lundi 11 juin 2012

L'Espagne rejoint le « groupe de la dette »


Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

Madrid a obtenu l'assurance de recevoir 100 milliards d'euros d'aide dans le but d'éviter des retraits massifs dans ses banques dans le cas où la crise de la dette reprendrait le dessus. Des Espagnols furieux ont toutefois accusé le premier ministre, Mariano Rajoy, de faire preuve d'un triomphalisme inopportun et de s'être rendu en Pologne pour regarder son pays jouer au football dans le cadre de l'Euro 2012.

Après avoir martelé pendant des semaines que l'Espagne n'avait pas besoin d'aide pour recapitaliser ses banques suite à l'éclatement d'une bulle immobilière, M. Rajoy a dû faire appel à la zone euro et demander son assistance pour éviter la catastrophe, ont déclaré des fonctionnaires européens impliqués dans les négociations. Les 17 pays de la zone euro ont décidé samedi de prêter à Madrid jusqu'à 100 milliards d'euros pour son fonds de sauvetage des banques, plus que nécessaire selon un récent audit. Leur objectif est donc de rassurer les investisseurs et de mettre en place un nouveau pare-feu contre la crise.
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L’union politique, plus facile à dire qu’à faire


[Presseurop / Financial Times Deutschland, Le Figaro]

Angela Merkel voudrait aller vers plus de fédéralisme et évoque une Europe à deux vitesses. Mais cela pose des difficultés juridiques jusqu’en Allemagne et creuse le fossé avec François Hollande.

La chancelière allemande veut donner plus de pouvoir à Bruxelles. Le 7 juin, à la télévision allemande, Angela Merkel a affirmé qu’une union monétaire devrait s’accompagner d’une union politique “donnant plus de possibilités de contrôle à l’Europe”. Dans ce cas, titre le Financial Times Deutschland, “l’aigle fédéral perdra des plumes”. Le quotidien économique prévient en effet que le transfert de compétences est une opération extrêmement difficile.
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La Grèce sous très haute tension préélectorale

Infographie : François Descheemaekere

[Myeurop]

Le climat préélectoral en Grèce est délétère. Les chaines de télévision prédisent le déluge si les Grecs votent pour les partis favorables à la renégociation du plan de rigueur. Et les appels à "bien voter" pour éviter le pire de la France et de l'Allemagne n'arrangent rien.

Depuis les élections du 6 mai, qui ont vu la chute des deux grands partis (les socialistes du PASOK et les conservateurs de la Nouvelle Démocratie), ayant gouverné la Grèce depuis la chute de la dictature, le pays attend le 17 juin et le nouveau scrutin pour savoir quel est son nouveau destin. L’arrivée du SYriza, Coalition de la Gauche Radicale à la 2° place, et l’apparition d’un parti d’extrême-droite à l’assemblée ont totalement chamboulé la donne électorale. Les sondages officieux (interdits de parution 15 jours avant le vote) donnent Syriza vainqueur aux élections législatives du 17 juin prochain, avec des scores entre 25 et 30 %. Cela lui assurerait le bonus de 50 députés supplémentaires accordé au parti arrivé en tête.
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Géopolitique de la France : quelles sont les conséquences de la crise économique ?


Infographie : François Descheemaekere
[Diploweb]

Par Pierre VERLUISE, Docteur en géopolitique de l’Université Paris-Sorbonne. Directeur du site géopolitique Diploweb.com. Directeur de recherche à l’IRIS. 

La crise économique contrarie le calcul français à propos de l’Europe de la défense et redistribue les cartes à l’avantage de l’Allemagne.

LA CRISE venue des Etats-Unis en 2007-2008 déploie ses effets sur les fondamentaux et les jeux de puissance. Rien ne sera plus comme avant. Dans le cas de la France, quelles sont les conséquences géopolitiques de la crise économique ? La crise économique contrarie le calcul français à propos de l’Europe de la défense et redistribue les cartes à l’avantage de l’Allemagne. […] la crise économique donne l’occasion à l’Allemagne d’apparaître a minima l’égale de la France et le plus souvent en position dominante à l’égard de Paris, comme de tous les autres Etats membres d’ailleurs. Pourquoi ?
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Cette germanisation de l'Europe qui fait peur


[La Tribune.fr]

Après deux années d'une crise européenne qui n'en finit pas de prendre de l'ampleur, la chancelière allemande Angel Merkel a décidé de poser les conditions d'une "union politique", qui fait craindre aux autres responsables de l'UE un leadership de l'Allemagne.

Depuis que le major Angela Merkel a lâché le mot d' "union politique", la panique s'est emparée du reste du bataillon européen. Où veut en venir exactement la chancelière ?, se demandent les Hollande, Monti et autres Rajoy. Continue-t-elle l'œuvre des Adenauer, Hallstein, Schmidt et autre Kohl qui ont réussi à concilier intérêt allemand et alliance équilibrée entre les Etats d'Europe ?
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Les énergies renouvelables deviennent compétitives


Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

La baisse des coûts des renouvelables leur permet de devenir compétitives sur le marché de l'électricité, indique l'Agence internationale des énergies renouvelables. Cette tendance devrait se poursuivre. 

Les technologies de production d'électricité renouvelable sont de plus en plus compétitives, indique l'agence internationale des énergies renouvelables (Irena), qui a publié un rapport sur le sujet, le 6 juin à l'issue d'une réunion à laquelle participaient 96 pays. L'agence a réalisé une analyse des coûts et des performances des principales technologies existantes aujourd'hui dans le photovoltaïque, le solaire à concentration, l'éolien, l'hydroélectricité et la biomasse. Cette étude sera régulièrement actualisée, indique l'Irena. "Une révolution renouvelable est en cours.
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Nouvelles dérogations pour l'espace Schengen


Infographie : François Descheemaekere
[Touteleurope]

Les 26 pays membres de l'espace Schengen (22 Etats membres de l’UE plus l'Islande, la Norvège, la Suisse et le Liechtenstein) ont approuvé, jeudi 7 juin 2012, de nouvelles dérogations à la libre circulation prévue par les accords de Schengen. Cette décision prévoit que, en cas de pression migratoire incontrôlable à une des frontières extérieures de l'espace, les contrôles aux frontières nationales peuvent être rétablis. Les 26 ministres européens de l'Intérieur ont donc approuvé les propositions franco-allemandes, tout en acceptant un compromis présenté par la présidence danoise.
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