lundi 2 avril 2012

La France point faible de la zone euro, selon The Economist

Cet article de l’hebdomadaire britannique The Economist que j’ai publié sur ce blog vendredi dernier (ici) fait l’objet de très nombreux commentaires dans les média français et européens ce week-end.
Il n'hésite pas à accuser les deux principaux candidats à l'élection présidentielle d'être dans le déni de la réalité des graves problèmes économiques de la France aujourd'hui. Et l'hebdomadaire va jusqu'à prédire que si rien n'est fait rapidement pour réduire le déficit budgétaire et lancer des réformes en profondeur, notre pays se retrouvera au centre de la crise de l'euro.

                                                       François Descheemaekere

Lire l'article de The Economist : descheemaekere-escem-europe.blogspot.com
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Le « Mécanisme européen de stabilité » (MES), mode d’emploi

Infographie : François Descheemaekere
[Libération]

La solidarité financière au sein de la zone euro, imposée par la crise de la dette publique, va devenir permanente à partir du 1er juillet prochain avec l’entrée en vigueur du tout nouveau Mécanisme européen de stabilité (MES). Les Allemands, jusque-là réticents, ont accepté, vendredi, de porter la capacité réelle d’intervention de la zone à 800 milliards d’euros au lieu des 500 milliards d’euros jusque-là prévus, une capacité qui pourra être rapidement portée à 940 milliards d’euros en cas de besoin.
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L'Allemagne se rapproche du plein emploi

[Fenêtre sur l'Europe]

Le taux de chômage a encore reculé en mars outre-Rhin, s'établissant à 7,2 % de la population active, la première économie européenne comptant désormais 3,03 millions de demandeurs d'emploi, selon des chiffres publiés jeudi. Et 490 000 offres étaient non pourvues en mars. Le taux de chômage brut a reculé de 0,2 point par rapport à février, à 7,2 %. En un mois, cela représente une baisse de 82 000 chômeurs.
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Le chômage des jeunes en Allemagne : l’habit ne fait pas le moine

[Le Taurillon]

L’Allemagne a le troisième taux de chômage des jeunes le moins élevé de l’Union européenne. Et pourtant les apparences sont trompeuses : beaucoup de jeunes sont envoyés dans des voies de garage à cause d’une mauvaise formation. Dans le même temps, l’Allemagne fait face à un manque de personnel hautement qualifié. Elle devrait se tourner vers l’Europe pour pouvoirs embaucher une certaine main d’oeuvre. La crise économique dans les autres pays de l’UE pourrait alors être une chance. 

Seulement trois pays de l’Union européenne ont un taux de chômage des jeunes en-dessous de dix pour cent. L’Allemagne en fait partie. En 2011, 8,5 % des jeunes âgés de moins de 25 ans étaient inscrits au chômage. Seuls l’Autriche et les Pays-Bas ont fait mieux. Pourquoi l’Allemagne est-elle si bien placée alors que l’UE est en pleine crise économique et que les jeunes en souffrent généralement le plus – en Europe, un jeune sur 5 est au chômage.
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Les travailleurs pauvres de plus en plus nombreux en Europe

Ranks of Working Poor Grow in Europe

[The New York Times]

[…] Europe’s long-running euro crisis may be cooling. But the economic distress it has left in its wake is pushing a rising tide of workers into precarious straits in France and across the European Union. Today, hundreds of thousands of people are living in campgrounds, vehicles and cheap hotel rooms. Millions more are sharing space with relatives, unable to afford the basic costs of living. These people are the extreme edge of Europe’s working poor: a growing slice of the population that is slipping through Europe’s long-vaunted social safety net. Many, particularly the young, are trapped in low-paying or temporary jobs that are replacing permanent ones destroyed in Europe’s economic downturn. Now, economists, European officials and social watchdog groups are warning that the situation is set to worsen.
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L'Europe, nouvelle terre d'émigration

Infographie : François Descheemaekere
[Myeurop]

Sans perspective d'emploi dans leur pays, des centaines de milliers d'Européens vont voir si l'herbe est plus verte ailleurs. Des Portugais tentent leur chance en Allemagne, des migrants grecs rejoignent l’Australie et les Espagnols s'exilent en Amérique du sud. La crise rebat les cartes.

[…] Au-delà de l’anecdote, l’histoire montre combien la tentation de l’exil est forte dans les pays les plus frappés par la crise de la dette en Europe. Ce sont d’abord les derniers arrivés, les immigrés, qui sont repartis. Mais, désormais, des milliers de personnes nées sur le sol européen quittent à leur tour leur pays natal pour trouver un travail ou des conditions de vie meilleures, bien souvent en dehors du Vieux continent.
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En pleine croissance, le Canada présente un budget d'austérité

Infographie : François Descheemaekere
[latribune.fr (source AFP)]

Le premier gouvernement majoritaire conservateur en deux décennies au Canada, a présenté jeudi, un budget de rigueur qui prévoit notamment des coupes dans les budgets, ainsi que le report de l'âge de départ à la retraite... dès 2023.

Le budget présenté jeudi par le ministre des Finances canadien Jim Flaherty, pour le premier gouvernement à majorité conservateur depuis une vingtaine d'années, table sur une croissance de l'économie canadienne de 2,1% en 2012 et de 2,4% par an à partir de 2013 et jusqu'en 2015. S’il ne contient aucune nouvelle hausse d'impôts, des coupes budgétaires ont été annoncées.  Pourtant les indicateurs sont plutôt bons.
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Les Brics s'imposent peu à peu sur la scène internationale

[Le Figaro.fr]

Même s'il n'a pas donné lieu à des annonces spectaculaires, le 4e sommet des Brics, à New Delhi, a souligné l'envie croissante des pays émergents de travailler entre eux, notamment en matière de changes. 

Ce n'est pas encore l'influence du G20 ou du G8. Mais, petit à petit, le sommet des Brics creuse son sillon sur la scène internationale. Les chefs d'État du Brésil, de Russie, d'Inde, de Chine, et d'Afrique du Sud se sont réunis ce jeudi matin à New Delhi pour leur quatrième sommet. L'occasion pour les pays émergents en forte croissance, à défaut de faire des annonces spectaculaires, de poser une nouvelle pierre dans la difficile construction d'un édifice commun.
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