mercredi 2 mai 2012

Les Français et l'Europe : vérités et surprises


Infographie : François Descheemaekere
[La Lettre de la Fondation Robert Schuman]

Quelle est l’opinion des Français en matière d’Europe ? Lors de l’élection présidentielle française, l’Europe a été soit vivement critiquée, soit fortement oubliée dans les débats. Quelles sont les raisons de cette « tonalité anti-européenne » ? L’auteur démontre, étude à l’appui, que si les Français sont pessimistes, ils demeurent toutefois confiants quant à leur avenir. De plus, la majorité d’entre eux estime que l’Europe demeure le meilleur instrument pour sortir de la crise et que davantage de coordination et de convergence est nécessaire.
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En Europe, l'alliance des conservateurs et de l'extrême droite favorise toujours l'extrême droite


Infographie : François Descheemaekere
[Slate.fr]
 
La montée du FN n'est pas un cas isolé. Mais l'alliance, taboue, ne s'est faite qu'en Autriche et aux Pays-Bas.

Avec 17,9%, soit 6,4 millions de voix, au premier tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen a placé le Front national et le populisme de droite au centre du débat politique. La France n’est pas une exception en Europe. Depuis deux décennies, dans la plupart des Etats de l’Union européenne, les partis de la droite extrême ont pignon sur rue. Les situations sont différentes d’un pays à l’autre. Dans certains, les partis d’extrême-droite ne sont que des groupuscules, bruyants mais sans grande influence. Dans d’autres, ils représentent la principale force d’opposition. Dans d’autres enfin, ils sont aux portes du pouvoir quand ils ne participent pas au gouvernement. Mais tous ces mouvements tirent leur idéologie d’un fond commun: une méfiance vis-à-vis de l’Europe telle qu’elle a évolué au cours des dernières années, un dénigrement des élites accusées d’ignorer les vrais préoccupations de la population, une hostilité à l’immigration qui prend souvent des allures xénophobes ou islamophobes.
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Revue de presse : Crise économique : vers un plan de croissance européen


Infographie : François Descheemaekere
[Touteleurope]

Devant l'inefficacité des cures d'austérité mises en œuvre en Grèce et en Espagne, l'idée d'un plan européen de croissance s'impose peu à peu. Après le souhait d'un "pacte de croissance" formulé par le Président de la Banque centrale européenne Mario Draghi, Angela Merkel a annoncé la mise en place d'un agenda de croissance pour le sommet européen de fin juin. Enfin, selon le journal espagnol El Pais, la Commission européenne préparerait actuellement un plan d'investissement de 200 milliards d'euros pour réactiver la croissance en Europe. "A Bruxelles comme à Berlin, on s'inquiète (…) de la situation espagnole, chacun prenant conscience qu'une potion d'austérité aussi rude qu'en Grèce risque d'entraîner l'Espagne dans la récession et de mettre en danger à nouveau toute la zone euro", analysent Les Echos. Les effets positifs des plans d'austérité du gouvernement Rajoy visant à satisfaire les objectifs européens de réduction de la dette tardent en effet à voir le jour. Le remède est-il inadapté ? L'idée semble de plus en plus admise en Europe.
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Ce n'est pas une crise de la dette, mais des compétitivités


[Slate.fr]

Le constat de Mario Draghi change tout: une politique monétaire, même «inorthodoxe» ne suffit plus. Redresser la production est plus important que de réduire la dette.

En apparence, Mario Draghi est venu en renfort des thèses françaises en réclamant qu'un «pacte de croissance» soit ajouté au «pacte budgétaire» conclu par les Européens sur insistance allemande. En réalité, le président de la BCE ne s'est pas seulement démarqué des thèses germaniques, il a carrément renversé la table. En parlant de «revenir en arrière», il a dit une vérité terrible à entendre: les Européens se sont trompés. Ils ont cru, nous avons tous cru, que la crise européenne commencée en Grèce était une crise des dettes souveraines. Les gouvernements impécunieux auraient profité de l'euro pour faire des cadeaux gratis à leurs concitoyens. Mario Draghi nous dit: la crise se manifeste en effet par le creusement des déficits, mais elle est en réalité beaucoup plus grave, c'est une crise des compétitivités. L'Europe n'est pas seulement en crise budgétaire, elle est en crise économique.
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La recette de l’Allemagne contre le chômage des jeunes


Infographie : François Descheemaekere
Germany's youth unemployment recipe

[Deutsche Welle]

Good training is a key to entering the work force. So why do many European countries have such high youth unemployment rates despite graduating many well-trained people? And why is Germany different?

Dr. Hilmar Schneider is Director of Labor Policy at the Institute for the Study of Labor (IZA). His most important publications cover the labor market effects of replacement wages, the labor market perspectives of East Germany, the efficiency of active labor policy in the transformation process, and the welfare state perspectives of Europe. 

It is not especially surprising that the unemployment rate of young people in most countries is higher than general unemployment. But what stands out is how those rates compare across European countries. In countries like Spain, where youth unemployment was traditionally very high, it has skyrocketed to above 40 percent in the wake of the financial crisis. In Germany, using the same method of calculation, the rate is around 10 percent and appears to have little to do with the economic crisis. It also stands out that youth unemployment tends especially high in countries with the tightest restrictions in place on the job market. In places that offer workers strong protection against being fired, young people find it especially hard to gain a foothold in the work force.
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Les européens du sud sont attirés par des emplois en Allemagne : on craint une fuite des cerveaux


Brain Drain Feared as German Jobs Lure Southern Europeans

[The New York Times]

While much of southern Europe is struggling with soaring unemployment rates, a robust Germany is desperate for educated workers, and it has begun to look south for the solution.

In the last 18 months, it has recruited thousands of the Continent’s best and brightest to this postcard-perfect town and many others like it, a migration of highly qualified young job-seekers that could set back Europe’s stragglers even more, while giving Germany a further leg up. […] The free movement of labor was one of the founding principles of the European Union, a central part of the effort to create a single, unified market. But in more prosperous times, few workers outside of Eastern Europe felt compelled to leave home. That is changing under the pressures of the euro crisis and a harsh recession, and employers, governments and the migrants themselves are discovering that immigration, even when legal and nominally accepted, can raise tensions in ways that Europe’s founders may never have anticipated.
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L’Espagne dans la spirale infernale de l’austérité et de la récession


Infographie : François Descheemaekere
[Myeurop]

L'Espagne s'enlise dans la crise et la récession. Un Espagnol sur quatre est au chômage et Standard & Poor's dégrade une nouvelle fois l'Espagne. Le pays est confronté à une "crise de proportions immenses" aux conséquences "terribles", dixit le gouvernement. Radiographie, chiffres à l'appui, d'un pays malade de la crise et de l'austérité. 

Le taux de chômage en Espagne a atteint 24% au premier trimestre, son plus haut niveau depuis le début des années 1990. Dans une économie en récession, la consommation ne cesse de diminuer depuis… 21 mois d'affilée. Une descente aux enfers résumée en quelques mots sans appel par le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Garcia-Margallo, ce matin : « Les chiffres sont terribles pour tout le monde et terribles pour le gouvernement (...) L'Espagne est dans une crise de proportions immenses ». Et la situation ne peut qu'empirer alors que le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy coupe, de semaine en semaine, à la hache dans tous les budgets publics.
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