jeudi 28 juin 2012

Discussions orageuses attendues : pas de solution en vue pour le Sommet de l’UE


Infographie : François Descheemaekere
Stormy Discussions Expected :  No Solution in Sight ahead of Key EU Summit

[Spiegel Online]

Expectations are high ahead of the EU summit in Brussels, which begins Thursday. But the meeting is likely to be stormy and concrete results are unlikely. With Chancellor Merkel standing firm in her opposition to euro bonds, a north-south divide is the only probable result.

It's one of those strange coincidences. When the German national football team takes on Italy in Warsaw on Thursday evening, in the semi-final of the European Football Championship, a second, no less interesting German-Italian duel will be taking place 1,200 kilometers (750 miles) away in Brussels -- where Italian Prime Minister Mario Monti and Chancellor Angela Merkel will confront each other at the European Union summit. On the football pitch, the Italians have always come away victorious. In politics, however, it is Merkel who has always won the day, most recently at the four-way summit in Rome last Friday. But this time, Monti is threatening to keep negotiating until he gets what he wants, saying he's ready to keep talking until Sunday night, past the summit's scheduled end on Friday.
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Conseil européen : les enjeux


Infographie : François Descheemaekere
[Touteleurope]

Un compromis sera-t-il trouvé entre "rigueur" et "croissance" à l'issue du Conseil européen ? Entre solidarité financière et contraintes budgétaires ? Entre la France, l'Allemagne et les autres pays de l'Union ? Toute l'Europe fait le point sur les sujets qui seront débattus par les dirigeants européens les jeudi 28 et vendredi 29 juin.

La "feuille de route"
Le document de travail qui constitue la base des négociations pour ce sommet a été transmis aux 27 lundi soir. Signé par les présidents de la Commission José Manuel Barroso, du Conseil européen Herman van Rompuy, de la Banque centrale européenne Mario Draghi et de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker, il détaille sur sept pages les prochaines étapes possibles de l'intégration européenne. 
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Pour ou contre une Europe plus intégrée


Infographie : François Descheemaekere
[La Croix]

Les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne se retrouvent à partir d’aujourd’hui à Bruxelles. Face au risque d’éclatement de la zone euro, les appels se multiplient pour un renforcement de l’intégration communautaire.

Plus la crise progresse dans la zone euro, plus les appels se multiplient pour davantage d’« intégration »  en Europe. De la chancelière allemande Angela Merkel au chef du groupe libéral au Parlement européen, Guy Verhofstadt, des nombreux laboratoires d’idées établis à Bruxelles au G8 et à leur membre le plus éminent, les États-Unis, tous appellent à mots couverts ou explicites à un « saut fédéral »  des Vingt-Sept. À l’approche du sommet qui doit s’ouvrir cet après-midi à Bruxelles, les présidents de la Commission, José Manuel Barroso, du Conseil européen, Herman Van Rompuy, de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, et de l’Eurogroupe (ministres des finances de la zone euro), Jean-Claude Juncker, ont publié, à quatre, un document ambitieux : une feuille de route décrivant sur sept pages les voies vers une plus grande intégration. Renforcer la cohérence et la solidarité sur tous les plans – bancaire, budgétaire, économique et démocratique – serait à leurs yeux l’unique et l’ultime remède contre l’avancée de cette gangrène qui accule de plus en plus d’États européens à emprunter, malgré leurs finances catastrophiques, à des taux exorbitants pour survivre –6,8 % pour les emprunts à dix ans de l’Espagne hier.
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Les Français hostiles au fédéralisme, vraiment ?


Infographie : François Descheemaekere
[Coulisses de Bruxelles]

Un nouveau sondage confirme que les Français sont largement favorables (à 77 %) à une plus grande intégration politique, budgétaire et bancaire de la zone euro. Le mot « fédéralisme », sans doute trop imprécis et donc source d’incompréhension, n’a pas été utilisé. Réalisée par Opinionway pour l’institut Montaigne et l’agence Tilder, cette enquête montre que 29 % sont « tout à fait favorables » à cette perspective et 48 % « plutôt favorables ».
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Chypre s’apprête à prendre la présidence de l’UE en pleine tourmente


Infographie : François Descheemaekere
[Le Matin.ch]

La République de Chypre va prendre le 1er juillet la présidence semestrielle de l’Union européenne. La petite île, toujours divisée entre la Grèce et la Turquie, est en pleine tourmente économique.

«Ce qui est important pour Chypre n’est pas tant de montrer qu’elle peut organiser un tel évènement mais de prouver qu’elle peut le faire aussi bien que tout autre membre de l’Union», déclare le porte-parole de la présidence chypriote Costas Yennaris. Membre de l’UE depuis mai 2004 et de la zone euro depuis janvier 2008, Chypre, qui compte quelque 800’000 habitants, est l’Etat membre le plus à l’est de l’Union et ses côtes se trouvent à une centaine de kilomètres de la Syrie et du Liban. Cette île de quelque 9000 km2 est divisée depuis l’invasion de son tiers nord-est par l’armée turque en 1974, en réponse à un coup d’Etat des nationalistes grecs qui voulaient le rattachement à Athènes. Près de 40 ans plus tard, une «ligne verte», gardée par l’ONU, sépare toujours les communautés turque et grecque.
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Georges Soros, à propos de la crise de l'euro : " une erreur historique tragique de la part des Allemands"


Infographie : François Descheemaekere
George Soros on the Euro Crisis 'A Tragic, Historical Mistake by the Germans'

[Spiegel Online]

With the EU summit set to start on Thursday, pressure is on European leaders to find a way out of the euro crisis. Investor George Soros is pessimistic that a solution will be found and says time is extremely short. In an interview with SPIEGEL ONLINE, he warns that Germany could develop into a hated, imperial power.

SPIEGEL ONLINE: In Germany, once the motor of European integration, people are openly discussing the possibility of leaving the euro zone. Many Germans believe that a return to the deutschmark would be cheaper than to remain stuck in a flawed currency union. Are they right?
Soros: There is no question that a breakup of the euro would be very damaging, very costly, both financially and politically. And the biggest loss would be incurred by Germany. Germans have to bear in mind that, effectively, they have suffered practically no losses so far.
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Le PIB par habitant a varié dans les États membres de 45% à 274% de la moyenne de l’UE27 en 2011



Infographie : François Descheemaekere
[Eurostat]

Basé sur les premières estimations préliminaires pour l’année 20111, le Produit Intérieur Brut (PIB) par habitant exprimé en standards de pouvoir d’achat2 (SPA) a varié, selon les États membres, entre 45% et 274% de la moyenne de l'UE27. Le niveau le plus élevé du PIB par habitant de l'UE27 a été observé au Luxembourg3, où il a été plus de deux fois et demie supérieur à la moyenne de l’UE27. Les Pays-Bas se situaient à un peu plus de 30% au-dessus de la moyenne, tandis que le Danemark, la Suède, l'Irlande, et l'Autriche étaient compris entre 25% et 30% au-dessus de la moyenne. La Finlande, la Belgique et l'Allemagne se trouvaient entre 15% et 20% au-dessus de la moyenne, alors que la France et le Royaume-Uni étaient entre 5% et 10% au-dessus.
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Moins de migrations vers l'UE


Infographie : François Descheemaekere
[Le Figaro.fr]

La crise économique a ralenti les migrations vers l'UE et exacerbé le ressentiment contre les immigrés dans les pays où le chômage reste élevé, souligne le rapport 2012 sur les migrations réalisé par l'OCDE et présenté mercredi à Bruxelles.

"Le caractère sensible que revêtent les questions d'immigration pour l'opinion publique, alors même que le chômage reste élevé, ont incité de nombreux gouvernements à mettre en place des politiques migratoires plus restrictives", souligne l'OCDE. "La récession signifie moins d'immigration et augmente le chômage des immigrés, ce qui pose des problèmes en terme d'intégration", a noté le commissaire en charge de l'Emploi, Lazlo Andor, au cours d'une conférence de presse organisée avec la Commission européenne.
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