vendredi 15 juin 2012

La crise s'aggrave en Europe


Infographie : François Descheemaekere
[Le Figaro.fr]

Alors que les taux d'emprunt de l'Espagne et de l'Italie s'envolent, la France et l'Allemagne s'opposent sur la sortie de crise. Jean-Marc Ayrault et Arnaud Montebourg s'en prennent ouvertement à Angela Merkel.

À trois jours d'élections à haut risque en Grèce, les marchés sont fébriles, les taux d'emprunt de l'Espagne et de l'Italie s'envolent, mais l'Europe est aux abonnés absents, paralysée par une opposition frontale entre Paris et Berlin. Jeudi, les rendements des obligations espagnoles à 10 ans ont atteint 7%, un niveau historique. Sceptiques à l'égard du plan de sauvetage des banques, qui fait jouer au gouvernement espagnol le rôle d'ultime garant du prêt de secours de 100 milliards d'euros, les marchés parient sur un sauvetage d'État qui serait très onéreux pour l'Europe. Par effet de contagion, l'Italie, troisième économie de la zone euro, a vu ses taux d'emprunt grimper à plus de 6 %, un record sur six mois. Dans la tourmente, l'Espagne entraîne aussi l'Italie, troisième économie de la zone euro, qui voit ses taux d'emprunt grimper à plus de 6%, un record sur six mois.
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Euro : le plan Hollande reçoit le soutien de Monti


Infographie : François Descheemaekere
[Les Echos]

Reçu à Rome, hier, par le président du Conseil italien, Mario Monti, François Hollande a présenté le plan français pour renforcer l'Union économique et monétaire et relancer la croissance dans la zone euro.

C'est à Rome que le chef de l'Etat français a présenté hier les grandes lignes de son pacte pour l'Europe. Il a testé auprès du chef du gouvernement italien, Mario Monti, les idées qu'il entend mettre sur la table lors du Conseil européen des 28 et 29 juin. Le texte sera peaufiné et complété lors d'une ultime réunion préparatoire le 22 juin, toujours à Rome, mais cette fois à quatre, avec la chancelière Angela Merkel et l'Espagnol Mariano Rajoy. La méthode ne doit rien au hasard, car le chef du gouvernement italien est actuellement le plus sûr allié de Paris. Non seulement parce que l'ancien commissaire européen jouit sur la scène internationale d'une forte crédibilité, mais aussi parce qu'il cherche, lui aussi, des solutions à l'échelle de la zone euro pour relancer l'activité économique de son pays, qui subit la récession la plus sévère du Vieux Continent après celle de la Grèce et ploie sous une dette record de 1.949 milliards d'euros (123 % du PIB).
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Elections : les Grecs se préparent au pire


Infographie : François Decheemaekere
[Euractiv]

Les Grecs se rendront aux urnes dimanche (17 juin) pour l'un des scrutins les plus décisifs de l'histoire post-autoritaire du pays. Un résultat peu concluant ou la victoire des forces anti-renflouement pourrait entraîner la sortie de la Grèce de la zone euro et bouleverser le reste de l'UE.

Après l'échec de la Grèce en mai 2010 et deux ans de mesures d'austérité sans précédent en échange de prêts d'urgence massifs accordés par la zone euro, les électeurs ont choisi de punir les deux principaux partis du pays et ont catapulté la Coalition de la Gauche radicale (Syriza) à la seconde place lors des élections du mois dernier (voir « Contexte »). La formation d'une coalition ou d'un gouvernement d'unité s'est révélée impossible et de nouvelles élections ont été prévues pour le 17 juin prochain. Les dirigeants de la zone euro et les fonctionnaires européens ont toutefois averti la Grèce que si elle ne mettait pas en oeuvre le second programme d'ajustement convenu en mars dernier, les fonds du renflouement seraient gelés et le pays serait forcé de sortir de la zone euro.
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«La crise grecque n’est pas économique, elle est culturelle»


Infographie : François Descheemaekere
[Le Temps, Genève]

Le philosophe grec Stelios Ramfos juge avec sévérité son pays, alors que les réformes européennes patinent. A la veille des nouvelles législatives du 17 juin, il décrypte les mentalités helléniques à l’épreuve du choc socio-économique. L’occasion de dénoncer l’aveuglement de l’Europe révélé, selon lui, par la crise.

Un Socrate moderne? Dans son café préféré d’Athènes, non loin d’un parlement grec assoupi avant les élections du 17 juin, le philosophe Stelios Ramfos, 73 ans, s’amuse de l’au­dacieuse comparaison avec le maître à penser de l’Antiquité, qu’un nouveau procès fictif vient justement d’innocenter1. Et pourtant. Les débats qu’il suscite en Grèce, et la singularité de ses critiques sur l’Europe, dans la tourmente politico-financière actuelle, bousculent les vérités helléniques établies et remettent en cause pas mal de «valeurs traditionnelles». Tout comme il y a deux millénaires…
Le Temps: Une Grèce nouvelle est-elle, oui ou non, en train d’émerger?
Stelios Ramfos: De quelle Grèce parle-t-on? La Grèce des rapports communautaires? Ou la Grèce réelle? Ma réponse est que la crise, aussi douloureuse soit-elle, n’a pas encore changé les mentalités. Ceux qui le croient se trompent. Une des raisons de l’enlisement des réformes est que la population n’est toujours pas convaincue de leur bien-fondé.
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La crainte d’une panique bancaire


Infographie : François Descheemaekere
The fear of a run on banks

[Deutsche Welle]

A bank manages its customers' money and lends it out. But if customers all try to take their money out at the same time, there's a problem - no bank has that much cash. On September 14, 2007 the employees of the British bank Northern Rock unexpectedly had a lot to do: before the doors, long queues of savers had formed who had only one thing in mind - they wanted their money back. The following Monday even more customers came; the counter hours had to be extended. The employees paid out about two billion pounds to their customers, then the coffers were empty. The bank faced the end. Even a guarantee statement from the government in London could not reassure Northern Rock customers. They no longer wanted to entrust their money to a bank that had liquidity problems.
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Rio+20: vingt ans plus tard, un sujet toujours brûlant


Infographie : François Descheemaekere
[Myeurop]

Dans une semaine s'ouvre le Sommet de la Terre à Rio. Tous les dix ans, les chefs d'Etat de la planète se réunissent pour tenter de fixer des objectifs afin de faire face à la dégradation rapide de l'écosystème terrestre. L'Europe mise en priorité sur l'énergie solaire. La France rattrape son retard.

Les négociations préparatoires du prochain Sommet de la Terre ont débuté hier. Il se tiendra pour la deuxième fois en vingt ans, à Rio de Janeiro du 20 au 22 Juin prochain. Les thèmes abordés: l'économie verte et le cadre institutionnel du développement durable. Mais la situation n'a guère évolué depuis le dernier sommet à Johannesburg en 2002, où Jacques Chirac annonçait que "notre maison brûle, et nous regardons ailleurs". En 1992, le premier Sommet de Rio établissait l'Agenda 21, plan d'action qui définissait le développement durable et les secteurs où il s'appliquerait, comme la pollution de l'air ou la gestion des déchets. Mais les Français ont beau trier leurs ordures et éteindre la lumière, la situation n'a guère évolué. Les politiques doivent, une fois encore, empêcher la maison de brûler. Changer les mentalités, les consommations, ne plus gaspiller, tout en adoptant une économie plus "verte".
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Europe : les ventes de voitures neuves en baisse de 8,7% en mai


Infographie : François Descheemaekere
[Libération]

L'Agence des constructeurs automobiles européens relève que l'Italie et la France sont particulièrement touchées.

Les ventes de voitures neuves ont chuté de 8,7% en mai sur un an dans l’Union européenne, selon des données publiées vendredi par l’Association des constructeurs automobiles européens (ACEA). Au total, 1 606 845 voitures neuves ont été vendues dans l’UE, avec un recul enregistré dans la plupart des principaux marchés. La baisse des ventes a été de 4,8% en Allemagne et de 8,2% en Espagne. Elle a été particulièrement sévère en Italie (-14,3%) et en France (-16,2%). La France avait vu son marché se contracter en avril de 1,9% et de 23,2% en mars. Parmi les marchés européens importants, seul le Royaume-Uni tire son épingle du jeu en enregistrant une hausse de 7,9% par rapport à la même période de 2011, souligne l’ACEA.
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L’internationalisation du Yuan principalement tirée par la demande du marché


Infographie : François Descheemaekere
Yuan internationalization mainly driven by market demand

[People's Daily Online]

The internationalization of the yuan, which has not achieved full capital account convertibility, is mainly driven by market demand, experts said at the sixth China International Private Equity that kicked off in Tianjin on June 10.  Demand for yuan trade settlement promotes the currency’s internationalization. Wang Xiaoyi, deputy head of the State Administration of Foreign Exchange, said that it will be a major step from yuan convertibility to yuan internationalization during the process of China’s integration into the international community. 
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