lundi 5 mars 2012

Comment comprendre l'élection présidentielle russe

Vladimir Poutine est donné vainqueur au premier tour du scrutin du 4 mars.

Dans cet article, écrit avant l'élection, Masha Gessen donne quelques clés pour comprendre le scrutin. Installée à Moscou, elle collabore à Vanity Fair, The Republic, Granta et Slate. Elle est l’auteur de nombreux ouvrages, sur la Russie post-soviétique et notamment de Poutine, l'homme sans visage

Dimanche 4 mars en fin de journée, les premières estimations donnaient Vladimir Poutine élu dès le premier tour avec environ 60% des voix. Le communiste Guennadi Ziouganov arrive en deuxième position avec 17,82 % des voix.  En troisième position, le populiste Vladimir Jirinovski (8 %) devance le milliardaire Mikhaïl Prokhorov (7,5 %) et le centriste proche du Kremlin Sergueï Mironov (3,67 %).
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L'UE d'espoir au conseil européen

[Coulisses de Bruxelles]

 « Je crois qu’on est en train de tourner la page de la crise financière » qui ravage la zone euro depuis deux ans, même « si nous ne sommes pas sortis de la crise économique ». Nicolas Sarkozy, pour son dernier Conseil européen avant les élections présidentielles veut y croire. « Pour preuve, a argué le Président de la République, les écarts de taux avec le pays le mieux noté, l’Allemagne, sont revenus à leur niveau d’avant l’été. L’Italie emprunte à 4,95 % au lieu de 7,26 %, l’Espagne à 4,8 % au lieu de 6,7 %, l’Irlande est passée de 14 % à 7,9 % et la France vient d’emprunter à 2,7 %, un taux proche du plus bas historique ».
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Le Pacte de discipline budgétaire signé par 25 Etats membres de l’U.E.

Pact for Budget Discipline Signed by 25 E.U. States

All but two European Union countries signed a treaty on tighter budget discipline for the euro zone on Friday, marking a coup for Germany which pushed for the accord to try to prevent a repeat of the loose spending that led to a debt crisis.
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C’est officiel, la Serbie est candidate

Infographie : François Descheemaekere
[Cafébabel]

Le Conseil européen, réuni à Bruxelles ces 1er et 2 mars 2012, a accordé le statut de candidat à la Serbie, en vue de son adhésion à l’Union Européenne. Suivant la recommandation du Conseil Affaires générales du 28 février, le Conseil estime que la Serbie a démontré un effort crédible dans son engagement à remplir les conditions attendues.
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Vers une Fédération européenne continentale ?

Infographie : François Descheemaekere
[Diploweb]

Philippe Condé est docteur en Economie Internationale, chercheur associé à l’Institut portugais de relations internationales et de sécurité. Franck Lirzin (Ecole Polytechnique, Corps des Mines) est économiste à la Fondation Robert Schuman

Face à la crise de l’euro, il existe deux grandes grilles de lecture. La première en tire argument pour prôner l’éclatement de la zone euro. La deuxième considère qu’il faut pour la dépasser mettre en œuvre de manière démocratique une Europe plus fédérale afin d’engager une convergence économique et sociale tournée vers la croissance. Philippe Condé et Franck Lirzin s’inscrivent dans cette approche.

LES ACCORDS du 8 et 9 décembre 2011 entre les Etats membres de l’Union européenne (UE) sur la gouvernance économique constituent un pas institutionnel décisif vers une plus grande intégration communautaire. Mais cette avancée importante est-elle le signe que les pays européens ont pris conscience des enjeux de la crise de la zone euro et sont capables d’y apporter les réponses adéquates, ou bien signifie-t-elle la fin de l’UE telle qu’elle a existé jusqu’à présent dans une forme communautaire et le début d’une Union intergouvernementale, dont le Royaume-Uni est exclu, partageant une monnaie commune et se fixant des règles de bonne conduite budgétaire ?
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Encore des mauvaises nouvelles pour les constructeurs automobiles européens de moyenne gamme

Infographie : François Descheemaekere
More Bad News for Midprice Carmakers in Europe

[The New York Times]

Life is already pretty miserable for European makers of midprice cars, and from the looks of the Geneva auto show, it is about to get worse.

Companies like Opel, the European unit of General Motors, and PSA Peugeot Citroën of France already suffer from a surplus of production at a time when the European car market is shrinking and the economy is under stress from the debt crisis.
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L’alliance PSA-General Motors en questions

[Ouest France]

François Roudier, porte-parole du Comité des constructeurs français d’automobiles.

PSA Peugeot Citroën et General Motors ont annoncé leur rapprochement. Un passage obligé pour les constructeurs s’ils veulent rester compétitifs. Mais ce n’est pas simple. Il y a des succès et des échecs. Entretien avec François Roudier, porte-parole du Comité des constructeurs français d’automobiles.

Ça sert à quoi une alliance ? À réaliser des économies sur les achats de matière première, sur les équipements. À fabriquer des plateformes communes (châssis et train roulant), comme dans le cadre de l’alliance que viennent d’annoncer, mercredi, PSA Peugeot Citroën et General Motors. Plus l’alliance pèse lourd, plus elle peut faire pression sur les prix de ses fournisseurs. Son succès, ou son échec, peut dépendre de cette question. C’est important quand on sait que 70 % du coût d’une voiture, ce sont les équipements.
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