mercredi 9 mai 2012

Après les élections, l’Europe met l’accent sur la croissance


Infographie : François Descheemaekere
After Elections, Europe Focuses on Growth

[The New York Times]

In the volatile aftermath of raucous elections, which nearly destroyed the political establishment in Greece and ended 17 years of conservative reign in France, the emphasis across Europe, even in the austerity heartland of Germany, has shifted to the very real problem of growth for the stagnant Continent. Chancellor Angela Merkel of Germany, who backs austerity policies, said a pact on deficit reduction “is not negotiable.” But there are few ready answers for how to turn around recessionary economies during a major sovereign debt crisis, and it will take weeks of contentious wrangling to determine whether the Germans can be pressed to make more than cosmetic changes to their focus on fiscal discipline for all. At the ascetic end are modest concessions by Germany to repackage existing initiatives to be more supportive of growth.
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En Grèce, les socialistes s'effondrent au profit des extrêmes


Infographie : François Descheemaekere
[Myeurop]

Le 6 mai, les Grecs ont voté contre l'austérité absolue imposée pas les créanciers de leur pays. Ils ont renversé la table électorale en désavouant les deux partis, de droite et de gauche, responsables de leurs malheurs. Un vote du refus de l'extrême rigueur qui permet à un parti néo-nazi d'entrer au parlement.

Sur les 28 partis qui se sont présentés aux législatives grecques, seulement sept ont obtenu plus de 3%, la condition sine qua non pour siéger au Parlement. Comparé aux précédentes législatives de 2009, le paysage politique grec a totalement changé. Les électeurs ont sanctionné le parti socialiste Pasok, qui passe de 43,9% en 2009 à 13,3% en 2012. De même, le parti de droite la Nouvelle Démocratie passe de 33,5% à 18,9%, remportant, tout de même, la première position de ce scrutin. Il devance de peu le parti de la gauche radicale Syriza, en deuxième position devant le Pasok, avec 16,76% des voix.
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Europe: que faire contre le populisme?


[Slate.fr]

Pour sortir de la crise européenne, il faut aller plus loin dans les mécanismes de solidarité. La solution populiste du retour au chacun pour soi mène à la catastrophe.

Partout en Europe, l’austérité fait monter les partis populistes. Ils ont emporté un tiers des suffrages en France et gagné en Grèce où les deux partis historiques, la Nouvelle démocratie et les socialistes du Pasok, ont été battus par une kyrielle de partis d’extrême gauche et d’extrême droite. La crise des dettes débouche sur des crises politiques qui rappellent furieusement les années 1930: xénophobie et protectionnisme tentent les électeurs. Il faut vite trouver une parade et en convaincre les Allemands. En Grèce, les électeurs sont pour rester dans la zone euro. Mais ils refusent l’austérité de fer qu’on leur impose maintenant depuis deux ans.
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Europe : les réformes qui attendent Hollande


[Euractiv]

Les dernières années de crise ont démontré que la France est gouvernée autant à Paris qu’à Bruxelles. Les chantiers européens sont nombreux pour le futur gouvernement. Le plus difficile sera la mise en place d'une stratégie de croissance crédible. 

Contrairement à ce qu'ont voulu croire certains dirigeants européens à la suite de la signature du pacte budgétaire en janvier 2012 et de l'action de la BCE, qui a irrigué le système bancaire de 1000 milliards d'euros, la crise n'est pas finie. La Grèce doit prévoir une réduction de ses dépenses publiques de 11 miliards d'euros d'ici juin. Confrontées à d'énormes problèmes d'endettement privé, l'Espagne et ses banques (qui détiennent près de 200 milliards de titres à haut risque) sont également pointées du doigt.
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Du monde bipolaire au triumvirat contesté : une vision de la géopolitique mondiale


Infographie : François Descheemaekere
[Diploweb]

Laurent CHALARD, Docteur en géographie de l’Université Paris-IV Sorbonne. Fellow at the European Centre for International Affairs (ECIA)

Laurent Chalard propose ici une lecture de l’organisation du monde contemporain. Classique dans sa lecture de la Guerre froide, son approche devient plus originale pour la compréhension des années post-guerre froide. Au-delà des points de frictions habituellement mis en avant, il démontre que les relations sur le fond entre les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France font penser à un triumvirat... de plus en plus contesté par les pays émergents.

DEPUIS l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, le monde est entré dans une nouvelle phase géopolitique, qu’on considère comme post-communiste, dominée par la logique du capitalisme libéral et de la mondialisation, avec à sa tête les Etats-Unis, dans un contexte de fragmentation accentuée, et de multipolarité. Or, jusqu’ici, les différentes tentatives, comme celle de Samuel Huntington pour ne citer que la plus connue d’entre elles, qui ont été faites pour expliquer le nouvel ordre mondial, nous apparaissent peu convaincantes. En conséquence, il apparaît nécessaire de proposer une nouvelle vision de l’ordre géopolitique mondial, qui s’appuie sur les faits plus que sur des constructions empreintes d’idéologie.
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Un produit dangereux sur deux dans l'UE est d'origine chinoise


Infographie : François Descheemaekere
[Le Monde.fr]

Plus d'un produit sur deux notifié comme dangereux dans l'Union européenne est d'origine chinoise, selon un rapport publié mardi 8 mai par la Commission. Mais pour la première année, le nombre total de signalements diminue depuis la mise en place en 2004 du système d'alerte européen : bien que la Chine demeure le pays donnant lieu au plus grand nombre de notifications, cette proportion "a diminué, passant de 58 % des notifications en 2010 à 54 % en 2011", souligne le rapport. Au total, quelque 1 803 produits, en particulier des vêtements et textiles, des jouets et des véhicules à moteur, ont été signalés comme dangereux en 2011 dans le cadre du système RAPEX, contre 2 244 en 2010, soit une baisse de 20%, a précisé la Commission.
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D’après une étude, 42 % des Américains seront obèses d’ici 2030


Infographie : François Descheemaekere
Study predicts 42 percent of Americans will be obese in 2030

[The Washington Post]

In 2030, 42 percent of American adults will be obese, and about one-quarter of that group will be severely obese, a condition that shortens life and incurs large medical expenses, a new study predicts. This view into the future is less ominous than one published four years ago that predicted that 51 percent of the population would be obese in 2030. Nevertheless, the trend fortells a huge drag on the health and economic welfare of the United States. “If we don’t do anything, this is going to really hinder any efforts to contain future health-care costs,” Justin G. Trogdon, an economist and one of the authors of the projection, told experts Monday at the start of the two-day “Weight of the Nation” conference in Washington.
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