lundi 21 mai 2012

Une sortie de la Grèce de la zone euro changerait la face du projet européen


Infographie : François Descheemaekere
[Le Point.fr]

Un tel événement serait un terrible aveu d'échec pour les Européens aux prises depuis deux ans avec la crise de la dette.

Le scénario d'une sortie de la Grèce de l'euro, longtemps inenvisageable, mais désormais possible dans la perspective de nouvelles élections aux résultats incertains, risque de mettre à mal l'Union monétaire et de bouleverser le projet européen dans son ensemble. "Une fois qu'un pays sera sorti (de la zone euro), rien n'interdit que cela se reproduise", résume Richard Whitman du centre de réflexion Chatham House, à Londres. "Une sortie de la Grèce aura des retombées importantes sur Athènes, mais elle en aura de plus grandes encore sur les pays qui ont du mal à respecter leurs engagements" budgétaires, poursuit-il. Autrement dit, ce scénario risque de forcer d'autres pays fragiles à choisir de quitter ou non l'euro. En plus d'être un terrible aveu d'échec pour les Européens aux prises depuis deux ans avec la crise de la dette, une sortie de la Grèce pourrait donc signer le début du détricotage de l'Union monétaire, treize ans après sa création.
Bookmark and Share

Apocalypse bientôt


Infographie : François Descheemaekere
Apocalypse Fairly Soon

[The New York Times]

Paul Krugman, professor of Economics and International Affairs at Princeton University, Nobel Prize in Economics 2008.

Suddenly, it has become easy to see how the euro — that grand, flawed experiment in monetary union without political union — could come apart at the seams. We’re not talking about a distant prospect, either. Things could fall apart with stunning speed, in a matter of months, not years. And the costs — both economic and, arguably even more important, political — could be huge. This doesn’t have to happen; the euro (or at least most of it) could still be saved. But this will require that European leaders, especially in Germany and at the European Central Bank, start acting very differently from the way they’ve acted these past few years.
Bookmark and Share

Dix raisons de croire en l'Europe


Infographie : François Descheemaekere
[Les Echos]

Dominique Moïsi, Conseiller du directeur de l'Ifri (Institut français pour les relations internationales). Il enseigne au Collège de l'Europe à Natolin, près de Varsovie.

La Grèce est membre de l'Union européenne et de la zone euro. Mais la Grèce n'est pas le futur de l'Europe. Au moment où un pessimisme venu du sud envahit comme un vent mauvais l'ensemble de l'Union européenne, il peut être salutaire de réinjecter de l'espoir et peut-être tout simplement du bon sens. Certes, la situation est sérieuse. Personne ne peut le nier. Mais il est pour le moins prématuré d'enterrer l'euro et l'Europe comme le font aujourd'hui tant de Cassandre.
Bookmark and Share

Importer le modèle allemand des PME? Pas si simple!


[Slate.fr]

La recette du succès des entreprises allemandes est difficile à copier.

La récente prospérité allemande doit énormément au succès du Mittelstand, tissu de petites et moyennes entreprises (PME), qui depuis deux ans sont parvenues à tirer extrêmement bien leur épingle du jeu, surfant sur la vague d’une frénésie d’exportations vers la Chine. Même si les statistiques fournies par Eurostat montrent que la contribution des PME à l’emploi reste similaire à celle contrastée en moyenne en Europe, c’est en réalité parce que les critères retenus pour définir les PME (moins de 250 employés) sont particulièrement restrictifs et excluent de nombreuses sociétés employant plus de 250 personnes et qui peuvent tout de même être considérées comme des entreprises de taille moyenne. En fait, la définition officielle allemande du Mittelstand inclue les entreprises jusqu’à 500 employés. En effet, les PME allemandes sont en général plus grosses que celles des autres pays européens. Elles ont aussi tendance à être plus solides financièrement.
Bookmark and Share

Pourquoi l'Europe innove moins que les Etats-Unis


Infographie : François Descheemaekere
[Le Nouvel Observateur]

L’Europe, moins innovante que les États-Unis ?  C'est en tout cas ce que rapporte le Global Summary Innovation Index, qui place très peu de pays européens en tête de classement. Pourquoi ce retard ? 

Quelques éléments d'explications avec Régis Chenavaz, Economiste, professeur associé à l'ESG Management School, en collaboration avec Phillip Cartwright et Ekaterina Besson, ses confrères de l'ESG. 

L’Europe innove moins que les États-Unis. Selon le Global Summary Innovation Index, la Finlande, la Suède, la Suisse, le Japon, les États-Unis, Singapour et Israël sont les leaders mondiaux de l'innovation. Arrivent ensuite l'Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la France, la Belgique, l’Autriche, l’Irlande et le Luxembourg. Pourquoi n’y a-t-il que si peu de pays européens dans les leaders mondiaux ?
Bookmark and Share

Aux Etats-Unis, les bébés blancs représentent moins de la moitié des naissances


[The New York Times]

After years of speculation, estimates and projections, the Census Bureau has made it official: White births are no longer a majority in the United States.

Non-Hispanic whites accounted for 49.6 percent of all births in the 12-month period that ended last July, according to Census Bureau data made public on Thursday, while minorities — including Hispanics, blacks, Asians and those of mixed race — reached 50.4 percent, representing a majority for the first time in the country’s history. Such a turn has been long expected, but no one was certain when the moment would arrive — signaling a milestone for a nation whose government was founded by white Europeans and has wrestled mightily with issues of race, from the days of slavery, through a civil war, bitter civil rights battles and, most recently, highly charged debates over efforts to restrict immigration.
Bookmark and Share

Québec : c’est quoi, ce « Printemps érable » ?


Infographie : François Descheemaekere
[Cafébabel]

Campé à l’autre bout de l’Atlantique, la province francophone du Canada a longtemps résonné comme un havre de paix pour les Européens. Pourtant, le Québec est en train de connaître la grève la plus importante de son histoire. Explication d’un mouvement colossal que les médias ont déjà qualifié, un an après les soulèvements d’Afrique du Nord, de « Printemps érable ». 

Le Québec, cette paisible province canadienne, connaît la grève la plus importante de son histoire. La fronde a officiellement commencé le 13 février dernier, lorsque le gouvernement de Jean Charest (Parti libéral du Québec) a annoncé qu’il allait augmenter progressivement les frais de scolarité dans les universités et les écoles supérieures. De 2168 dollars canadiens (1679 euros) aujourd’hui, ils passeraient à 3793 dollars canadiens (2937 euros) en 2017, soit une augmentation de près de 75% en cinq ans.
Bookmark and Share