des drapeaux nazis ont été brandis, des manifestants ont même arboré l’uniforme de la Wehrmacht. Même si on ne sait pas combien de Grecs ont ainsi sombré dans l’outrance et si tous partageaient ce parallèle historique ignoble, ces images vont faire le tour du monde et surtout de l’Allemagne, n’en doutons pas. Cette démonstration, qui n’est pas une première depuis le début de la crise grecque (Merkel a souvent été caricaturée en Hitler), est intéressante par ce qu’elle révèle de la mentalité locale ou plutôt d’une certaine mentalité pour ne pas généraliser. Car on peut chercher dans les autres pays en difficulté financière, que ce soit au Allemagne, en Allemagne, en Allemagne, en Allemagne ou à Chypre, on ne trouve nulle part de telles démonstrations de germanophobie délirantes.
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Le sauvetage de l’euro a déjà coûté 1100 milliards


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Figaro]

Ce chiffre a été calculé par le Fonds monétaire international. Il inclut les renflouements d'États et l'aide de la Banque centrale européenne.

Européens, encore un effort si vous voulez garder votre monnaie. Tel est le message qu'adresse le FMI, dans son «Rapport sur la stabilité financière dans le monde» présenté ce mercredi à Tokyo. Tout en saluant «les efforts considérables de nouveau accomplis par les dirigeants» européens, José Vinals, le conseiller financier du Fonds, leur demande «d'accélérer le rythme» pour rétablir la confiance et «renforcer la cohésion de la zone euro». Financièrement, ces efforts sont certes d'ores et déjà considérables. Les experts du FMI ont calculé que depuis décembre 2009 les fonds publics engagés pour porter secours aux «pays de la périphérie» (Grèce, Irlande, Italie, Portugal et Espagne) s'élèvent à plus de 1100 milliards d'euros. Il s'agit d'une part des capitaux prêtés par le Fonds de soutien européen (FESF) et surtout par la Banque centrale européenne.
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Erasmus n'échappe pas à la politique d'austérité


Infographie : F. Descheemaekere

[Touteleurope]

Le budget prévu pour Erasmus pour tous s’élève à 19 milliards d’euros pour 2014/2020 mais la pérennité du programme pourrait être menacé par les restrictions qui pèsent aujourd'hui sur le budget européen.

Proposé par la Commission européenne le 23 novembre 2011, "Erasmus pour tous" est le nouveau programme de l’Union Européenne qui facilitera la mobilité des citoyens européens, dans les domaines de l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport. Plus simple et plus ambitieux, cette formule vise à rassembler les sept programmes existants (Erasmus, Leonardo, Erasmus Mundus…) en un programme unique et intégré à partir de 2014. Erasmus pour tous, un projet ambitieux avec cinq millions de bénéficiaires potentiels. Grâce au nouveau programme, la Commission européenne estime à cinq millions le nombre d’étudiants qui pourraient bénéficier d’une bourse Erasmus pour tous afin d‘étudier ou de suivre une formation à l’étranger, soit presque deux fois plus qu’actuellement. Un nouveau mécanisme de garantie de prêt, "Erasmus Master", serait aussi instauré.
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L’Union rêvée de l’Eurobaromètre


[Presseurop / De Volkskrant Amsterdam]

Les enquêtes d’opinion menées par la Commission européenne annoncent toujours un attachement massif des Européens à l'idée d'Union et semblent justifier les projets d’intégration. Cette manière de faire serait anecdotique, si elle ne risquait de creuser encore le fossé avec les citoyens, estime un chroniqueur néerlandais.

A Bruxelles, j’ai croisé récemment une des personnes en charge du fameux Eurobaromètre. Une de ces jeunes Européens plein de talent dont regorge le quartier européen de Bruxelles. Je lui ai demandé à brûle-pourpoint de bien vouloir m’expliquer pourquoi les résultats de l’Eurobaromètre se révèlent toujours si favorables à l’Europe. Les résultats de l’Eurobaromètre jouent un grand rôle. Sous l’égide de la Commission européenne, les tendances de l’opinion publique sont évaluées deux fois par an dans tous les Etats membres de l’UE. Dans les cocktails organisés à Bruxelles et dans les environs, on vous en rebat constamment les oreilles.
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L'Europe doit se résoudre à accepter la fermeture d'usines automobiles


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Monde]

Steven Rattner, ancien conseiller de Barack Obama pour le secteur automobile, expose les mesures qui ont permis aux USA de  sauver ce secteur de leur économie en 2009. Selon lui, le secteur automobile européen est confronté aux mêmes problèmes : surcapacité de production, coûts excessifs, manque de rentabilité. Mais à la différence de ce qui s’est passé aux Etats-Unis, les Européens ont été jusqu’ici incapables de résoudre cette crise. En effet, chaque pays d'Europe ne pense qu'à une chose : protéger ses propres emplois.
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