jeudi 27 septembre 2012

Dossier spécial : connaître et comprendre le pacte budgétaire


Infographie : F. Descheemaekere
[Fondation Robert Schuman]

Le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), plus connu sous le nom de pacte budgétaire européen, a été signé le 2 mars 2012 à Bruxelles par les chefs d'Etat et de gouvernement de 25 Etats membres de l'Union européenne (tous sauf le Royaume-Uni et la République tchèque). Il entrera en vigueur lorsque 12 Etats membres de la zone euro l'auront ratifié. Il s'appliquera aux Etats qui ne partagent pas l'euro comme monnaie, dès lors qu'ils l'auront, à leur tour, ratifié. Sa mise en œuvre est prévue pour le 1er janvier 2013. Avant les débats parlementaires français devant conduire à sa ratification par la France, la Fondation Robert Schuman vous propose un dossier spécial sur ce traité.
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Réchauffement climatique : 3,2% de PIB en moins et 100 millions de morts dans le monde d'ici à 2030


Infographie : F. Descheemaekere
[La Tribune]

Un rapport alarmant, publié mardi par l'organisation humanitaire DARA et commandé par 20 gouvernements tente à nouveau d'alerter sur les risques que représente le changement climatique. Selon ce rapport, 100 millions de vies humaines et 3,2% du PIB mondial seraient en jeu entre maintenant et 2030 si rien n'est fait.

Alors que la température moyenne augmente sous l'effet des gaz à effet de serre, les effets sur la planète, comme la fonte des glaces aux pôles ou la levée du niveau de la mer, devrait faire peser une menace en croissance constante sur les populations et sur l'économie, selon un rapport sur l'impact humain et économique du changement climatique dans 184 pays. Il est résultat d'une commande du Climate Vulnerable Forum (CVF), qui regroupe 20 pays menacés par les changements climatiques. Selon l'organisation humanitaire DARA, la pollution de l'air, la famine et les maladies qui résultent du changement climatique sont responsables chaque année plus de 5 millions de décès. Et, selon DARA, ce chiffre devrait atteindre les 6 millions de morts si rien de change dans nos pratiques polluantes.
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Automobile : les patrons de PSA et Renault inquiets pour l'avenir


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Parisien]

Les patrons des grands constructeurs français affichent leur pessimisme, alors que le Mondial de l'automobile ouvre ses portes au public ce week-end à la Porte de Versailles. Chacun de leur côté, Carlos Ghosn (Renault) et Philippe Varin (PSA Peugeot Citroën) font part ce jeudi de leurs inquiétudes concernant l'avenir de la filière automobile en France.

Le PDG de Renault, qui présente sa nouvelle clio IV au salon de l'Auto, part du constat dans «le Figaro» que le marché européen «devrait chuter d’environ 8% en 2012, alors que nous prévoyions une chute de 3% en début d’année, et de 6 à 7% en juillet. Malheureusement, nous ne voyons pas d’amélioration l’an prochain : le marché sera au mieux stable ou, plus probablement, légèrement en baisse». Un avis partagé par Philippe Varin dans «les Echos». Le patron de PSA estime que «la pression sur les prix reste forte», mais surtout que «le marché européen est surcapacitaire et va le rester.
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Un peu de répit pour l'appellation "château" des vins français


Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

La Commission a reporté "sine die" la décision sur l'autorisation pour les vins américains d'utiliser le terme "château" sur le marché européen. Paris est néanmoins isolé.

Depuis que l'affaire est portée dans l'espace public par la Fédération des grands vins de Bordeaux (FGVB), la France en a fait une question d'honneur. Paris cherche à bloquer un accord qui permettrait aux vins américains d'utiliser le mot "château" pour caractériser leurs productions. Pour la FGVB, cette possibilité entraînerait une « distorsion de concurrence ». En France et plus généralement en Europe, la mention "Château" désigne un vin produit dans des régions d'origine contrôlée, uniquement à base de raisins récoltés et vinifiés sur la propriété.
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L'Espagne craque de partout


Infographie : F. Descheemaekere

[L'Expansion.com avec AFP]

Une récession qui s'aggrave et des mouvements sociaux qui se durcissent sous le poids de l'austérité, des marchés qui s'affolent et la Catalogne qui menace de faire sécession: tout est réuni pour que le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, accepte enfin l'aide de l'Europe.

Le refus obstiné du premier ministre espagnol Mariano Rajoy de solliciter l'aide de l'Europe touche probablement à sa fin. Les difficultés ne cessent en effet de se multiplier dans le pays et la pression des marchés est repartie de plus belle. Le taux d'emprunt à 10 ans est repassé mercredi au dessus de la barre des 6%. Et la Bourse de Madrid abandonnait 3,92%, entraînant les autres places européennes dans son sillage. A Paris, le CAC 40 a par exemple cédé 2,82% à 3.414,84 points, tandis que Francfort sombrait de 2%. "Nous assistons à une succession de mauvaises nouvelles en Espagne
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Le problème aux Etats-Unis, ce sont les inégalités


Infographie : F. Descheemaekere

[Slate.fr]

Avec 11 graphiques, Mother Jones veut montrer «ce qui ne va pas aux Etats-Unis». La réponse est dans le titre «C'est les inégalités, imbécile», une expression détournée du célèbre slogan officieux de la campagne de Clinton de 1992 («C'est l'économie, imbécile»).

Les graphiques donnent des informations édifiantes: les 10% des Américains les plus riches détiennent les deux tiers du patrimoine des Américains. Les 20% les plus riches détiennent plus de 80% de la richesse du pays. Un PDG gagne en moyenne 185 fois plus qu'un ouvrier. Alors qu'en 1945, les millionnaires étaient taxés à hauteur de 66%, en 2010, ils ne sont taxés qu'à 32,4%, à la suite notamment des réductions d'impôts mises en place par George W. Bush. Mother Jones donne des précisions sur qui sont les 1% les plus riches.
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Chine : l'appel aux réformes


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Monde]

Lorsqu'il était gouverneur de la province du Guangdong à la fin des années 1970, Xi Zhongxun, qui avait mené la lutte révolutionnaire aux côtés de Mao un demi-siècle plus tôt, fit un constat : il faut s'ouvrir pour prospérer. Il fut de ceux qui portèrent ce conseil à Deng Xiaoping, l'homme à qui la Chine doit d'être, trois décennies plus tard, la deuxième économie de la planète.

Son fils, Xi Jinping, serait bien inspiré de suivre l'enseignement paternel. A la veille de sa montée à la tête du parti unique, dans quelques semaines, et de l'Etat chinois, au printemps 2013, les appels à une nouvelle vague de réformes économiques se multiplient. L'éventail s'étend de la suggestion bienveillante à la critique acerbe, avec pour point commun de s'interroger sur la mainmise de l'Etat. Sa puissance était le moteur des réformes et la clé du succès chinois voilà une décennie, lorsque Hu Jintao et Wen Jiabao sont arrivés aux affaires. Son omniprésence est aujourd'hui devenue une charge pour la croissance. L'équipe sortante a su investir dans les infrastructures, essentielles, et le logement social, des projets qui ont contribué à la traversée maîtrisée de la tempête des cinq dernières années.
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