vendredi 13 avril 2012

L’Europe, victime des candidats et du nationalisme !

Infographie : François Descheemaekere
[L’Euroblog d’Alain Malegarie]

Alain Malegarie, vice-président de la maison de l’Europe et des européens de Lyon, directeur général de l'Institut de l'euro de 1995 à 2005

Chers amis internautes,
Beaucoup d’entre vous m’ont écrit, s’étonnant de mon silence, depuis février. Je suis de retour avec un billet d’humeur sur cette campagne présidentielle française… surréaliste. Mais dans l’intervalle, je vous ai concocté une petite surprise : la rédaction d’un livre sur l’Europe, et plus précisément sur l’euro, avec mon ami Alain Réguillon, européen convaincu et passionné comme moi. Ce livre sortira très bientôt, avec quelques révélations, et analyses tordant le cou à nombre d’idées reçues, sans langue de bois. Bonne lecture…. Sur fond de crise des pays de la zone euro, la campagne présidentielle française ne restera pas dans les annales, tant elle est vide de sens comme de propositions.
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Revue de presse : Pour Nicolas Sarkozy, une victoire de François Hollande agiterait la zone euro

Infographie : François Descheemaekere
[Touteleurope]

Alors que la campagne pour l'élection présidentielle française arrive dans sa dernière ligne droite, Nicolas Sarkozy affirme que la victoire du Parti socialiste "mettrait la France à genoux" et signifierait une nouvelle crise de la zone euro. François Hollande estime quant à lui que l'arrivée de la gauche au pouvoir n'entrainera pas d'affolement des marchés et rappelle que la rigueur doit être accompagnée de croissance.

Le ton s'est durci mercredi 11 avril avec les déclarations conjuguées de Nicolas Sarkozy et de François Fillon martelant tous deux que l'élection de François Hollande à la présidence de la république comportait un risque réel d'attaque spéculative sur l'euro. Pour le président sortant, c'est grâce à l'action du gouvernement actuel que la France a pu échapper "au sort de la Grèce et de l'Espagne" [Nouvel Obs]. Si les taux italiens sont sous tension, si la situation espagnole inquiète, c'est parce que la victoire potentielle de la gauche agite les marchés selon l'UMP.Jean-François Robin, stratégiste chez Natixis interviewé par l'Express, ne partage pas la position de Nicolas Sarkozy.
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Turquie : l’élection présidentielle en France influencera peu les négociations d’adhésion

Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

Le candidat socialiste ne s'oppose pas frontalement à l'entrée du pays dans l'UE mais indique que "l'adhésion ne se fera pas au cours du prochain quinquennat". L'hostilité de Nicolas Sarkozy à une pleine intégration est connue. 

A en croire Nicolas Sarkozy et François Hollande, les deux candidats les mieux placés dans les sondages pour gagner l'élection présidentielle, ce projet devrait très peu avancer dans les cinq années à venir. "Conditions pas réunies" Si la position de l'actuel chef de l'Etat français sur le sujet est connue - il prône un partenariat privilégié et pas une adhésion pleine et entière -, celle du socialiste François Hollande est volontairement floue. Interrogé sur France 2, mercredi 11 avril, sur sa position sur l'entrée de la Turquie dans l'UE, François Hollande a évité de répondre et s'est borné à indiquer : "Le principe de négociation est posé. L'adhésion ne se fera pas pendant le prochain quinquennat.
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Politique industrielle: analyse comparative France-Allemagne

Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

En s'appuyant sur l'exemple allemand, l'Institut Thomas More dessine les contours d'une politique industrielle performante pour la France. Selon le think tank, l'État doit être un arbitre, et les entreprises à la manœuvre. 

La problématique industrielle, à travers les questions des délocalisations, des fermetures d'usines ou du «produire en France », s'est imposée comme l'un des thèmes de l'élection présidentielle française. Chaque candidat y va de sa ou de ses propositions, de l'allègement de charges à la création d'une banque publique d'investissement, d'un peu de protectionnisme européen à un label garantissant une production française des produits…
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Pourquoi achète-t-on une Volkswagen?

[La Tribune]

La marque allemande résiste beaucoup mieux que la plupart des autres grands constructeurs à l'effondrement du marché automobile, notamment en France. Une multitude d'éléments expliquent cette performance : des formes indémodables, un soin particulier apporté à la présentation, des plastiques qui vieillissent bien et font grimper la cote à la revente....

Tout semble réussir à Volkswagen. Ventes mondiales en hausse, pénétration record des marchés, profits historiques. En France même, le groupe germanique (avec ses marques Audi, Skoda, Seat) a fléchi de 2,3% seulement au premier trimestre, sur  un marché en chute de 21,7%.  Il atteint une part de marché record de 14%, autant que la marque tricolore Citroën! Le label Volkswagen proprement dit a certes reculé de 3,2%, mais frise une solide pénétration de 8,55%. Contre 6,6% en 2010 et 7,5% l'an dernier.
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Overdose de souffrances pour l’Espagne

Infographie : François Descheemaekere
An Overdose of Pain

[The New York Times]

Spain could be the next European economy brought down by German-led mismanagement of the euro-zone crisis. It need not turn out that way. But it surely will unless Chancellor Angela Merkel and her political allies inside and outside Germany acknowledge that no country can pay off its debts by suffocating economic growth. Austerity, the one-size-fits-all cure prescribed by Ms. Merkel, is not working anywhere. After weeks of misleading calm, and despite huge injections of liquidity by the European Central Bank, countries are slipping back into recession, unemployment is climbing and deficit forecasts are worsening.
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Chine : vers une monnaie convertible et d’usage international

Photo : F. Descheemaekere ©
System to promote yuan use globally

[ChinaDaily]

New trading platform expected to enhance cross-border settlements

A system to settle cross-border yuan payments and boost the convertibility of the currency will be set up, central bank officials said on Wednesday. The move will promote the international use of the yuan, analysts said. The China International Payment System will be established in one or two years. It will make yuan clearance safer and more efficient for cross-border trade and investment settled in the currency, said Li Bo, head of the central bank's second monetary policy department, at a news briefing in Beijing.
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