mardi 12 juin 2012

Inquiétude pour l’Italie, soulagement pour l’Espagne

Infographie : François Descheemaekere

Worry for Italy Quickly Replaces Relief for Spain

[The New York Times]

Concerns grew on Monday that Italy could be the next victim of Europe’s financial infection, leading nervous investors to sell Italian stocks and bonds and damping euphoria over a weekend deal to bail out Spain’s banks.

Italian officials privately expressed concern that the 100 billion euros, or $125 billion, that Europe pledged to Spanish banks might not stop the troubles from spreading. Italy’s main stock index was Europe’s worst performer on Monday, a day when United States stocks were also dragged down and investors flocked yet again to the safe harbor of American and German government bonds.
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La Chine adjure l’UE d’agir rapidement et fermement pour résoudre la crise de la dette

Infographie : François Descheemaekere
EU must get firm grip on debt crisis

[China Daily]

China urged Europe and the upcoming G20 summit to reach a "timely" and "decisive" consensus to prevent the European financial crisis from spreading, Vice-Minister of Finance Zhu Guangyao said on Monday.

"We have to admit that, at present, the eurozone is faced with severe challenges, as the debt crisis deteriorates," he said at a news conference on the G20 which will be held on June 18 to 19 in Los Cabos, Mexico. President Hu Jintao will attend the summit. "We hope the summit will target the major problem in the world economy and come up with stable and powerful responses," Zhu said. China expects Europe to address the issues of debt more decisively, although the European Union and the European Central Bank were taking important steps to tackle it, he said.
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Le rêve européen est en train de mourir sous nos yeux


Infographie : François Descheemaekere
[Slate.fr]

La relance seule ne sauvera pas l'Union. François Hollande doit agir pour empêcher que ce rêve, qui était celui de la France, disparaisse.

Si le gouvernement croit qu'une relance de la croissance européenne peut lui permettre de gagner assez de points de PIB pour stabiliser le chômage et échapper à des coupes budgétaires sacrificielles, il se trompe. Le réalisme doit le conduire à ne pas attendre beaucoup de cette trop vantée «relance européenne», du moins telle qu'il l'envisage, c'est-à-dire sans changement fédéral. Il en irait tout autrement si la France, tournant la page de quinze ans d'euroscepticisme, redevenait la force d'entraînement de l'Union. Si, en clair, François Hollande défaisait les bottes de plomb de Chirac-Jospin pour chausser celles, allantes, de Giscard-Mitterrand. Mais le voudra-t-il? Pour l'heure, sur la table des discussions ouvertes sur «l'Europe de la croissance», il y a sept «instruments» ou, si l'on veut sept manières d'agir, depuis la Banque européenne d'investissement (BEI) jusqu'à la hausse des salaires en Allemagne en passant par la baisse de l'euro. Patrick Artus a calculé pour chacun l'incidence potentielle sur la croissance (1).
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Le prix de l’euro : l’argent allemand et l’indépendance française


Infographie : François Descheemaekere
[Presseurop / Süddeutsche Zeitung]

Fidèle à sa ligne pro-européenne, la Süddeutsche Zeitung estime dans son éditorial que “le sauvetage de l’Europe” passe par la création d’euro-obligations et donc la création d’une fédération européenne.     

Si l’euro et le projet historique et inédit de l’Europe unie doivent être sauvés, c’est aux deux Etats les plus forts d’y contribuer avec leurs trésors les plus chers : l’Allemagne avec son argent, et la France avec sa souveraineté. Soit les Allemands “acceptent les euro-obligations soit l’euro meurt”, assure le quotidien.
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Euro: comment éviter la catastrophe?


Infographie : François Descheemaekere
[Telos]

Agnès Bénassy-Quéré est Directrice du CEPII. Elle est également Chercheur associé à Paris School of Economics et Professeur à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle est membre du Conseil d'analyse économique, de la Commission Économique de la Nation et du Cercle des économistes.

L’introduction d’un dispositif de type euro-obligation (ou eurobond), qui mutualiserait tout ou partie des dettes publiques de la zone euro  et en garantirait le remboursement, se heurte  à trois difficultés majeures, difficilement surmontables à court terme : (1) la solidarité entre Etats-membres implique une co-décision des politiques nationales, donc une forme intégration politique ; (2) une telle initiative suppose de modifier non seulement le traité européen (et sa règle de non-renflouement d’un Etat par ses partenaires), mais aussi les constitutions nationales (pour intégrer le niveau européen en matière décisionnelle et de solidarité) ; (3) le niveau de confiance entre Etats-membres est probablement trop faible aujourd’hui pour qu’une solidarité puisse s’exercer à grande échelle.
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Fièvre protectionniste chez les partenaires commerciaux de l’UE


Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

Selon un rapport de la Commission, les mesures protectionnistes mises en place principalement par les pays émergents ont crû de 25% en huit mois. 

Malgré leur implication au G20 pour un dialogue entre nations, certains pays utilisent de plus en plus de mesures protectionnistes pour verrouiller leur économie. Selon un rapport de la Commission présenté le 6 juin, 123 nouvelles mesures protectionnistes ont été enregistrées en huit mois (entre septembre 2011 et le 1er mai 2012), soit une hausse de 25%. En tout, 534 mesures auraient été adoptées depuis le début la crise, en octobre 2008. Seules 13 d'entre elles ont été abrogées. Barrières à la frontière Cette tendance protectionniste est particulièrement visible dans les économies émergentes. L’Argentine, la Russie, l’Indonésie et le Brésil puis la Chine sont, dans l’ordre, les pays qui ont instauré le plus de barrières susceptibles de limiter les échanges commerciaux depuis le début de la crise.
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Rio+20: le sommet pour les nuls



Infographie : François Descheemaekere
[L’Express.fr]

Les grandes manoeuvres ont commencé à Rio de Janeiro qui accueillera, à partir du 20 juin, le sommet de l'ONU consacré à l'environnement et au développement. Décryptage à deux semaines de l'ouverture.  

Quel est l'objectif de cette conférence? Ce sommet a pour objectif de faire émerger, 20 ans après le sommet de Rio, des solutions positives sur l'environnement et le développement, de mettre en valeur les expériences concrètes et de les faire partager... Il s'agit d'un grand processus intergouvernemental auquel les ONG et les entreprises sont associées.
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