mercredi 28 mars 2012

Présidentielle : une très incertaine idée de l'Europe

Infographie : François Descheemaekere
Quand parlera-t-on d'Europe ? Après plusieurs rencontres à l'automne pour parvenir à des compromis autour d'un traité, la campagne française ne semble pas se concentrer assez sur les questions européennes. Un certain cynisme est à l'oeuvre selon Sylvie Goulard, eurodéputée (MoDem).

Par Sylvie Goulard Députée européenne

Dans l’Union européenne de 2012, l’Allemagne a la puissance, l’Italie la compétence. Entre ces deux pays majeurs qui préparent une initiative conjointe, où est la France ? La campagne électorale confirme une triste réalité : malgré la position unique de notre pays, entre Nord et Sud, malgré les attentes qu’il suscite, les élites françaises n’ont plus qu’une … très incertaine idée de l’Europe. Aucun des candidats ne propose une vision d’ensemble qui soit à la fois ambitieuse et crédible. Certains jugent avec bonhommie le souverainisme électoral qui, au fil des meetings,  s’abat sur notre pays. Pour eux, l’ondée finira avec la campagne électorale.
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L'Europe de Schengen

Infographie : François Descheemaekere
[Le Monde]

Par Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert-Schuman

La construction européenne continue à occuper la campagne présidentielle française, dans laquelle, comme trop souvent, elle joue le rôle du bouc émissaire. Tel est, notamment, le cas de la politique d'immigration.

L'Europe perd sa population et sa situation démographique est catastrophique. Aussi est-elle devenue le premier continent pour l'asile et l'immigration. La population européenne s'accroît ainsi de 8 millions de personnes chaque année et parmi les 502 millions d'Européens, on compte 45 millions d'étrangers qu'on peine à intégrer.
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Non, on ne peut pas « suspendre » comme on le veut les « accords de Schengen »

Infographie : François Descheemaekere
Les mensonges d’Henri Guaino

[Coulisses de Bruxelles]

Henri Guaino ne connaît manifestement pas les traités européens : dans un entretien accordé à Libération, paru aujourd’hui, le conseiller spécial de l’Élysée répète ce qu’il avait déjà fait dire à son Président, lors du meeting de Villepinte du 11 mars, à savoir qu’on « peut parfaitement suspendre les accords de Schengen jusqu’à ce que ceux-ci aient été réformés : il y a bien des pays d’Europe qui ne sont pas dans Schengen. Cela veut dire que l’on n’acceptera plus automatiquement tous les immigrés que les autres pays membres acceptent chez eux. On n’a pas besoin de remettre des douaniers aux frontières. Ça, c’est de la caricature ».
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Pour Mario Monti, les coupables de la crise de la dette sont l'Allemagne et la France

[latribune.fr (source AFP)]

Le Premier ministre italien, Mario Monti, a déclaré mercredi que l'attitude dispendieuse de l'Allemagne et de la France au début des années 2000 était l'une des causes de la crise européenne d'endettement.

Mario Monti cherche des coupables. Et il les a trouvé : la France et l'Allemagne. Selon le Premier ministre italien, l'attitude dispendieuse à partir de 2003 des deux pays au coeur de l'Europe est l'une des causes de la crise européenne de la dette. "Cette histoire commence en 2003, lorsque l'euro n'était encore qu'un bébé.
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L'Irlande prévoit un référendum sur le traité budgétaire le 31 mai

Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

L'Irlande organisera un référendum sur le nouveau traité budgétaire de l'Union européenne le 31 mai prochain. Il devrait s'agir du seul référendum sur ce pacte visant le renforcement de la discipline budgétaire dans l'Union.

"This is a treaty on stability and is about ensuring long-term stability, recovery, growth and jobs," Deputy Prime Minister Eamon Gilmore said after announcing the date yesterday (27 March). The bill to amend the constitution will be published towards the end of this week, he added. Ireland joined 24 other European Union states in January in backing the 'fiscal compact' treaty (see background),
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Déloyauté des conditions de concurrence en Europe

Les briquets Bic, les peintures d'avion, les pneus... des exemples qui coûtent cher

[Les Echos]

Dans un rapport à paraître, Yvon Jacob dénonce une déloyauté des conditions de concurrence en Europe qui pénalise les industries qui respectent les normes européennes.

La réciprocité en matière de marchés publics avec des pays tiers freinera-t-elle la désindustrialisation de l'Europe ? Dans un rapport qui sera rendu public demain, intitulé « En finir avec la mondialisation déloyale ! », Yvon Jacob, nommé ambassadeur de l'industrie en juin 2010, juge cette réciprocité « indispensable ». « Avec 2.088 milliards d'euros, le marché européen est le plus grand marché public au monde, l'absence de réciprocité est donc coûteuse pour l'industrie européenne », avance-t-il. « Mais la réciprocité n'est pas suffisante.
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Les difficiles négociations de paie en Allemagne

[Myeurop]

Après une année 2011 exceptionnelle en Allemagne, les syndicats attendent de fortes hausses de salaires. Une partie du pays est touchée par des grèves. Alors que les grands patrons ont vu leur rémunération augmenter de 9% en 2011, une nouvelle étude chiffre à 8 millions le nombre de travailleurs allemands qui ont touché des bas salaires, soit moins de 9,15 euros de l’heure.

[…] Dans un rapport publié le 24 janvier, l'Organisation mondiale du travail (OIT) tire à boulet rouge sur les réformes libérales lancées par Gerhard Schröder en 2003: « L'amélioration de la compétitivité des exportateurs allemands est de plus en plus identifiée comme la cause structurelle des difficultés récentes dans la zone euro. » Les mini-jobs et autres contrats payés aux lance-pierres (comme les fameux "1-euro jobs") mis en place par Berlin sont tout particulièrement montrés du doigt par l’OIT.
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