mardi 18 septembre 2012

Les ministres de la zone euro comptent lâcher du lest

Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

La zone euro pourrait chercher des alternatives à l'austérité pour résoudre la crise de la dette souveraine. Les ministres des finances envisagent en effet d'accorder à la Grèce plus de temps pour atteindre ses objectifs de réduction du déficit budgétaire, après que des concessions similaires ont été accordées au Portugal la semaine dernière.

Quelques jours après le feu vert de la Cour constitutionnelle allemande pour la ratification du pacte budgétaire et du MES, des élections qui se sont curieusement déroulées sans heurts aux Pays-Bas et l'annonce d'un programme d'achat d'obligations sans précédent, les ministres européens des finances ont enfin pu souffler un peu lors de leur réunion à Chypre. À Chypre, la directrice du FMI, Christine Lagarde, a expliqué qu'il faudrait sans doute accorder plus de temps à la Grèce pour mettre en place les réformes mentionnées dans le programme de renflouement, conformément à ce qu'Athènes avait demandé. La Grèce aura plus de temps pour rembourser ses dettes aux prêteurs internationaux, mais ne recevra pas plus d'argent, a confirmé la ministre autrichienne des finances, Maria Fekter, lors d'une interview publiée dimanche (16 septembre).
Bookmark and Share

Tout savoir sur le pacte budgétaire


Infographie : F. Descheemaekere

[La Lettre de la Fondation Robert Schuman]

Pour tout savoir sur le pacte budgétaire, la Fondation Robert Schuman publie une note explicative sur le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG).
Bookmark and Share

L'Europe soulagée mais pas sauvée


Infographie : F. Descheemaekere

[Slate.fr]

Feu vert de la Cour constitutionnelle allemande, victoire des pro-traités aux Pays-Bas, projet de fusion EADS-BAE... La semaine dernière a été féconde en bonnes nouvelles pour le continent, mais la crise n'est pas finie.

Pour la première fois depuis le début de la crise dite des dettes souveraines, nous venons de vivre une bonne semaine pour l’Europe. Qu’on en juge!  Tout avait commencé avec Mario Draghi et son annonce de rachat de titres des Etats en difficulté, en tant que de besoin. Traduction concrète d’une annonce antérieure selon laquelle la Banque centrale européenne ferait reculer la spéculation contre la zone euro. Puis il y a eu successivement: la décision de la Cour suprême allemande, les fameux juges de Karlsruhe, validant le mécanisme européen de sécurité, acceptant donc la solidarité qu’il implique et renvoyant les adversaires allemands de l’euro à leurs incantations. Il y eu aussi, en milieu de semaine, le surprenant et bienvenu discours du président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso, qui s’est soudain souvenu qu’il disposait d’un poste important.
Bookmark and Share

L'Union bancaire sème la zizanie en Europe

Infographie : F. Descheemaekere
[L'Expansion.com avec AFP]

La France et l'Espagne veulent avancer très vite sur le projet de supervision bancaire, mais l'Allemagne comme la Suède freinent des quatre fers.

Le projet de supervision bancaire a suscité de vifs débats samedi, entre ministres européens des Finances réunis à Chypre: le volontarisme de la France ou de l'Espagne, qui souhaitent le voir aboutir dès janvier, s'est heurté à une Allemagne frileuse et une Suède frondeuse. Les ministres ont débattu pendant trois heures de la proposition de la Commission européenne, qui prévoit d'accorder à la Banque centrale européenne (BCE) la responsabilité de surveiller les 6.000 banques de la zone euro. L'instauration d'une supervision commune avait été définie comme la condition pour que le futur fonds de sauvetage permanent de l'Union monétaire, le MES, puisse prêter directement aux banques, sans passer par les Etats. Un dispositif très attendu par l'Espagne, qui craint que sa dette n'explose sous le poids de la recapitalisation de son secteur bancaire en difficulté.
Bookmark and Share

L'euro, une révolution pour le meilleur et pour le pire


Infographie : F. Descheemaekere
[Le Figaro.fr]

En l'espace de dix ans, la devise européenne est devenue la première monnaie fiduciaire au monde, pourtant ce qui perdure en Europe, c'est l'image d'un euro fauteur de vie chère.

Comme la flèche du temps, «l'euro est irréversible». C'est Mario Draghi, le président de la BCE, qui l'affirme. Les marchés financiers ont apprécié ce ton martial et on a pu le constater cet été, où la zone euro a retrouvé de l'espoir. Mais il s'agit bel et bien d'une pétition de principe. Le successeur de Jean-Claude Trichet ne s'est jamais lancé dans une véritable démonstration à l'adresse du grand public. Dommage. Et pourtant Mario Draghi, qui, de sa belle signature à la simplicité enfantine, paraphe chaque billet émis par la BCE, pourrait se prévaloir de solides arguments. En l'espace de dix ans, la devise européenne est devenue la première monnaie fiduciaire au monde.
Bookmark and Share

Cette banque chinoise qui veut acheter un établissement français ou allemand


[latribune.fr]

China Construction Bank (CCB) cherche à investir dans le secteur bancaire européen. Son budget: 15,8 milliards de dollars...

China Construction Bank, deuxième banque chinoise, est prête à débourser près de 16 milliards de dollars pour racheter une banque européenne. C'est ce que révèle ce lundi le Financial Times, qui cite le patron du groupe chinois, Wang Hongzhang. Ce dernier précise détenir 15,8 milliards de dollars de capital pour cette acquisition qui pourrait éventuellement porter sur 30 à 50% des parts d'un grand établissement bancaire. RBS, Commerzbank? "Nous étudions le meilleur choix possible", a-t-il confié au quotidien financier. Pour lui, le mieux serait une banque britannique, allemande ou française. Elle serait présente à l'étranger mais pas trop étendue, de façon à limiter les "obstacles culturels". Une bonne cible?
Bookmark and Share

Le Japon veut abandonner l’énergie nucléaire d’ici 2030


Infographie : F. Descheemaekere

Japan aims to abandon nuclear power by 2030s

[The Asahi Shimbun AJW ]

Japan's government said it intends to stop using nuclear power by the 2030s, marking a major shift from policy goals set before last year's Fukushima disaster that sought to increase the share of atomic energy to more than half of electricity supply.

Japan joins countries such as Germany and Switzerland in turning away from nuclear power after last year's earthquake unleashed a tsunami that swamped the Fukushima No. 1 plant, causing the worst nuclear crisis since Chernobyl in 1986. Japan was the third-biggest user of atomic energy before the disaster. In abandoning atomic power,
Bookmark and Share