mercredi 20 juin 2012

Le G20, préoccupé par l'Europe, s'engage pour la croissance


Infographie : François Descheemaekere
[Le Nouvel Observateur]

La croissance a été le maître-mot retenu par les chefs d'Etat et de gouvernement du G20 réunis à Los Cabos (Mexique), qui ont fait état de leur préoccupation pour l'économie européenne.

"Nous nous engageons à adopter les mesures nécessaires pour renforcer la demande, soutenir la croissance mondiale et restaurer la confiance", affirment ces pays riches et émergents dans la déclaration commune publiée mardi à l'issue d'un sommet de deux jours. "Une croissance forte, durable et équilibrée reste la priorité numéro un du G20, car elle engendre une création d'emplois plus importante et accroît le bien-être des peuples dans le monde entier", ajoutent-ils. Dirigeant le plus fraîchement arrivé au pouvoir au sein de ce groupe de pays riches et émergents, le président français François Hollande s'est félicité de ces conclusions.
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Comment l’Europe peut apaiser les tensions financières sur l’Espagne


Infographie : François Descheemaekere
[La Croix]

Les pays riches et émergents du G20 réunis au Mexique devaient appeler hier soir les Européens à régler leur crise, qui rebondit à Madrid.

Alors que les responsables politiques s’attelaient mardi 19 juin à former un gouvernement à Athènes, l’Espagne est redevenue l’épicentre des tensions, avec des taux d’intérêt à dix ans (la référence sur les marchés) installés au-dessus de 7%. Même les durées d’emprunt plus courtes flambent : mardi, Madrid a emprunté 3 milliards d’euros à un et trois ans à des taux multipliés par près de deux, à plus de 5%. L’audit sur les besoins de recapitalisation des banques espagnoles par deux cabinets indépendants doit être remis d’ici à jeudi aux autorités madrilènes, qui espèrent ainsi rassurer les investisseurs. «Mais le chiffrage pourra aussi bien être interprété de manière rassurante qu’alarmiste.
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L'économie verte déraille à Rio+20


Infographie : François Descheemaekere
[Le Monde]

La conférence des Nations unies sur le développement durable, qui doit se dérouler du mercredi 20 au vendredi 22 juin à Rio de Janeiro, sera-t-elle jouée avant même d'avoir débuté? 

Alors que 130 chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus dans la mégalopole brésilienne pour participer à ce rendez-vous planétaire - baptisé "Rio+20" en référence à la tenue dans les mêmes lieux, en 1992, du sommet qui avait véritablement lancé le concept du développement durable -, les négociateurs devaient tenter, mardi 19 juin, d'aboutir à un accord sur le projet de déclaration finale. A défaut d'être ambitieuse, dans un contexte économique international très défavorable, cette déclaration, intitulée "L'avenir que nous voulons", permettra aux 193 Etats participants de réitérer certains de leurs engagements passés,
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L'économie verte, l'une des rares branches créatrice d'emplois

Infographie : François Descheemaekere

[Le Parisien]

L'économie verte, orientée sur la protection de l'environnement, se portait bien mieux que les autres branches entre 2009 et 2010, avec une hausse de 4,5% des effectifs dans les éco-activités, contre 0,1% dans l'ensemble des secteurs, sur fond de crise mondiale, selon l'Insee.

L'économie verte, orientée sur la protection de l'environnement, se portait bien mieux que les autres branches entre 2009 et 2010, avec une hausse de 4,5% des effectifs dans les éco-activités, contre 0,1% dans l'ensemble des secteurs, sur fond de crise mondiale, selon l'Insee. Dans son "Rapport sur les comptes de la nation 2011", l'Institut des statistiques a noté une "évolution soutenue de l'emploi", malgré la crise en 2009. Et la palme d'or de la croissance en termes d'emplois est revenu au domaine des énergies renouvelables (+19%), le photovoltaïque en tête avec un doublement des emplois. Le secteur de l'économie verte représentait ainsi 959.500 emplois en France en 2009, soit 4% des emplois du pays.
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La crise a coûté 140 milliards d'euros annuels à la France


Infographie : François Descheemaekere
[Le Point.fr]

L'Insee affirme que le PIB du pays est inférieur de 7 points à la tendance qui se dessinait avant la faillite de Lehman Borthers.

La crise économique et financière s'est traduite par un manque à gagner pour l'économie française de près de 140 milliards d'euros annuels depuis 2009, a annoncé mercredi l'Institut national de la statistique et des études économiques. Par rapport à la tendance qui se dessinait avant la faillite de la banque américaine Lehman Brothers, le produit intérieur brut effectif du pays est inférieur d'environ 7 points, a expliqué l'Insee dans sa dernière publication. L'Insee a par ailleurs révisé à la hausse son estimation de "l'ampleur de la récession" de 2009, avec un recul du PIB porté à 3,1 %, contre 2,7 % selon son estimation précédente. C'est un "recul historique" sans équivalent depuis la Seconde Guerre mondiale, a-t-il souligné.
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Implantations internationales : l'Allemagne devient plus attractive que la France


Infographie : François Descheemaekere
[Challenges.fr]

Les implantations internationales ont reculé de 4% en France l'an dernier, à 540 contre 597 en Allemagne (+7%), selon le cabinet d'audit Ernst and Young à l'origine du baromètre sur l'attractivité de la France. 

La France a cédé à l'Allemagne en 2011 la deuxième place qu'elle occupait depuis dix ans en Europe en nombre d'implantations internationales, selon un baromètre du cabinet d'audit Ernst and Young sur l'attractivité de l'Hexagone. "Incontestablement, 2011 n'est pas un excellent cru pour la France et son attractivité internationale: l'Allemagne lui ravit la deuxième place du podium européen, recueillant ainsi les fruits d'une stratégie obstinée de compétitivité assortie d'une politique d'image efficace", commentent les auteurs de l'étude.
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Les économies des Balkans : la plupart du temps misérables


Infographie : François Descheemaekere
Balkan economies : Mostly Miserable

[The Economist]

IN the past decade or so Balkan pollsters have asked people in the region every single question imaginable. When they drew their conclusions they seem almost surprised by what they found, despite the fact that people consistently tell them exactly the same things. That is, that in general, and with the exception of Kosovars and Albanians who are generally younger and hence more optimistic, most people in the Balkans feel pretty miserable. They are concerned about jobs, health care, the education of their children and pensions. These material worries preoccupy them much more than ethnic grudges or the desire to reconquer territory they believe their nation has lost to a neighbour.  Most people have good reason to feel depressed about the economy.
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