mardi 29 mai 2012

Hollande profite d'un état de grâce sur le marché de la dette


[L’Expansion]

Depuis l'élection du nouveau Président, l'euro et les taux d'intérêt baissent. La France n'a jamais emprunté à un coût aussi bas. Du coup la charge de la dette risque de diminuer de plusieurs milliards.

François Hollande était censé provoquer l'angoisse des marchés. Son arrivée au pouvoir, synonyme de dépenses ruineuses et de clash avec l'Allemagne, devait faire remonter les taux d'intérêt à long terme. Mais il n'en est rien. C'est même l'inverse qui se produit ! Depuis l'annonce du résultat des élections, le 6 mai dernier, le taux d'emprunt de la France sur les marchés obligataires a baissé de 40 points de base. Le rendement des obligations à 10 ans est même tombé à 2,47%, le niveau le plus bas jamais enregistré. François Hollande aurait-il des super pouvoirs? La réponse est évidemment négative. Le nouveau Président profite, indéniablement, d'un concours de circonstances. […]
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Programme de croissance en six points : Merkel prépare sa contre-attaque contre Hollande


Infographie : François Descheemaekere
Six-point Growth Plan : Merkel Prepares to Strike Back Against Hollande

[Spiegel Online]

France's new president, François Hollande, has put the German chancellor on the defensive with his growth agenda. Now Angela Merkel is planning to strike back. She is calling for structural reforms to save the euro with a six-point plan aimed at harmonizing austerity and growth in Europe once again.

The more European leaders talked at a dinner last Wednesday, the grimmer Angela Merkel looked. One after another, they spoke out in favor of the joint assumption of debt and against the strict austerity course Berlin is calling for. The chancellor stared silently at the man who was responsible for this change of mood -- France's new president, François Hollande, who noted with satisfaction that there was "an outlook for euro bonds in Europe." Merkel disagreed, saying that euro bonds are not the right tool, but to no avail. Only a minority stood behind the German leader. Even European Council President Herman Van Rompuy said, at the end of the dinner, that there should be "no taboos," and that he would examine the idea of euro bonds. "Herman," Merkel blurted out, "you should at least say that some at this table are of a different opinion." Merkel's world had been turned upside down.
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La démarche entêtée insensée de Merkel


Infographie : François Descheemaekere
Merkel's Stubborn March of Folly

[The New York Times]

How do you know at once when history, even in small doses, changes speed and reaches an inflection point? Is there a whoosh or the clank of a great door being shut and locked?

Short of a head guillotined into a basket, change puts no letter of official confirmation in the mail. All the same, this assertion: Last week, when Angela Merkel’s government was preparing position papers on how to insert prospects of growth into Germany’s bleak covenant for resolving the European Union’s debt crisis via massive economic and financial constraints, it signaled the dilution of Europe’s strongest swig of unchallenged German leadership since World War II. A single, inflexible and fairly unpalatable German idea that the European Union’s salvation lay alone in making Lisbon function like Ludwigshafen has had its day. In February, Merkel rejected joining 12 of Germany’s E.U. partners — among them, the Netherlands and Finland, two of Berlin’s most ascetic allies — in calling for immediate steps to bring growth and hope into to Europe’s plan for the future.
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Sondage - On n'aime pas l'euro, mais rares sont ceux qui souhaitent son abandon


Infographie : François Descheemaekere
Euro Isn’t Loved, but Few Want to Drop It, Poll Says

[The New York Times]

More than two years into a euro crisis that has toppled governments and sown economic pain, citizens of five euro zone countries — including Greece — say the euro has not been a good thing for them, but nevertheless do not want to go back to their old currencies, according to a survey to be released Tuesday.

Greece, the country most at risk of falling out of the euro, typified the contradiction. There, people were most likely to say that their country had been weakened by European economic integration. Yet support for the euro was highest, the poll found, perhaps showing Greek preferences as they head into new parliamentary elections on June 17 that could determine their future in the currency union. In fact, despite the financial troubles currently facing Europe, majorities in the five euro zone countries in the survey favored keeping the single currency, ranging from 52 percent in Italy to 71 percent in Greece, according to the poll, which was carried out by the Pew Research Center’s Global Attitudes Project. […]
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Zone euro: fédération ou éclatement


[Coulisses de Bruxelles]

Union monétaire, acte II ? « Nous vivons un moment crucial dans l'histoire de l'Union européenne » dont la crise de la dette a révélé les « faiblesses », a jugé, hier, Mario Draghi : « nous sommes désormais arrivés au point où le processus d'intégration européenne a besoin d'un saut courageux d'imagination politique pour survivre », a prévenu le président de la Banque centrale européenne (BCE) lors d’une conférence devant l'université de la Sapienza, en Italie. Avec l’aggravation de la crise grecque, plus aucun gouvernement ne nie que l’alternative est simple : soit la zone euro accélère son intégration, soit elle renonce à la monnaie unique. Cette dernière option étant jugée cataclysmique, tant sur le plan économique que géopolitique, les chefs d’État et de gouvernement de l’Union se sont engagés, mercredi soir, avec plus ou moins d’enthousiasme, dans « l’approfondissement de l’union monétaire », comme l’a annoncé Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, à l’issue du sommet informel qui s’est terminé au milieu de la nuit de mercredi à jeudi.
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Le travail au noir en Espagne, une manne publique ignorée


Infographie : François Descheemaekere
[Slaate.fr]

Tout un pan de l’économie espagnole s’accroît au grand dam des pouvoirs publics. Le travail au noir se développe de manière inquiétante.

Selon une étude réalisée par la fondation espagnole des Caisses d’Epargne, l'économie souterraine représenterait 21,5% du PIB en Espagne. Il y aurait plus de 4 millions de travailleurs au noir alors que l’Espagne affiche un taux de chômage record en zone euro avec 25% de la population active. Cette étude montre que l’économie informelle a fortement augmenté ces dernières années avec la détérioration des conditions économiques. Pour autant, elle a débuté en période de forte croissance économique conjuguée avec une forte augmentation des impôts. Ce serait l’accroissement de la pression fiscale qui serait à l’origine du renforcement du travail au noir. Pour préserver leur compétitivité, les entreprises auraient favorisé les emplois non déclarés.
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L'Allemagne bat un record de production d'énergie solaire


Infographie : François Descheemaekere
[BFM Business]

Samedi 26 mai, à la mi-journée, les centrales solaires allemandes ont produit 22 gigawatts par heure, soit 50 % des besoins du pays. Du jamais vu.L'espace de quelques heures, les centrales solaires allemandes ont produit autant d'énergie que 20 centrales nucléaires à pleine capacité ! 22 gigawatts/heure, c’est la moitié de la consommation électrique outre-Rhin. Une performance impensable dans n'importe quel autre pays. Journée longue, soleil radieux et bureaux fermés : samedi, le cocktail était parfait. A la mi-journée, la moitié de l'énergie consommée dans le pays provenait donc de panneaux photovoltaïques.
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