mardi 22 mai 2012

Hollande devrait remettre les "eurobonds" sur la table


Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

Le Président français réitérera son soutien à la mutualisation des dettes européennes, lors du sommet informel à Bruxelles le 23 mai. Opposée à cette idée, Angela Merkel subit de plus en plus de pressions. 

A l'issue du G8 à Camp David samedi 19 mai, le Président français a rappelé qu'il présenterait ses propositions de croissance lors de la réunion informelle du mercredi 23 mai. « Dans ce paquet, il y aura des [euro-obligations] et je ne serai pas le seul à le proposer, j'en ai eu la confirmation ici », a-t-il déclaré. De hauts fonctionnaires américains et européens ont affirmé que M. Hollande avait abordé le sujet des euro-obligations (des obligations émises conjointement par tous les Etats membres de la zone euro) lors du G8 et qu'il en reparlerait lors du sommet informel des dirigeants européens à Bruxelles le 23 mai. Il devrait jouir du soutien du premier ministre italien, Mario Monti, du premier ministre espagnol, Mariano Rajoy et de la Commission européenne qui plaide en faveur de cette idée depuis longtemps.
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La zone euro sans la Grèce : le scénario noir en 5 chiffres


[Le Nouvel Observateur]

Que coûterait à l'Europe la sortie d'Athènes de la monnaie unique ? A la France ? Au secteur bancaire ? Réponse, chiffres à l'appui.

Que coûterait la sortie de la Grèce de la zone euro ? La question est dans toutes les têtes. Le 17 juin prochain, les nouvelles élections devraient confirmer, selon les sondages, la montée dans la péninsule des partis opposés aux coupes budgétaires imposées par Bruxelles, aux hausses d'impôts et aux privatisations, et favorables à une renégociation du plan de sauvetage de la troïka (BCE, FMI et UE). Bref, une nouvelle crise politique ouvrant une nouvelle voie à la sortie de la Grèce de la zone euro. Avec l'introduction d'une nouvelle drachme, le pays connaîtrait le chaos économique : fuite de capitaux, fin des investissements, effondrement du système bancaire.
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Ce que l'Histoire peut expliquer sur la crise grecque

Infographie : François Descheemaekere

What History Can Explain About Greek Crisis

[The New York Times]

The decision to suspend Greece from the common currency became inevitable when it emerged that Athens had fiddled with the accounts yet again amid chronic economic weakness, forfeiting what credibility in the international arena it still had left. That was in 1908. After diluting the gold content in its coins, Greece left the Latin Monetary Union, whose founding members also included France, Italy, Belgium and Switzerland. More than a century later, history may repeat itself, albeit in vastly different circumstances. From the dual currency economy of 14th-century Florence to the monetary union of Austria-Hungary and Argentina’s abandoned dollar peg, the past is littered with examples of countries’ weighing the costs and benefits of different monetary regimes.
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Les Espagnols redeviennent des émigrants


[Le Point.fr]

Pour fuir le chômage, immigrés et Espagnols vont chercher meilleure fortune en Europe ou aux États-Unis. Cruel retour en arrière.

Le verdict de l'Institut national des statistiques, l'INE, est sans appel : pour la première fois depuis les grandes vagues de départ des années 60 et 70, la population qui quitte l'Espagne est plus nombreuse que celle qui y arrive. Tout au long de cette décennie - projette le même organisme -, un demi-million d'Espagnols feront leurs valises, alors que 450 000 rejoindront la Péninsule - soit un solde migratoire négatif d'au moins 50 000 personnes. Et encore, ce calcul ne tient pas compte de ceux qui se déplacent dans l'espace Schengen, ce qui rend le phénomène plus important qu'il n'y paraît au vu de ces statistiques. En outre, d'après l'OCDE, ce chiffre de "perte de population" pourrait être bien supérieur si les indicateurs de la crise s'aggravent : pour l'heure, un quart des actifs sont sans-emploi ; un jeune sur deux est au chômage, sans perpective d'avenir. Ce sont d'ailleurs les 20-35 ans qui, les premiers, pensent à s'en aller.
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Chômage: les trois régions de la honte


Infographie : François Descheemaekere

[Slate.fr]

Dans le monde, il y a trois régions dont l’échec économique est patent: le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et l’Europe. Trois régions qui n’arrivent pas à créer des emplois, trois régions qui ont sacrifié les jeunes.

Quand on observe les mouvements politiques dans ces pays, les «printemps» ici, ou la montée des extrêmes lors des élections là, il faut avoir en tête cette impuissance sociale et économique. Dit clairement: le Moyen-Orient, l'Afrique du nord et l'Europe sont les trois régions qui sont les plus mal gouvernées au monde. Pour s’en convaincre les classes politiques arabes et européennes devraient lire le dernier rapport du Bureau International du travail. Les chiffres parlent tous seuls. Le taux de chômage dans le monde est en moyenne de 6% (soit 200 millions de personnes sans emploi), il ne dépasse les 10% que dans les trois régions de la honte. Les jeunes y sont massacrés: leur taux de sans emploi est de 26% au Moyen-Orient, 27% en Afrique du nord et 22% dans la zone euro.
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Pékin lorgne sur l’Europe Centrale et Orientale


Infographie : François Descheemaekere
Beijing Sets its Sights on Central Europe 

[Spiegel Online]

In recent months, China has begun to invest more heavily in Central and Eastern Europe. The new initiative reflects both Beijing's desire to develop beyond the production of cheap goods and its goal of establishing a presence in the European market for those products. The investments could also deepen political ties with countries like Poland and its neighbors.

With much of Western Europe distracted by the euro crisis, China has begun in recent months to intensify its role as an investor in Central and Eastern Europe -- both through loans and the acquisitions of firms. Beijing has estimated foreign currency reserves of $3.2 trillion (€2.52 trillion), and some say the investment spree could be the start of something bigger. Last month, at the April 26 China-Central Europe-Poland Economic Forum in Warsaw, Chinese Prime Minister Wen Jiabao announced the creation of a $10 billion credit line to support Chinese investments in Central European infrastructure, new technology, and renewable energy. Wen's goal is to reach a volume of $100 billion in trade with Central Europe by 2015, an astounding turnaround for a country that was regarded with deep suspicion by the post-communist countries of Central Europe only a decade ago.
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Les Japonais principaux détenteurs d'actifs financiers dans le monde


Infographie : François Descheemaekere
[La Tribune.fr]

Les Japonais sont restés les principaux détenteurs d'actifs financiers dans le monde en 2011 malgré le renchérissement du portefeuille des Chinois, a annoncé mardi le ministère nippon des Finances.

Et de 21 ! Pour la vingt-et-unième année consécutive, les Japonais sont les principaux détenteurs d'actifs financiers dans le monde en 2011. Cette statistique correspond à l'ensemble des actifs financiers (obligations, prêts, parts de sociétés, titres divers, etc.) détenus à l'étranger par les entreprises, les autorités publiques et les particuliers japonais, moins l'ensemble des dettes contractées par les Nippons vis-à-vis de l'étranger.
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