vendredi 27 avril 2012

6 mai : le jour où...la Grèce pourrait remettre le feu


Infographie : François Descheemaekere
[La Tribune]

Le scrutin grec, qui aura lieu le même jour que le second tour de la présidentielle française, apparaît comme d'autant plus indécis qu'il n'y a plus de sondages autorisés depuis deux semaines. Mais son enjeu est déterminant : le maintien ou non de la Grèce dans la zone euro.

La frénésie quotidienne de l’élection française l’a un peu fait oublier. Mais le 6 mai, une autre élection, celle du parlement grec, la Vouli, décidera de l’avenir de la zone euro. Peut-être même beaucoup plus que celle de la France. Car, malgré le succès de la restructuration de sa dette, la Grèce est loin d’être tirée d’affaire. Le montant de sa dette publique est encore considérable : le FMI prévoit de la ramener en 2020 seulement à 120,5 % du PIB. Mais pour parvenir à cette situation qui reste peu peu enviable, il faudra poursuivre des efforts budgétaires considérables tout en dégageant une croissance moyenne annuelle de 4,5 % à partir de 2014.
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Martin Schulz (Président du Parlement Européen) : l'échec de l'UE est un « scénario réaliste »

Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

Face au collège des commissaires européens, le président du Parlement a mis en garde contre la montée des mouvements populistes. Une déclaration qui fait écho aux inquiétudes soulevées par les résultats du premier tour de la présidentielle française. 

Martin Schulz : l'échec de l'UE est un « scénario réaliste » « On observe depuis quelques mois une tendance préoccupante à la renationalisation et à une remontée des dossiers vers le sommet. Les chefs d'État ou de gouvernement accaparent de plus en plus de décisions, délibèrent et décident dans le secret de petits comités, loin de l'opinion et au mépris de la méthode communautaire », a déploré M. Schulz lors d'une allocution devant le Collège des commissaires, jeudi 26 avril.
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Comment dit-on “basta” en allemand ?


[Presseurop / El País Madrid]

Malgré ses conséquences sociales et politiques, la Bundesbank et le gouvernement d’Angela Merkel continuent de prôner la rigueur appliquée depuis deux ans en Europe. Il est temps d’arrêter les dégats, s’insurge le politologue espagnol José Ignacio Torreblanca.

Pour Jens Weidmann, jeune économiste arrivé à la présidence de la Bundesbank après une fulgurante carrière politique menée dans l’ombre d’Angela Merkel, et à ce titre membre, certainement le plus influent, du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), des taux d’intérêt à 6 % ne sont pas “la fin du monde” et ne constituent pas une raison suffisante pour que la BCE cherche à alléger les pressions qui s’exercent sur l’Espagne sur les marchés de la dette.
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Revue de presse : Mario Draghi se prononce en faveur d'un "pacte de croissance"


Infographie : François Descheemaekere
[Touteleurope]

Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), souhaite la mise en œuvre d'un pacte de croissance qui viendrait s'ajouter au pacte de budgétaire européen, sans remettre en question les politiques d'assainissement des comptes publics entamées. Soutenu par Angela Merkel et d'autres dirigeants européens, M. Draghi reconnait ici que la seule austérité ne permettra pas aux économies de sortir durablement de la crise. "Nous avons un pacte budgétaire, nous devons revenir en arrière et en faire un pacte de croissance" a déclaré hier Mario Draghi. Pour ce faire, le président de la BCE souhaite que soient mises en place des "réformes structurelles qui heurtent de larges intérêts et qui font mal" [L'Express]. Relayé par Jean-Claude Juncker ou encore Angela Merkel, ces réformes ouvriraient davantage de secteurs protégés à la concurrence et toucheraient le marché du travail.
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Mort d’un conte de fées


Infographie : François Descheemaekere
Death of a Fairy Tale

[The New York Times]

Paul Krugman, professor of Economics and International Affairs at Princeton University, Nobel Prize in Economics 2008. 

For the past two years most policy makers in Europe and many politicians and pundits in America have been in thrall to a destructive economic doctrine. According to this doctrine, governments should respond to a severely depressed economy not the way the textbooks say they should — by spending more to offset falling private demand — but with fiscal austerity, slashing spending in an effort to balance their budgets. Critics warned from the beginning that austerity in the face of depression would only make that depression worse. But the “austerians” insisted that the reverse would happen. Why? Confidence! “Confidence-inspiring policies will foster and not hamper economic recovery,” declared Jean-Claude Trichet, the former president of the European Central Bank — a claim echoed by Republicans in Congress here.
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Crise: l'Europe, une convalescente mal en point


[Slate.fr]

L’horizon s’est brutalement assombri en avril. Faut-il en conclure, comme le financier Georges Soros, que l’existence même de la zone euro est de nouveau menacée? C’est aller un peu vite en besogne.

Tous les boursiers le savent, les débuts d’année en fanfare sont généralement suivis sur les marchés  par une période un peu plus compliquée. Vendez en mai, dit le proverbe. Cette année ne faillit pas à la règle; simplement, cette fois, la question s’est posée dès le mois d’avril. Sur pratiquement toutes les places financières, le premier trimestre a été excellent, à l’exception notable de l’Espagne. Conséquence logique: les investisseurs hésitent avant de continuer à miser sur une hausse des cours.
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Moins de travailleurs qualifiés, mais moins d'investissement dans la formation


Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

La plupart des employeurs européens (86 %) ont réduit ou gelé leurs investissements dans la formation l'an dernier, malgré le manque de travailleurs qualifiés. Il est plus que temps de réagir et ce sujet fera l'objet d'un débat lors du Sommet européen des affaires 2012 qui rassemblera aujourd'hui des chefs d'entreprise et des décideurs politiques.

La question des compétences sera au coeur de ce sommet auquel participeront le premier ministre italien, Mario Monti, le premier ministre belge, Elio Di Rupo, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ainsi que plus de 1000 chefs d'entreprises et décideurs politiques européens. Dans ce contexte de crise économique, les nouvelles ne sont pas bonnes sur les fronts de l'emploi et des compétences. Moins d'un cinquième (18 %) des 500 chefs d'entreprise et dirigeants politiques européens interrogés par la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) prévoient d'augmenter leurs dépenses pour la formation au cours des 12 prochains moins.
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