mercredi 15 février 2012

La Commission inquiète de la faible compétitivité de l'économie française

Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

La baisse des parts de marché et la hausse de l'endettement public sont pointés du doigt. En dépit d'un important excédent de sa balance courante, l'Allemagne passe entre les mailles du filet.

 Deux évolutions macroéconomiques inquiètent la Commission en France. Depuis cinq ans, la France a perdu presque 19,4% des parts de marchés à l'étranger. C'est un signe de sa faible compétitivité, a déclaré le commissaire en charge des affaires économiques Olli Rehn mardi 14 février à Bruxelles. Or, selon les indicateurs retenus par la Commission, la baisse des parts de marché ne devrait pas dépasser les 6%.
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La souffrance du peuple grec…et des autres

Infographie : François Descheemaekere
[Fenêtre sur l’Europe]

Le Parlement grec a donc adopté le plan de rigueur rendu indispensable pour recevoir l’aide supplémentaire de 130 milliards d’euros de la part de l’Union européenne et des institutions financières internationales, notamment le fonds monétaire international.

Patrick Martin-Genier est Maître de conférences à Sciences-Po Paris, spécialiste des questions européennes.

Une tragédie grecque
Les événements qui ont secoué la Grèce font véritablement penser à une tragédie grecque. Les représentants du peuple ont ainsi pris ces mesures alors que ce dernier signifiait à ces représentants que le lien de confiance étant manifestement rompu. Les manifestations avaient commencé par une démonstration de force avec banderoles du parti communiste sur le lieu hautement symbolique de l’Acropole sur les hauteurs de la capitale grecque. À mesure que le plan d’austérité se précisait et que le Parlement en débattait, la foule a été immense en plein cœur d’Athènes pour manifester un réel et profond mécontentement. Les violences n’ont pu être évitées : des immeubles ont brûlé et des affrontements sévères ont eu lieu avec les forces de l’ordre. Le peuple grec vit une véritable tragédie qu’il va devoir supporter durant des années.
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Misère à Athènes : les nouveaux pauvres de la classe moyenne

Misery in Athens : 'New Poor' Grows from Greek Middle Class

[Spiegel Online]

Aid workers and soup kitchens in Athens are struggling to provide for the city's "new poor." Since the economic crisis has taken hold, poverty has taken hold among Greece's middle class. And suicide rates have nearly doubled.

If this crisis has reached Piraeus, then it's done a good job of hiding itself. Even on this cold February night, the luxury cars are lined up outside the chic, waterfront fish restaurants in this port suburb of Athens. But Leonidas Koutikas knows where to look. Not even 50 meters off the main promenade, around two corners, misery is everywhere. Koutikas finds a family of five living behind a tangled tent that has been attached to the wall of an apartment building. Koutikas and his colleagues from the aid organization Klimaka are expected.
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Quelles seraient les conséquences géopolitiques d’une faillite de la Grèce ?

Le scénario catastrophe grec 

[Slate.fr]

Selon une étude très argumentée d'un spécialiste grec des relations internationales, en cas de faillite, Athènes pourrait tourner le dos à la fois à l’Europe et même à l’OTAN.
Quelles seraient les conséquences géopolitiques d’une faillite de la Grèce?

Dans un long article très argumenté, le professeur Thanos Dokos, directeur général de la fondation ELIAMEP (Fondation hellénique pour la politique européenne et étrangère), l’équivalent grec de l’IFRI (Institut Français des Relations Internationales), envisage le pire. L’opinion publique grecque, dégoûtée, se détournerait de l’Europe, et même de l’Alliance atlantique et regarderait vers l’est, en particulier vers la Russie et la Chine. Elle reprendrait goût aux solutions autoritaires. Le flanc sud de l’OTAN serait déstabilisé. Les incidents se multiplieraient entre navires grecs et turcs
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L’Europe a-t-elle besoin d’un nouveau traité pour sortir de la crise ?

Infographie : François Descheemaekere
[Euros du Village]

Un pacte de stabilité inutile ? C’est en tout cas l’avis de Daniel Cohn-Bendit, Coprésident du groupe des Verts au Parlement européen. Ce dernier, dans une interview accordée au quotidien Libération, ne mâche pas ses mots pour critiquer le nouveau traité « sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’union économique et monétaire ». Nombreux sont ceux qui partagent son opinion. Retour sur un traité qui ne fait pas, et c’est peu dire, l’unanimité.
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La situation au Portugal peut être un avertissement pour la Grèce

Portugal’s Debt Efforts May Be Warning for Greece

[The New York Times]

As debt-plagued Greece struggles to meet Europe’s strict terms for receiving its next round of bailout money, the lesson of Portugal might bear watching.

Unlike Greece, Portugal is a debtor nation that has done everything that the European Union and the International Monetary Fund have asked it to, in exchange for the 78 billion euro (about $103 billion) bailout Lisbon received last May. And yet, by the broadest measure of a country’s ability to repay its debts, Portugal is going deeper into the hole. The ratio of Portugal’s debt to its overall economy, or gross domestic product, was 107 percent when it received the bailout. But the ratio has grown since then, and by next year is expected to reach 118 percent.
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"L'union monétaire n'est que le début de l'union politique"

[Coulisses de Bruxelles]

Dans cet interview par Jean Quatremer, Benoit Coeuré, nouveau Français du directoire de la Banque Centrale Européenne, donne un éclairage intéressant et très pédagogique sur la crise de la zone euro, les rôles respectifs de la BCE et des gouvernements des états membres, l’action du système européen de banques centrales et des banques commerciales. Il analyse la crise grecque et présente la stratégie mise en œuvre pour la combattre.

Rendez-vous dans un café étudiant, rue de Grenelle, pas loin de Science Po Paris où Benoit Coeuré donne cours. Jean-Claude Trichet, l’ancien président de la Banque centrale européenne préférait rencontrer à Francfort ou dans un hôtel de la rue Saint-Honoré, à un jet de pierre de l’Elysée. Au menu de ce déjeuner-interview: hamburger-frites... Les temps et les générations changent. Benoit Coeuré, 42 ans, est, depuis le 1er janvier et pour huit ans, le nouveau Français du directoire de la BCE, l’organe de six membres qui dirige l’institut d’émission de Francfort.
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