mercredi 30 mai 2012

Les Européens perdent confiance dans l'UE, mais pas dans l'euro


Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

Selon une récente étude, l'intégration européenne jouit d'un soutien bien moindre au sein de la population depuis le début de la crise de la dette souveraine. Peu d'Européens souhaitent toutefois abandonner l'euro et les Grecs demeurent les plus fervents défenseurs de la monnaie unique.

A growing number of Europeans in Britain, France, Spain, Italy, the Czech Republic, Poland and Greece say integration has weakened their economies and question whether membership of the European Union is a good thing, according to a report published today by the non-profit, Washington-based Pew Research Centre. ​The study aims to provide a greater insight into attitudes and trends in Europe and has been taken into account previously by U.S. officials when formulating policies towards the continent. Only in Germany, Europe's largest economy and biggest contributor to the bailout programmes supporting indebted Ireland, Greece and Portugal, has enthusiasm for the EU grown since 2009.
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Merkel-Hollande, les chemins du compromis


[Slate.fr]

Le couple franco-allemand arrivera peut-être à s'entendre. Sur quelles bases?

François Hollande l’avait dit: toutes les propositions pour relancer la croissance doivent être mises sur la table. Angela Merkel l’a pris au mot. La chancelière allemande a fait préparer par ses collaborateurs un programme en six points. Elle a compris qu’il ne lui suffisait pas de répéter que la lutte contre les déficits publics était la condition nécessaire et suffisante de la croissance en Europe. Face à la double pression de quelques partenaires européens menés par la France et chez elle de l’opposition sociale-démocrate et des Verts dont elle a besoin du soutien pour faire ratifier le pacte budgétaire, elle a repris l’initiative.
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La «drachmatisation» de la situation grecque


[Slate.fr]

Ce qui se passe en Grèce ressemble à ce qui était arrivé en Argentine il y a dix ans. En pire.

Comparaison n'est pas raison. Mais il est frappant de voir combien l'enchaînement des événements qui se déroulent à Athènes ressemble à ce qui s'est passé il y a dix ans en Argentine. Une sorte d'inéluctable toboggan conduit la Grèce vers la sortie de l'euro comme l'Argentine a été poussée vers l'abandon de la parité fixée entre son peso et le dollar. De même que Buenos Aires a été forcée à la «pesofication» (retour au peso avec dévaluation et défaut sur la dette), de même Athènes est menacé d'en venir à une «drachmatisation», jeu de mots compris.
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Grèce : le grand malentendu


[Coulisses de Bruxelles]

Une majorité de Grecs considère que la zone euro (l’Allemagne au premier chef) et le Fonds monétaire international (FMI) leur en demandent trop : ils l’ont montré le 6 mai en donnant une majorité des voix exprimées à des partis opposés au plan d’austérité (le « memorandum of undestanding » II ou MOU II - il est ici en anglais) signé par l’ancien premier ministre Lucas Papademos, en février dernier. Même s’il faut noter qu’il y a eu 30 % d’abstention et que 20 % des voix sont allées à des partis n’ayant pas dépassé la barre des 3 % nécessaires pour être représentés au Parlement. La gauche radicale européenne (et notamment française) est sur la même longueur d’onde, celle-ci dénonçant les conditions « injustes » imposées à la Grèce. Trop brutalement sans doute, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a mis les pieds dans le plat ce week-end, dans un entretien au quotidien britannique The Guardian, en s’étonnant de ce sentiment d’injustice.
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L'Europe brûle-t-elle?


Infographie : François Descheemaekere
[La Tribune]

Eric Walther, directeur-adjoint de la rédaction

La Grèce survit dans un chaos politique à trois semaines d'élections dont on peut craindre qu'il sorte le pire, c'est-à-dire rien. Et l'Espagne marche depuis plusieurs jours au bord d'un précipice bancaire dont nul ne semble connaître la profondeur, puisque le gouvernement Rajoy est littéralement saisi par l'ampleur du désastre. Au point de se livrer à des acrobaties financières à faire tomber en catalepsie le moindre employé de la Bundesbank. Pensez ! L'Etat s'apprêterait à émettre de la dette souveraine pour recapitaliser, disons plutôt tenter de sauver, Bankia à hauteur de...on verra bien, car cela semble changer de 24 heures en 24 heures. Et pourtant. Pourtant, en d'autres temps, (en fait, il y a six mois) les dirigeants européens sonneraient toutes les alarmes, un sommet serait convoqué en urgence, les marchés s'affoleraient. Bref, tout le tremblement.
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Le rêve européen français brisé


Infographie : François Descheemaekere
[Les Echos]

La crise de la zone euro est le résultat de la poursuite française persistante du « projet européen », objectif d’unification politique fixé aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale par deux politiciens français, Jean Monnet et Robert Schuman, partisans de la création des États-Unis d’Europe.

Martin Feldstein est Professeur d'économie à Harvard et Président émérite du Bureau national de recherche en économie (National Bureau of Economic Research — NBER), spécialisé dans l'étude de l'économie américaine. Il est aujourd'hui l'un des économistes américains les plus influents et pourrait se voir récompensé d'un prix Nobel.

Monnet et Schuman faisaient valoir qu’une union politique semblable à celle de l’Amérique permettrait d’empêcher les conflits du genre de ceux qui avaient engendré trois guerres européennes majeures – une idée tout à fait séduisante, bien qu’elle fît abstraction d’une guerre de Sécession américaine terrible. Une union politique européenne pourrait également faire de l’Europe une puissance comparable aux États-Unis, et ainsi conférer à la France, dotée d’un service extérieur sophistiqué, un rôle important dans les affaires européennes et mondiales. Le rêve de Monnet et Schuman a conduit au Traité de Rome de 1956, établissant une zone de libre-échange de superficie réduite qui s’est par la suite étendue jusqu’à former la Communauté économique européenne.
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La Chine, destination au top pour les investissements


Infographie : François Descheemaekere
China remains a top investment destination

[China Daily]

Nearly one quarter of European investors said they will consider shifting investment to markets outside China, while nearly three quarters said China is among their top three destinations for future investment, a survey released on Tuesday showed.

A slowing economy and rising labor costs were seen as the top risks for companies operating in China, the European Chamber of Commerce in China said in its annual business confidence survey. "A previously reliable stream of foreign direct investment may slow and planned investments may be shifted to other emerging markets if reform continues to stall and costs rise," said Davide Cucino, president of the chamber. FDI in China from the European Union, its largest trading partner, slumped 27.9 percent year-on-year to $1.9 billion in the first four months, according to the Ministry of Commerce. Rising labor costs are regarded as a significant concern by 63 percent of 557 respondents, especially employers in the Pearl River Delta in South China, said the survey.
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