mercredi 12 septembre 2012

La Cour constitutionnelle allemande valide le mécanisme européen de stabilité


Infographie : F. Descheemaekere
[Le Figaro.fr]

La Cour constitutionnelle allemande a autorisé aujourd'hui l'adoption par Berlin des derniers mécanismes de sauvetage de la zone euro, levant une incertitude majeure sur la gestion de la crise financière.

Les huit juges suprêmes ont donné leur feu vert au président allemand Joachim Gauck pour signer les textes de loi sur le futur fonds de secours MES et le Pacte de stabilité.
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La Troïka donne de l'air au Portugal asphyxié par l'austérité


Infographie : F. Descheemaekere

[Les Echos]

Les créanciers internationaux ont accepté de donner plus de temps au Portugal pour réduire son déficit, devant la difficulté d'assainir ses finances publiques en pleine récession.

Les créanciers du Portugal ont dû se rendre à l'évidence : la bonne volonté ne suffit pas pour réduire le déficit public. Malgré une application zélée du programme d'austérité et de réformes concocté en échange d'un plan d'aide de 78 milliards d'euros, la récession -la pire depuis les années 1970 (-3,3%) -éloigne inexorablement le Portugal de ses objectifs budgétaires. Ceux-ci ont donc été assouplis au terme de la cinquième évaluation de la Troïka (UE, BCE, FMI) : Lisbonne doit maintenant ramener son déficit à 5% du PIB cette année, 4,5% l'année prochaine, quand le pays sera encore en récession (-1%), et 2,5% en 2014 contre 4,5% en 2012 et 3% en 2013 auparavant, a annoncé le ministre portugais des Finances, Vitor Gaspar. Le Portugal a sombré dans un cercle vicieux :
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"L'Europe n'a jamais avancé autant que pendant cette crise"


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Monde.fr]

Alors que la décision des huit juges de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe est attendue mercredi 12 septembre et menace de bloquer le Mécanisme européen de stabilité (MES) et le pacte budgétaire, Olivier Pastré, professeur d'économie à Paris VIII, juge que de nombreuses avancées sont toutefois à mettre au crédit du contexte économique et de ses incertitudes.

Après des mois de crise à Athènes, Madrid et Rome et des négociations aux quatre coins de l'Europe pour résoudre la crise, comment en arrive-t-on à Karlsruhe et à un possible blocage ?
Pour bien comprendre la situation actuelle, il faut retenir qu'il y a une forte hétérogénéité entre les pays de la zone euro qui fait qu'elle n'est pas, ex ante, une zone monétaire optimale. Par ailleurs, le traité de Nice qui a, de façon absurde, élargi les frontières avant d'approfondir la gouvernance, rend difficile tout pilotage à vingt-sept. Malgré ces handicaps de départ, depuis plus de cinq ans, la crise a obligé tout le monde à faire des efforts et à rapprocher les points de vue. L'Europe n'a jamais avancé autant que pendant cette crise !
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Pays-Bas : L’Europe enflamme le débat électoral


Infographie : F. Descheemaekere

[Presseurop / Libération]

A la veille des législatives du 12 septembre, l’austérité et la précarisation de la société néerlandaise renforcent le sentiment anti-européen et la volonté de ne plus payer pour les autres pays membres.

Peter a le cheveu blond et plutôt long ; son complet sombre est impeccable. Bon père de famille, il emmène chaque matin sa fille à l’école, qui se tient debout sur le porte-bagages de son vélo. Ensuite, il se rend en sifflotant à son travail, une société de trading financier du centre-ville d’Amsterdam… Un job stressant où il voit passer la crise de près. "Quand je lis que les Pays-Bas sont un îlot de prospérité, un pays heureux avec le plus faible [taux de] chômage d’Europe, ça me fait sourire", dit-il. Derrière la carte postale, il y a la réalité : la crise financière de fin 2008 s’est prolongée dans celle de la zone euro. Le contribuable néerlandais regrette d’autant plus d’avoir à mettre la main à la poche pour sauver la Grèce ou l’Espagne que la crise a des effets tangibles sur son quotidien. "A Amsterdam, vous ne verrez pas de gens qui dorment dans la rue comme à Paris, mais ça ne veut pas dire que personne ne galère", assure Peter.
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Les eurodéputés adoptent la directive sur l’efficacité énergétique


Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

Les Etats, à travers leurs bâtiments publics, comme les industriels, sont mis à contribution. Mais leurs efforts ne suffiront sans doute à atteindre 20% d'économies d'énergie en 2020.

Réunis en session plénière le 11 septembre, les députés européens ont entériné l’accord trouvé en juin avec les gouvernements européens. D’ici à 2020, l’UE compte réduire sa consommation d’énergie de 20%. Pour espérer atteindre cet objectif, les Etats devront rénover 3% de leur parc de bâtiments publics chaque année. L’effort est réparti au fil du temps : les travaux porteront dans un premier temps sur les constructions de plus de 500 m2, avant d’élargir la rénovation aux bâtiments de plus de 250 m2 à partir de juillet 2015. Au cours des négociations, les Etats se sont employés à réduire l’ambition de ce chantier, qui devait initialement concerner les logements sociaux et les bâtiments appartenant aux collectivités locales. Finalement, l’obligation de réhabilitation thermique ne couvre que le parc dont l’Etat central est propriétaire.
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Le plan de Soros pour sauver l’euro : « L’Allemagne doit prendre le leadership ou bien se retirer »


Infographie : F. Descheemaekere
'Germany Must Lead or Leave' : George Soros' Plan to Save the Euro

[Spiegel Online]

Germany has the potential to either save the European Union and the euro or destroy both -- so it must either lead or exit the common currency zone. What can't happen is further waiting, star investor George Soros writes in an essay for SPIEGEL ONLINE. A role as a "benevolent hegemon," he argues, would be better than leaving the euro. 

The fate of the euro will be decided in Germany. That's what legendary investor George Soros writes in an essay this week published first by the New York Review of Books and later by SPIEGEL ONLINE in Germany. The 82-year-old believes that Germany either needs to be convinced or pushed to take greater action. And he argues that the country must either lead as a "benevolent hegemon" or leave the euro. Soros, a native of Hungary, has emerged as one of the leading critics of the German government's policies in addressing the euro crisis.[...]
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L'UE envisage de réduire l'utilisation des biocarburants


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Nouvel Observateur]

Accusée par les ONG d'avoir encouragé sans discernement le recours aux biocarburants, le Commission européenne envisage de réviser ses objectifs en plafonnant l'utilisation des biocarburants qui ont un fort impact sur l'affectation des sols, selon un projet de loi vu par l'AFP. 

En 2009, l'UE s'était fixée l'objectif ambitieux que les énergies renouvelables représentent d'ici 2020 10% de la consommation d'énergie du secteur des transports. Or, cette législation n'avait pas pris en compte les conséquences néfastes du boom de certains biocarburants sur l'affectation des sols --déforestation, pénuries de céréales...-- qui sont aujourd'hui vivement dénoncées par les ONG environnementales et de développement ou par l'ONU.
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