vendredi 28 septembre 2012

L’austérité en Europe est une folie


Infographie : F. Descheemaekere

Europe’s Austerity Madness

[The New York Times]

Paul Krugman est un économiste américain né en 1953. Depuis 1999, il fait partie des éditorialistes de pointe du New York Times. En 2008, il a obtenu le prix Nobel d'économie pour ses travaux sur la mondialisation. Professeur d'économie et de relations internationales à l'Université de Princeton, il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages sur le commerce et la finance internationaux. Depuis les années 1990, Paul Krugman a acquis une renommée internationale pour ses essais grand public qui font de lui un des économistes les plus influents de son époque.

So much for complacency. Just a few days ago, the conventional wisdom was that Europe finally had things under control. The European Central Bank, by promising to buy the bonds of troubled governments if necessary, had soothed markets. All that debtor nations had to do, the story went, was agree to more and deeper austerity — the condition for central bank loans — and all would be well.

But the purveyors of conventional wisdom forgot that people were involved. Suddenly, Spain and Greece are being racked by strikes and huge demonstrations. The public in these countries is, in effect, saying that it has reached its limit: With unemployment at Great Depression levels and with erstwhile middle-class workers reduced to picking through garbage in search of food, austerity has already gone too far. And this means that there may not be a deal after all. Much commentary suggests that the citizens of Spain and Greece are just delaying the inevitable, protesting against sacrifices that must, in fact, be made. But the truth is that the protesters are right.
Bookmark and Share

Les marchés se désintoxiquent des agences de notation


Infographie : F. Descheemaekere

[Les Echos]

La BCE ne tient plus compte de la note des agences donnée à certains Etats. Les investisseurs souhaitent aussi réduire leur dépendance, mais le détachement prendra du temps.

L'influence des agences de notation sur les marchés financiers commence à s'étioler. Un adversaire de taille se dresse notamment sur leur chemin : la Banque centrale européenne (BCE). L'institution vient de porter un coup à Moody's, Standard & Poor's et Fitch, en décidant, le 6 septembre, de suspendre le critère de la notation pour certains titres. Les emprunts d'Etat (espagnols, italiens, portugais ou irlandais) et autres papiers garantis par ces Etats continueront d'être acceptés au guichet de la Banque centrale pour ses opérations de prêt aux banques, quelle que soit leur note de crédit. Cette annonce est déterminante pour l'Espagne, qui est menacée de tomber dans la catégorie des dettes spéculatives chez Moody's, peut-être dès ce soir.
Bookmark and Share

Flou autour de la taxe européenne sur les transactions financières

Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

Le nombre d'Etats favorables au projet et l'utilisation du produit de la taxe posent encore problème. En France, le gouvernement dit pourtant qu'elle est "effective". 

Difficile de s'y retrouver. La taxe sur les transactions financières (TTF) aboutira-t-elle? A quelle échéance? Quelle sera l'assiette et donc le montant obtenu? Son produit sera-t-il en partie reversé au budget de l'UE pour 2014-2020? Paris et Berlin se battent depuis plus d'un an pour faire avancer ce projet. Mais ce n'est toujours pas fini. En septembre 2011, la Commission européenne a fait une proposition. Celle-ci prévoit une taxe avec un taux minimum de 0,1% sur les actions et obligations et de 0, 01% sur les produits dérivés et structurés. S
Bookmark and Share

L'union bancaire, ligne de fracture, selon des députés européens


Infographie : F. Descheemaekere

[Les Echos]

La création d'une union bancaire pour contribuer au règlement de la crise de la dette dans la zone euro pourrait conduire à une fracture au sein de l'Union européenne à 27, ont averti mercredi des élus allemands au cours d'un débat au Parlement européen qui a révélé de profondes tensions sur le sujet.

Début septembre, la Commission européenne a proposé que la Banque centrale européenne prenne en charge la supervision de la totalité des banques de la zone euro, première étape d'une union bancaire qui permettra, le cas échéant, aux différents pays membres de venir collectivement en aide au secteur.
Bookmark and Share

Automobile : l'insolente réussite Allemande

[latribune.fr] 

A l'heure où les constructeurs français font face à de nombreux défis, dans la difficulté, ceux d'outre-Rhin, à l'exception d'Opel, affichent une santé de fer. Quelles sont les raisons d'un tel décalage. Les Allemands ont-ils trouvé la recette miracle ?

"L'Allemagne était l'homme malade de l'Europe, elle est aujourd'hui guérie. Elle était réputée irréformable, elle a su se réformer." Cette phrase prononcée par Gerhard Schröder, ancien chancelier allemand, lors de l'université d'été du Medef le 31 août dernier, donne le ton. L'Allemagne, en difficulté au tournant de l'an 2000, a su changer, rebondir, pour être plus que jamais la première puissance économique de l'Europe. Et l'ex-chancelier est d'autant plus légitime que c'est sous sa gouvernance que l'impulsion du changement a été donnée. Le 14 mars 2003, précisément, lors d'un discours fleuve présentant l'Agenda 2010 devant le Bundestag. Et, naturellement, l'industrie automobile du pays, qui est l'un des piliers de l'activité et des exportations avec l'industrie de la machine-outil, a suivi la même trajectoire. A l'exception d'Opel, les autres constructeurs que sont le groupe Volkswagen, Porsche (aujourd'hui intégré au géant de Wolfsburg), Mercedes et BMW ont largement participé au renouveau allemand.
Bookmark and Share

L’ex-Allemagne de l’Est ne parvient pas à combler son retard


Inffographie : F. Descheemaekere

Demographics, economic power split Germany

[Deutsche Welle]

More than two decades after reunification, equality between eastern and western Germany remains elusive. A shrinking population as well as less economic power make it difficult for Germany's East to catch up.

Interior Minister Hans-Peter Friedrich began with the good news from the annual report on German unity. "Unemployment in eastern Germany has, fortunately, clearly fallen, and in the summer of 2012 reached its lowest point since German reunification," he said. There were some 869,000 unemployed people in the states that at one time made up East Germany, putting the unemployment rate at 10.3 percent. That, however, is still higher than the 6 percent unemployment rate in the rest of Germany. More than two decades after reunification, there are few differences between the former eastern and western states in many areas, such as education and health, but eastern Germany continues to lag behind the West when it comes to the economy, Friedrich said when presenting the report.
Bookmark and Share

Chine : recherche d’emploi plus difficile pour les jeunes diplômés


© Photo : F. Descheemaekere ©   

Job hunting gets tougher for grads

[China Daily]

China's graduating seniors will be busy job hunting this fall, but they may find the process more difficult than in previous years as the country grapples with the sluggish world economy.

"I have slim hopes of finding my ideal job, because the company I am fond of only has 10 job openings this year," said Tian Taiji, a student in the Jilin University class of 2013, based in Changchun, capital of northeast China's Jilin Province. Tian said that he and his classmates are facing a grim employment situation this year. "We have seen decreases in the number of new hires as well as in salaries," said Tian. International rating agency Standard & Poor's lowered China's economic growth forecast to 7.5 percent on Monday due to the slowdown in the world's second-largest economy, the ongoing eurozone crisis and slower-than-expected recovery in the United States.
Bookmark and Share