lundi 10 septembre 2012

Est-ce ainsi que finit l’euro ?


Infographie : F. Descheemaekere
Is this how the euro ends?

[The Washington Post]

Here’s how it was supposed to go: Greece first. Then, perhaps, Portugal and Ireland. If things got really bad, Spain. If the world -- or, more precisely, the euro -- was coming to an end, Italy. It was not supposed to go Greece and then Italy. No one was prepared for that. 

The markets weren’t prepared for that.  And so the markets are falling. The Dow is down 290 points. The Stoxx 50, a blue-chip index for the euro zone, is down 2.5 percent. Italy’s borrowing costs have skyrocketed. The Euro has plunged. The problem, put simply, is that Italy is both too big to fail and too big to save. It’s the eighth-largest economy in the world. At $2 trillion, it’s about seven times as large as Greece’s $300 billion economy. France and Germany’s banks alone have $600 billion in exposure to Italian debt. But Barclay’s says Italy is “now mathematically beyond the point of no return.” Silvio Berlusconi might be out, but changing governments does not change arithmetic.
Bookmark and Share

Paul Krugman : “L’euro est une construction bancale”


Infographie : F. Descheemaekere

[Presseurop / L’Express]

La monnaie unique paye aujourd’hui ses défauts de conception. Mais c’est en autorisant un peu d’inflation, et non en poursuivant une politique d’austérité uniforme, que l’Europe sortira de la crise, estime le prix Nobel d’économie.

Paul Krugman est un économiste américain né en 1953. Depuis 1999, il fait partie des éditorialistes de pointe du New York Times. En 2008, il a obtenu le prix Nobel d'économie pour ses travaux sur la mondialisation. Professeur d'économie et de relations internationales à l'Université de Princeton, il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages sur le commerce et la finance internationaux. Depuis les années 1990, Paul Krugman a acquis une renommée internationale pour ses essais grand public qui font de lui un des économistes les plus influents de son époque.

Votre livre Sortez-nous de cette crise ... maintenant ! est un plaidoyer contre la rigueur et le dogme de la lutte antidéficit. D'après vous, l'Europe s'est trompée de bataille ?
Au commencement était la Grèce. Personne ne peut nier qu'Athènes avait un problème de discipline budgétaire et porte de grandes responsabilités dans ses déboires. Mais, dans la panique, on a transformé ce pays en explication par défaut de la crise européenne. Il cadrait parfaitement avec la tendance naturelle des banques centrales à serrer la vis et à accuser le laxisme social et budgétaire d'être à l'origine des problèmes de la zone euro. Il reflétait aussi le dogmatisme des Allemands, toujours prompts à reprocher aux autres de ne pas égaler leur vertu. C'est oublier à quel point le cas de la Grèce est unique, isolé.
Bookmark and Share

Niveau de vie: ce qu'il faut savoir sur les inégalités en France


Infographie : F. Descheemaekere

[L'Expansion.com avec AFP]

Après avoir stagné en 2009, le niveau de vie des Français a baissé en 2010, selon une étude de l'Insee publiée vendredi. Seuls les plus aisés échappent à cette tendance négative.

Une étude de l'Insee révèle qu'après avoir quasiment stagné en 2009 à cause de la crise, le niveau de vie des Français a baissé en 2010. Ce qu'il faut en retenir...
Le niveau de vie d'un ménage sur deux est inférieur à 1610 euros par mois. Le "niveau de vie" se calcule en divisant les revenus du ménage par le nombre de personnes qui le composent mais en tenant compte des économies d'échelle (un seul réfrigérateur...) et du fait que les enfants consomment moins que les adultes. Cette notion permet de comparer des ménages de taille différente.

Bookmark and Share

Les citoyens ont une vision plus positive de l'UE, selon un dernier sondage baromètre


Infographie : F. Descheemaekere
[Fenêtre sur l'Europe]

L'opinion publique vis-à-vis de l'Union européenne s'est nettement améliorée, révèle un sondage Eurobaromètre commandé par le Parlement européen et publié ce jeudi. Une majorité de personnes interrogées considère le Parlement européen comme étant l'institution qui représente le mieux l'Union, et les élections européennes comme le meilleur moyen de faire entendre leur voix.

"Les résultats sont encourageants", a déclaré le Président du PE, Martin Schulz, en commentant le sondage Eurobaromètre. "La crise économique et financière actuelle montre que nous avons besoin de solutions au niveau supranational. L'Union européenne est un projet unique dans le monde entier avec des pouvoirs législatifs qui peuvent offrir de telles solutions, là où les mesures individuelles au niveau de chaque État ne suffiraient pas", a-t-il dit, ajoutant que "les citoyens reconnaissent ce principe".
Bookmark and Share

UE 27 Disparités interrégionales : la réduction est-elle un objectif inatteignable en période de crise ?


Infographie : F. Descheemaekere
[Diploweb]

Par Marjorie JOUEN, Conseillère bénévole de Notre Europe. Chef de cabinet adjointe de la Présidente du Comité des Régions (Bruxelles). Auteur de La politique européenne de cohésion.

Le nouveau programme d’Histoire-Géographie en Première compte un thème - L’Union européenne : dynamiques de développement des territoires - qui laisse parfois les enseignants perplexes. C’est pourquoi le Diploweb.com a demandé à Marjorie Jouen, spécialiste de la politique européenne de cohésion, de rédiger cette présentation inédite. Au-delà du monde enseignant, ce document intéressera les citoyens qui s’interrogent sur les inégalités en Europe.

LE DEVELOPPEMENT économique harmonieux par "la réduction des écarts entre les régions et du retard des moins favorisées" [1] était l’un des buts posés à la construction européenne, dès l’origine, dans le traité de Rome de 1957. Avec l’Acte Unique européen de 1986, l’objectif de cohésion économique et sociale est devenu plus explicite puisqu’un titre du traité y a été consacré et que la politique de cohésion alimentée par divers fonds européens a vu le jour. Vingt-cinq plus tard, alors que la crise économique et financière sévit durablement dans une Union européenne élargie à 27 membres et que la négociation du budget pour la future période 2014-2020 bat son plein, il est intéressant de se pencher sur les résultats obtenus récemment par cette politique (partie 1).
Bookmark and Share

Chine : les exportations peinent, les importations s'effondrent


Infographie : F. Descheemaekere

[Les Echos]

Les exportations chinoises ont progressé de 2,7% le mois dernier, contre 3 % attendus. Les importations affichent une baisse de 2,6%.

La croissance des exportations chinoises a été moins importante que prévu en août tandis que les importations ont baissé contre toute attente, sur fond de recul de la demande intérieure et de crise économique mondiale. Les exportations ont progressé de 2,7% le mois dernier par rapport à août 2011, alors que la moyenne des attentes était de 3%, selon une enquête de Reuters. L'avertissement lancé récemment par le président Hu Jintao, qui a parlé des « graves défis » à relever du fait de la conjoncture négative au niveau mondial, prend donc d'autant plus de sens. Les importations, encore plus mauvaises que les exportations, affichent une baisse de 2,6% alors que les observateurs s'attendaient à une hausse de 3,5%.
Bookmark and Share

Le plan de relance chinois fait craindre une crise de la dette


Infographie : F. Descheemaekere

[La Croix]

Le gouvernement chinois vient d’annoncer 127 milliards d’euros de dépenses d’infrastructures pour relancer la croissance. Mais cela risque d’aggraver l’endettement, déjà très important, des provinces.

C’est un nouveau plan de relance qui ne dit pas son nom. La semaine dernière, la Commission nationale pour le développement et la réforme (CNDR), sous l’autorité du gouvernement central, a donné son aval pour le lancement d’une soixantaine de projets d’infrastructures à travers tout le pays. Les autorités prévoient notamment 25 nouvelles lignes de métro et de train dans 18 villes, la construction de 2 000 km de routes, dix installations de traitement des déchets, l’amélioration de la navigation sur deux voies fluviales et la rénovation de cinq ports et centres de stockage. Montant total de ces investissements : plus de 1 000 milliards de yuans (127 milliards d’euros), soit près de 2 % du PIB chinois. Ce plan intervient dans un contexte économique qui fait craindre aux observateurs un « hard landing » de l’économie chinoise. Tous les signaux sont au rouge malgré une série de mesures d’assouplissement monétaire adoptées au cours de l’été, dont deux baisses des taux d’intérêt directeurs par la banque centrale.
Bookmark and Share