vendredi 29 juin 2012

Au sommet européen, l'Italie et l'Espagne accomplissent un tour de force


[Euractiv]

Les Européens ont accédé aux demandes de Madrid et de Rome. Le renflouement des banques n'alourdira pas la dette publique et des rachats d'obligations pourront intervenir. 

C’est une partie de billard à trois bandes qui s’est jouée à Bruxelles, dans la nuit du 28 du 29 juin. Bouleversement de l’agenda, conversion du sommet à 27 en sommet à 17 et priorité aux pays qui empruntent au prix fort. Fins tacticiens, les chefs de gouvernement espagnol et italien ont réussi à retourner la situation en leur faveur, avec la bienveillance du président français.
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Euro : regardons plutôt vers les Etats-Unis !


[Telos]

Charles Wyplosz Professeur d'économie, Institut de Hautes Etudes Internationales et du Développement (Genève)

A suivre les débats sur le sauvetage de l’euro, le choix serait entre plus d’Europe et la fin de la monnaie unique. Et bien, c’est inexact. En dehors du modèle allemand, il nous faut peut-être revisiter le modèle américain.

Le débat est structuré de la manière suivante. La liste des pays en crise de leurs dettes publiques ne cesse de s’allonger, et les pays en cause deviennent de plus en plus gros. Le célèbre pare-feu destiné à sauver la zone euro, le MSE (mécanisme européen de stabilité) est bien trop petit pour faire face à cette contagion. Les élites en concluent qu’il faut donc mutualiser les dettes (euro-obligations, eurobills). Cela signifie donc que l’Allemagne doit garantir les dettes publiques existantes. Comme ces dettes représentent près de 200% du PIB allemand, il n’est pas surprenant que la chancelière allemande y soit opposée. « Je ne peux garantir que ce que je contrôle », dit-elle sagement, « et donc il faut d’abord soumettre les budgets nationaux à un contrôle européen ». Évidemment, rien de tel ne peut se faire dans les quelques mois qui viennent. Or la crise s’aggrave sous nos yeux et elle n’attendra pas qu’un accord soit trouvé.
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Les cinq familles de contribuables grecs


[Slate.fr]

Au-delà des bons et des mauvais payeurs, c’est tout un système fiscal, corrompu et injuste, qu’il faut révolutionner.

 «Je pense que les Grecs doivent commencer à s’entraider collectivement.» Le 26 mai 2012, Christine Lagarde provoque la colère des Grecs en leur demandant de payer leurs impôts, et en les comparant à des enfants africains, jugés plus méritants. (On apprendra le lendemain que la directrice du FMI, qui touche 550.000 euros par an, est exonérée de taxe sur le revenu en tant que fonctionnaire internationale.) Lagarde a visé l’arbitraire qui prévaut dans les statuts fiscaux, et tout particulièrement en Grèce. Chez les Hellènes, les armateurs et l’Eglise ont des positions dorées. La corruption entre élites est une pratique culturelle. Quant au peuple, il refuse de donner ses derniers euros à une administration qu’il juge avariée.
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L’Europe attire moins d’immigrants


Infographie : François Descheemaekere
Europe attracting fewer immigrants

[EuObserver.com]

Europe should pursue an open-ended immigration labour policy to help tackle the economic crisis and ensure its working age population is maintained, according to a report presented by the Paris-based economic club the OECD on Wednesday (27 June). Existing labour mobility barriers in Europe, coupled with a bleak job prospects, deter both low and high-skilled migrants from coming to the bloc. Overall, migration flows into Europe dropped 3 percent in 2010 with a slight increase experienced in 2011. Fewer and fewer people from outside Europe, but also from new accession states, are leaving their homes to seek out opportunities in the Union. Europe may be losing out as migrants find more attractive alternatives in Asia and elsewhere.
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Alerte au protectionnisme : les barrières au commerce international sont en hausse


Infographie : François Descheemaekere
Protectionism alert : The world should heed warnings that barriers to trade are creeping up

[The Economist]

WHEN the financial crisis hit, the G20, grouping together countries that produce more than 85% of the world’s GDP, made all the right noises about trade. World leaders were determined not to repeat the mistakes of the 1930s, when protectionism led to economic disaster; and their apparent success in ensuring that global markets stayed open has been a rare glimmer of light in the economic gloom.  Yet even this optimism may be misplaced.
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La Chine demande à l’UE de supprimer ses barrières au commerce et aux investissements


Infographie : François Descheemaekere
Brussels must 'remove barriers'

[China Daily]

Beijing has urged Brussels to remove trade and investment barriers and allow Chinese businesses to help Europe stimulate jobs and growth.

The message from Beijing emerged as European leaders gathered for a crucial two-day summit with deep divisions over imposing more austerity or putting the onus on growth. Sun Yongfu, director of the Department of European Affairs at the Ministry of Commerce said at a forum in Beijing on Thursday that Chinese investors still face difficulty obtaining European work permits and visas. "I hope the European Union makes its investment environment more transparent and removes barriers," Sun said. "The economies of China and the EU are complementary, especially when the bloc is haunted by the debt crisis.
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Biocarburants avancés : séparer le bon grain de l’ivraie


Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

Les biocarburants seront le premier contributeur à l’objectif européen de faire passer à 10 % la part de carburant issu d’énergies renouvelables dans les transports. Les consommateurs à la pompe à essence qui ont toujours des doutes quant aux avantages écologiques des biocarburants peuvent toutefois être excusés.

Initially hailed as a solution to soaring roadside carbon dioxide emissions – which rose by 26% between 1990 and 2008 – headlines have recently turned to the damage that feedstock-based fuel crops such as biodiesel might have on the planet’s climate. This is because of indirect land use change (ILUC) that happens when arable land taken to grow fuel crops is then compensated for by clearing forests, wetlands and other natural habitats elsewhere in the world to grow the missing food.
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