jeudi 21 juin 2012

La Grèce a un nouveau gouvernement, mais n'est pas sortie d'affaires


Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

Le chef du parti conservateur Nouvelle Démocratie Antonis Samaras prend la tête d'un gouvernement de coalition. La renégociation d'une partie des conditions de l'aide européenne est la prochaine échéance-clé. 

Une longue période d'incertitude s'achève. Après avoir remporté de justesse les élections législatives, dimanche 17 juin, le chef du parti conservateur "Nouvelle Démocratie" Antonis Samaras a été nommé premier ministre mercredi 20 juin. Le parti socialiste (Pasok) et la gauche démocratique ont accepté de faire partie d'une coalition et disposeront d'une majorité de 179 députés sur les 300 que compte le Parlement grec.
Bookmark and Share

La moitié des Européens voit toujours l’UE d’un œil positif


Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

Malgré la crise de l'euro, un citoyen sur deux considère comme positive la présence de son pays au sein de l'UE et pense que le projet européen comporte des avantages, révèle une nouvelle étude publiée par le groupe de réflexion pro-européen Notre Europe. 

Bien que la population soit moins favorable à l'Union européenne aujourd'hui qu'avant la crise financière mondiale de 2008, le soutien envers l'UE aujourd'hui n'est pas à son niveau le plus bas, selon une étude qui analyse les sondages d'opinion de l'Eurobaromètre. Quatre grandes périodes successives ont marqué les 25 ans d'intégration européenne, selon ce rapport de 60 pages publié le 15 juin : la première période a été marquée par une confiance solide en l'Union avec plus de 70 % d'avis favorables au printemps 1991, au lendemain de la chute du mur de Berlin ; la seconde période a été caractérisée par un important déclin du soutien de la population avec un niveau bas record de moins de 50 % au printemps 1997 ;
Bookmark and Share

Pourquoi la France a lâché les eurobonds


Infographie : François Descheemaekere
[La Tribune]

En s'alignant sur Berlin sur les euro-obligations, le nouveau gouvernement français abandonne l'essentiel de son programme européen. Et ouvre la voie à la politique déflationniste prônée par l'Allemagne.

Il aura donc suffi que madame Merkel hausse le ton. Une semaine après avoir été tancé par la chancelière, le chef du gouvernement français Jean-Marc Ayrault rentre dans le rang. Dans une interview accordée à l'hebdomadaire allemand Die Zeit, l'ancien professeur d'allemand affirme désormais que « une mutualisation des dettes exige obligatoirement une plus forte intégration politique, ce qui prendra plusieurs années ».
Bookmark and Share

Sommet de Rio+20 : introuvable économie verte


Infographie : François Descheemaekere
[Actu-Environnement]

Avec l'ouverture de Rio+20, le monde est à la recherche d'un nouveau paradigme. L'économie verte veut soutenir la croissance en consommant moins de ressources naturelles. Une formule "gagnant-gagnant" qui, faute d'être une panacée, ne change guère du modèle actuel.

Tandis que s'ouvre le sommet international de Rio+20, le monde ne s'oriente toujours pas vers une voie durable, selon une nouvelle évaluation de grande envergure coordonnée par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). La cinquième édition du rapport sur l'Avenir de l'environnement mondial (GEO 5), rendue publique à la veille de la Conférence Rio+20, a évalué 90 des principaux objectifs et cibles environnementaux et montré que seuls quatre d'entre eux avaient enregistré des progrès significatifs :
Bookmark and Share

Economie verte inclusive: greenwashing ou vraie solution?


Infographie : François Descheemaekere
[L’Express]

Selon les discussions du sommet Rio+20, l'économie du futur sera verte et "inclusive". Mais pourquoi ce terme a-t-il éclipsé la croissance verte et du développement durable? 

Le Sommet de la Terre se prépare depuis des mois, et dans les couloirs menant à Rio, un nouveau concept a fait son entrée et tenté de s'imposer: "l'économie verte". Cette tendance sémantique soutenue par l'OCDE a éclipsé les termes de "croissance verte", mais surtout de "développement durable". Elle s'affiche comme l'un des deux enjeux principaux du Sommet, non sans susciter au passage l'ire de nombreux acteurs et observateurs des débats, parmi lesquels le Brésil lui-même qui demande à clarifier la chose. Economie verte, développement, gouvernance: en juin, Youphil.com, le média de toutes les solidarités, se mobilise pour décrypter les enjeux du Sommet de la Terre, à Rio, en partenariat avec L'Express.   L'économie verte, mais pas pour tout le monde? Les critiques sont nombreuses car le concept reste flou, et beaucoup cherchent le loup qui peut bien s'y cacher.
Bookmark and Share

Taxer la malbouffe, l'idée fait son chemin en Europe


Infographie : François Descheemaekere
[Myeurop]

Depuis le 1er janvier 2012, les Français payent leurs sodas plus chers. D'autres pays européens vont plus loin en taxant directement les aliments gras et sucrés. Ces mesures pour sensibiliser les consommateurs aux problèmes de l'obésité gagnent du terrain sur le continent où la malbouffe s'est très largement imposée.

Pizzas surgelées, sodas, hamburgers: s'attaquer à la malbouffe est une urgence sanitaire. Partout en Europe, l'obésité gagne du terrain. Une récente étude de l'OCDE montre que la part de personnes en surpoids pourrait atteindre 70% en Angleterre d'ici 2020. En France, la situation est tout aussi préoccupante. La part d'obèses dans la population a doublé ces vingt dernières années. Or, les risques liés à l'obésité peuvent être dramatiques: hypertension, diabète, cholestérol, perte de confiance en soi…
Bookmark and Share

Pas glorieux: l'immobilier français parmi le plus cher de l'Union européenne


Infographie : François Descheemaekere
[Libération]

C’est un record dont on se passerait bien. Il n’a rien de glorieux pour notre pays. Désormais en France «les prix (de l’immobilier) dépassent très largement ceux de la moyenne de l’Union Européenne», indique une étude récente du Cabinet britannique Deloitte, conduite dans douze pays membres de l’UE dont la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie ou les Pays-Bas. 

Pas étonnant: depuis 1998, les tarifs de la pierre ont plus que doublé en moyenne nationale dans l'Hexagone et triplé à Paris et en Ile-de-France. Ils ont augmenté sans discontinuer, sauf en 2009 après la crise des subprimes. L'enquête de Deloitte révèle qu'en Europe, "les hausses (de la pierre Ndlr) les plus fortes ont été observées au Danemark et en France".  Pas étonnant donc que les acquéreurs étrangers, notamment les Britanniques et les Néérlandais boudent de plus en plus le marché français. Avant ils étaient très présents dans de nombreux territoires notamment la Bretagne, la Normandie,  le sud Ouest, le sud-est, les Alpes ou la  Bourgogne...
Bookmark and Share