vendredi 21 septembre 2012

La Chine et l'UE proclament leur rejet du protectionnisme


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Nouvel Observateur]

La Chine et l'Union européenne se sont prononcées jeudi contre le protectionnisme et Pékin s'est engagé à continuer à investir dans la dette européenne et à oeuvrer à la réduction des gaz à effets de serre.

Pour ce 15e sommet entre la deuxième puissance économique mondiale et le premier bloc commercial, le Premier ministre chinois, Wen Jiabao s'est attaché à apaiser la tension avec ses partenaires européens, irrités ces derniers temps par certaines pratiques commerciales chinoises. "Nous poursuivons tous deux des politiques économiques et commerciales libres et ouvertes, rejetons le protectionnisme en matière de commerce et oeuvrons pour faire avancer la mondialisation économique", a déclaré Wen Jiabao devant des responsables du monde des affaires. La conférence de presse pour les journalistes a été annulée, après un désaccord entre l'UE et la Chine sur les modalités de son déroulement. La Chine voulait la liste des journalistes présents et se réserver le droit d'en refuser certains, a expliqué un responsable européen, ce que l'UE a refusé. "Ces derniers mois, la Chine a continué à investir dans les obligations de la zone euro et dans les titres émis par le Fonds européen de stabilité financière (FESF)", a souligné le chef du gouvernement chinois.
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L'économie irlandaise en panne


[La Tribune]

L'économie irlandaise n'a pas créé de croissance au deuxième trimestre, après une lourde chute de 0,7 % au trimestre précédent. Le modèle du "tout export" montre ses limites.

L’Irlande fait du surplace. L’économie de l’île verte n’a pas progressé au deuxième trimestre 2012, loin des rêves des économistes qui tablaient en moyenne sur une progression de 0,7 % du PIB irlandais entre avril et juin.
Modèle économique bancal
Mais, conséquence des plans mis en œuvre après l’appel du pays au Fonds européen de stabilité financière (FESF), l’économie irlandaise est bancale.
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Belgique : un paradis fiscal pour le capital, un enfer fiscal pour le travail


[Coulisses de Bruxelles]

En pleine polémique sur les projets d’exil fiscal de Bernard Arnaud, un bureau d’étude du PS francophone, l’Institut Émile Vandervelde, s’est livré, la semaine dernière, à un calcul ravageur pour la fiscalité belge : si Mitt Romney, le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine, se domiciliait en Belgique, il ne paierait pas 2,4 millions d’euros d’impôts (sur un revenu de 21 millions de dollars déclaré en 2010), mais 200.000 euros ! Douze fois moins très exactement…

Selon l’Institut socialiste, « 95 % des revenus réels de Mitt Romney échapperaient à l’impôt sur les personnes physiques, en toute légalité, grâce notamment à l’exonération des plus-values, le précompte mobilité libératoire et l’absence de transparence sur les revenus du capital ». Un autre exemple, tout aussi révélateur, révélé par Marco Van Hees, agent du fisc belge et militant du PTB (maoïste), dimanche, lors de l’émission Mise au point, sur la RTBF : les sociétés financières contrôlées par le milliardaire belge Albert Frère n’ont payé que 152 euros d’impôts sur 3,3 milliards de bénéfice…
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Intégration européenne : Londres et l’UE proches du point de non-retour


Infographie : F. Descheemaekere

[Presseurop / The Guardian Londres]

José Manuel Barroso, Herman Van Rompuy et aujourd'hui, un groupe de onze ministres des Affaires étrangères, tout le monde semble considérer que la solution pour sortir de la crise passe par une plus grande intégration. La Grande-Bretagne, elle, continue de faire bande à part, et le fossé qui la sépare de l'UE risque bien de devenir infranchissable, écrit le spécialiste des questions européennes du Guardian. 

Il est impossible de savoir quand et comment tout cela va se terminer. Mais au fil des semaines, alors que l’Europe s’enlise dans sa crise la plus grave, il devient de plus en plus évident que la Grande-Bretagne et le reste de l’Union européenne s’orientent dans des directions nettement différentes. Les esprits y ayant été préparés par près de trois ans de crise de l’euro, Berlin réclame depuis des mois que l’on revienne sur les traités de l’UE afin de favoriser une grande mise en commun – ou un abandon, c’est une question de point de vue – de la souveraineté nationale pour ouvrir la voie à fédéralisation de la zone euro. Cela reviendrait à mettre en place un gouvernement central pour dix-sept pays, et peut-être plus, qui se verrait doté de pouvoirs dans le domaine fiscal et budgétaire. Ce dont Londres ne veut pas entendre parler.
Isolement de Londres
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Comparatif : le coût des études supérieures en Europe


Infographie : F. Descheemaekere

[Touteleurope]
 

Les Européens, pas tous égaux devant l'accès aux études supérieures ? C'est ce que révèle une étude publiée ce mois par la Commission européenne, plus précisément par Eurydice, son réseau chargé d'informer sur les systèmes éducatifs et d'analyser les politiques éducatives en Europe.

L'étude présente en effet le montant des frais d'inscription à l'université, en 1er et 2ème cycle, ainsi que celui des aides accordées aux étudiants, sur critères sociaux et sur le mérite, dans 24 Etats membres de l'Union européenne (les données pour l'Espagne, le Luxembourg et les Pays-bas n'étant pas disponibles) pour l'année universitaire 2011/2012. Des données, reprises dans le comparatif ci-dessous, qui font état de situations très variables en fonction des pays. [...] Les différences d'un Etat membre à un autre sont flagrantes !
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La consommation de carburant pourrait être divisée par deux d’ici 2030 selon l’AIE

Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

La consommation de carburant pourrait être divisée par deux en 20 ans si les politiques adéquates sont mises en place, même si le nombre de voitures en circulation dans le monde devrait doubler. C’est ce qu’a annoncé l’Agence internationale de l’énergie.

Increased demand from transport, which currently accounts for one-fifth of global final energy consumption, is expected to make up all future growth in oil use worldwide, the IEA predicted in a two reports published on Wednesday (19 September). The reports did, however, identify a “massive potential” to reduce demand for transport fuel even if the number of cars were to double by 2050. One of the reports looks at the available transport technologies (Technology Roadmap: Fuel Economy of Road Vehicles), while the other (Policy Pathway: Improving the Fuel Economy of Road Vehicles) examines the changes needed in policies which would stimulate technology. The IEA presents fuel efficiency as one of the main tools for curbing the world's dependency on oil, which has become increasingly costly in recent years.
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Quelles voitures les Européens conduiront-ils en 2030 ?

Infographie : F. Descheemaekere
What will Europeans be driving in 2030?

[Euractiv]

Car manufacturers envision a mostly electrified European market by 2030, in which car sharing schemes will have taken off in city centres, new mobility operators will offer multiplatform transport packages, and the age of ‘the prosumer’ could be upon us.

But for now, they are staying focused on the bottom line. “We can imagine a world [by 2030] where the majority of cars will be plugged in, and some form of hybridisation will be the dominant technology,” Ayoul Grouvel, head of Peugeot electric vehicles projects, told EurActiv. Peter Mock, an environmental scientist at the International Council for Clean Transportation, agreed. “By 2030 we’ll all be driving hybrids,” he said. “We will already be in the phase where you go one step further, [with] an increasing number of electric cars in Europe.” “The advantages of hybrids are obvious,” Grouvel said. “You can go where you want with zero emissions in city centre. It is the best of both worlds but the drawback is cost. We have 10 years to reduce that.” Within 20 years,  emerging markets in India and Africa are expected to be driving major growth in the world’s car industry, while new mobility operators in mega-cities will sprout, offering multiplatform transport packages that utilise electric cars, bikes and public transport.
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