mardi 26 juin 2012

Chypre et l’Espagne rejoignent le « club de la dette »


Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

A quelques jours seulement du début de sa présidence du Conseil de l'UE, Chypre est devenue hier (25 juin) le cinquième pays de la zone euro à se tourner vers Bruxelles en quête de fonds d'urgence, quelques heures à peine après la soumission de la requête officielle de l’Espagne, qui cherche à renflouer ses banques. 

Cyprus joins Greece, Ireland, Portugal and Spain in seeking EU rescue funds, meaning more than one-quarter of the 17 eurozone members are now in the bloc's emergency ward. Italy's funding costs have soared too, which means it could be next. Spain formally submitted its request for up to €100 billion to bail out its banks, agreed on 9 June. Moody's Investors Service cut the ratings of 28 out of 33 rated Spanish banks by one to four notches. Those downgrades followed a cut of Spain's sovereign rating to just above junk status earlier this month.
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La France, principal obstacle à une solution pour l’euro


France Is Main Obstacle to a Euro Solution

[The Wall Street Journal]

Two statements last week following the four-way summit in Rome between the German, French, Italian and Spanish leaders capture the essence of the euro crisis and show why a solution is as far away as ever.

Responding to the latest demands that euro-zone bailout funds be allowed directly to recapitalize Spanish banks, German Chancellor Angela Merkel replied: "If I give money to Spanish banks, I'm the German chancellor but I can't say what these banks do." Later, French president François Hollande was asked about his willingness to accept further political union as the price of greater pooling of debt, he replied: "There can be no transfer of sovereignty if there is not an improvement in solidarity." Boiled down, this is a debate over whether Germany should write blank checks. There is no chance of this debate being resolved at this week's summit of European leaders. The euro zone is now at one minute to midnight. Its financial system has fragmented, confidence is evaporating, demand is drying up and deposits are leaking out of the banks.
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Crise de la dette : la grande abdication


Infographie : François Descheemaekere
The Great Abdication

[The New York Times]

Paul Krugman, professor of Economics and International Affairs at Princeton University, Nobel Prize in Economics 2008.

Among economists who know their history, the mere mention of certain years evokes shivers. For example, three years ago Christina Romer, then the head of President Obama’s Council of Economic Advisers, warned politicians not to re-enact 1937 — the year F.D.R. shifted, far too soon, from fiscal stimulus to austerity, plunging the recovering economy back into recession. Unfortunately, this advice was ignored. But now I’m hearing more and more about an even more fateful year. Suddenly normally calm economists are talking about 1931, the year everything fell apart. It started with a banking crisis in a small European country (Austria). Austria tried to step in with a bank rescue — but the spiraling cost of the rescue put the government’s own solvency in doubt.
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Démographie : France versus Allemagne


[Les-Crises.fr]

Après toutes ces semaines à nous intéresser au système bancaire qui prend l’eau, nous allons prendre un peu de recul au cours des prochains jours… Dans les discussions actuelles tendues entre l’Allemagne et ses partenaires, il convient de garder à l’esprit la forte contrainte démographique allemande. Voici l’évolution décennale des populations de nos deux pays (avec la marche due à la réunification en 1992).
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L'Allemagne, une seconde France


Infographie : François Descheemaekere
[Les Echos]

Dominique Moïsi, Conseiller spécial de l’Institut Français de Relations Internationales et professeur à l’Université de Harvard.

En 2000, dans son discours à l'université Humboldt de Berlin, Joshka Fisher, alors ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Gerhard Schröder, donnait de l'Allemagne l'image positive, presque visionnaire, d'un pays qui voulait tirer l'Europe vers le haut. L'Allemagne, réunifiée depuis moins de dix ans, répondait ainsi à tous ceux qui craignaient le retour de sa puissance en faisant preuve d'un mélange harmonieux de modestie et d'ambition portés par un idéalisme européen empreint de réalisme. Aujourd'hui, douze ans plus tard, à la veille d'un nouveau sommet européen, décrit, abusivement sans doute, comme celui de la dernière chance, l'Allemagne d'Angela Merkel apparaît au contraire, comme tirant l'Europe vers le bas. L'Allemagne était justement perçue hier comme le moteur de l'idéal européen.
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Rio+20: et revoilà la taxe Tobin


Infographie : François Descheemaekere
[Slate.fr]

Le sommet de la Terre s’est soldé par un échec. Mais François Hollande s’y est déclaré déterminé à reprendre le projet de taxe sur les transactions financières, au moins à l’échelle européenne. Ça tombe bien: la Commission de Bruxelles travaille aussi dans cette direction.

Le sommet de la Terre à Rio ne pouvait accoucher que d’une souris. L’échec de celui de Copenhague en 2009, torpillé par la crise qui faisait passer les objectifs environnementaux à la trappe, avait donné un coup d’arrêt à une mécanique vertueuse qui avait été déclenchée en 1992 par les altermondialistes, au premier sommet de Rio. Le gel des engagements dans la capitale danoise risquait d’enrayer toute reprise de l’action internationale pour l’environnement. A Rio+20, les craintes se sont confirmées: l’avenir de la planète ne mobilise plus alors que les objectifs n’ont pas été atteints. C’est l’échec, matérialisé par l’absence des dirigeants des grands pays qui ont ainsi manifesté soit leur désintérêt, soit leur impuissance; le résultat est le même. Seul François Hollande parmi ces dirigeants a fait le voyage de Rio. Il a constaté, dans son allocution, que les résultats de Rio+20 étaient «en dessous de nos responsabilités et de nos attentes».
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Le diesel dans le collimateur de Bruxelles


[Myeurop]

Les véhicules diesel polluent autant que les véhicules essence et sont plus dangereux pour la santé. Bruxelles veut mettre fin l'avantage fiscal du gazole. Le début de la fin pour les voitures à particules?

Les ministres des Finances de l'UE se sont réunis vendredi dernier pour débattre d'une directive sur la fiscalité de l'énergie proposée par la Commission européenne. Cette directive impliquerait, entre autres, une augmentation de la taxation du diesel. Les véhicules diesel ont longtemps, notamment en France, championne mondiale du gazole, été considérés moins polluant que les véhicules essence, qui consomment plus et rejettent une quantité plus importante de CO2, gaz contribuant à l'effet de serre. Mais c'était sans compter les rejets de particules et d'oxydes d'azote. 

"Un scandale sanitaire comparable à celui de l'amiante"
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