vendredi 1 juin 2012

Les Irlandais auraient voté oui au Pacte budgétaire européen


Infographie : François Descheemaekere
[Challenges.fr]

Les résultats officiels sont attendus dans la journée. Le "oui" serait largement en tête mais la participation serait faible.

Les Irlandais se sont rendus aux urnes jeudi 31 mai pour voter sur un référendum sur le pacte budgétaire européen, le "oui" étant donné favori de ce scrutin qui s'est déroulé sous l'oeil attentif de Bruxelles et des autres pays européens, bien qu'une faible participation laissait présager un score plus serré que prévu. Les bureaux de vote ont fermé à 21 heures GMT et le résultat est attendu vendredi 1er juin. "Les derniers sondages avant l'ouverture des bureaux de vote donnaient tous le "Oui" largement en tête.
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Pour la Commission, la France est au bord du gouffre


Infographie : François Descheemaekere
[Coulisses de Bruxelles]

Jean Quatremer, auteur du blog "Coulisses de Bruxelles, UE", correspondant de Libération à Bruxelles depuis plus de vingt ans, l’un des meilleurs spécialistes de l’UE dans la presse internationale,  jette un regard europhile et sans concessions sur l'UE et ses acteurs.

La France fait partie des maillons faibles de la zone euro et pourrait connaître bientôt les tourments de l’Italie et de l’Espagne si l’on en croit la Commission. Dans soixante-huit rapports publiés hier (soit quelque 1500 pages tout en anglais, devenus la langue unique de l’exécutif européen), dans lesquels elle dresse un bilan de la santé économique des Vingt-sept, elle estime que l’hexagone présente des « déséquilibres sérieux » (tout comme l’Italie et la Slovénie).
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Commission européenne : Face à la crise, Bruxelles est dans le déni


Infographie : François Descheemaekere
[Presseurop / The Guardian Londres]

Malgré l'évidence que les politiques d'austérité conduisent des pays membres dans une agonie économique de plus en plus profonde, la Commission européenne a présenté son rapport annuel le 30 mai cherchant à défendre une stratégie en faillite, selon le journaliste économique du Guardian.

Avec le rendement des obligations espagnoles qui pourrait bientôt dépasser la barre des 7%, l’économie grecque en plein marasme et l’avenir de la monnaie unique sérieusement remis en question, le calendrier n’aurait pu être plus favorable pour la publication par Bruxelles d’un rapport sur l’économie des 27 membres de l’UE. C’était le moment idéal pour la Commission européenne de faire un bilan, d’évaluer le bien-fondé des politiques menées et d’annoncer un plan de lutte contre la crise. Ce document reflète l’atmosphère morose qui prévaut à Bruxelles. La Commission européenne reconnaît que l’union monétaire traverse la plus mauvaise passe depuis sa création. Elle reconnaît aussi (plus ou moins) que les politiques menées actuellement ne fonctionnent pas. Et en désespoir de cause, elle fait des propositions sur la meilleure manière de sortir l’Europe de cette situation : des euros obligations, une union bancaire et l’injection directe de liquidités dans les banques les plus fragiles grâce au fond permanent de secours financier.
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Est-on en train de tuer le malade Euro ?


Killing the euro-patient?

[The Economist]

The doctors think the medicine will work, if the euro does not die first

THE European Commission this week released its health check of European economies—and the verdict at times seemed surreal. “I can say the medicine is beginning to work,” said José Manuel Barroso, the commission president. Forget alarms over Greece’s imminent departure and wild oscillations in Spanish bond spreads. The good news is that budget deficits are coming down and other imbalances are being redressed. So the doctors prescribe more of the same: austerity, structural reform and a war against tax evasion. But behind the impression of confidence, the commission is rethinking its treatment. Super-fit Germany has made the adjustment earlier than planned and been released from the “excessive deficit procedure”. Bulgaria was similarly freed, proving that discipline is not just for the strong.
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Le véritable objectif de l’austérité : démanteler les programmes sociaux (P. Krugman, Prix Nobel d’économie)


Infographie : François Descheemaekere
The Austerity Agenda

[The New York Times]

Paul Krugman, professor of Economics and International Affairs at Princeton University, Nobel Prize in Economics 2008. 

“The boom, not the slump, is the right time for austerity.” So declared John Maynard Keynes 75 years ago, and he was right. Even if you have a long-run deficit problem — and who doesn’t? — slashing spending while the economy is deeply depressed is a self-defeating strategy, because it just deepens the depression. So why is Britain doing exactly what it shouldn’t? Unlike the governments of, say, Spain or California, the British government can borrow freely, at historically low interest rates. So why is that government sharply reducing investment and eliminating hundreds of thousands of public-sector jobs, rather than waiting until the economy is stronger? Over the past few days, I’ve posed that question to a number of supporters of the government of Prime Minister David Cameron, sometimes in private, sometimes on TV. And all these conversations followed the same arc: They began with a bad metaphor and ended with the revelation of ulterior motives. The bad metaphor — which you’ve surely heard many times — equates the debt problems of a national economy with the debt problems of an individual family.
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L’immigration, l’autre fardeau de la Grèce


[Slate.fr]

Piégée entre une Turquie laxiste et le renforcement des frontières en Europe, la Grèce est devenue un véritable Etat-tampon pour les immigrés du monde entier qu'Athènes doit assumer seule, et en pleine récession.

12,5 kilomètres de barbelés, 3 mètres de hauteur, 25 caméras thermiques. Comme entre les Etats-Unis et le Mexique, le gouvernement grec tient sa solution pour bloquer l’afflux d’immigrés clandestins à sa frontière avec la Turquie. Un mur, acté début 2011, inauguré en février 2012, et dont les travaux de terrassement ont commencé début mai. Un chantier de 3 millions d’euros, entièrement assumé par le gouvernement grec, que l’Union européenne a refusé de financer, malgré le soutien de la France de Nicolas Sarkozy. «Ce mur ne fera que repousser le problème. Les migrants passeront par le fleuve Evros», résume, amer, un policier grec aux frontières. Décrié par l’Europe, jugé inefficace par les observateurs et les habitants, car couvrant uniquement une petite partie terrestre de 200 kilomètres de frontière fluviale, le mur pourrait ne jamais être achevé.
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Chine : l’économie change de file


Infographie : François Descheemaekere
Changing Lanes

[Caixin Online]

The economy is indeed slowing down, but there is no reason to panic as long as the government steers the country toward reforms

Is China's economy moving out of the fast lane? Growth indicators have mostly fallen below market expectations, and organizations have been quick to lower their growth forecasts. The State Council acknowledged last week that downside risks were increasing and said the government would fine-tune policies to ensure stable growth. It was a far more moderate response than in 2008 when the global financial crisis struck. Nonetheless, leaders are clearly worried about the economic slowdown. Many analysts share their fears, and there's been no shortage of calls for another round of stimulus. We've known for some time that China's economy was shifting to a lower gear. But we've become so accustomed to its breakneck pace that, at the first signs of an actual slowdown, all we can see is unrelieved gloom. It's not wrong to worry. But rational analysis shows that though the downswing is worse than initially expected, it can be explained.
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