AAA: Moody's envisage de le retirer à la France, le Royaume-Uni et l'Autriche

[Le Huffington Post]

L'agence d'évaluation financière Moody's a annoncé lundi soir qu'elle envisageait d'abaisser à moyen terme la note maximale ("Aaa") qu'elle attribue à la France, à la Grande-Bretagne et à l'Autriche, et a abaissé celle de six autres pays européens. Moody's a publié un communiqué sanctionnant neuf pays de l'Union européenne susceptibles, selon elle, d'être affectés "par les risques financiers et macroéconomiques grandissants émanant de la crise de la zone euro".

81% des Français pour l'euro

[Le Parisien]

Huit Français sur dix souhaitent que la France se maintienne dans la zone euro mais parmi eux, plus d'un tiers estime que d'autres pays devraient abandonner la monnaie unique, sans préciser lesquels.

Huit Français sur dix souhaitent que la France se maintienne dans la zone euro mais parmi eux, plus d'un tiers estime que d'autres pays devraient abandonner la monnaie unique, sans préciser lesquels, selon un sondage Harris Interactive pour M6-MSN Actualités-RTL.Selon ce sondage, 81% des personnes interrogées se disent favorables à ce que la France reste dans l'euro.

Interview de George Soros : « Merkel entraîne l’Europe dans la mauvaise direction »

Infographie : François Descheemaekere

SPIEGEL Interview with George Soros : 'Merkel Is Leading Europe in the Wrong Direction'

[Spiegel Online]

Global investor George Soros considers the German government's policies in the euro crisis to be disastrous. In a SPIEGEL interview, he warns of a vicious circle triggered by Chancellor Angela Merkel's strict austerity measures and pleads for more money to be pumped into the countries most plagued by the debt crisis.

SPIEGEL: German Chancellor Angela Merkel is praised globally as "Mrs. Europe" and at home she is more popular than ever in polls -- partly thanks to her strong refusal to constantly pledge more German money to the euro rescue effort. Why do you feel her policies are wrong?
Soros: I admire Chancellor Merkel for her leadership qualities, but she is leading Europe in the wrong direction. To solve the euro crisis, I advocate a two-phase policy -- which is first austerity and structural reforms as Germany implemented them in 2005, but then also a stimulus program.

La Grèce est-elle «conduite à la mort»?

[Slate.fr]

Le Parlement a voté oui à l'austérité mais la rue non, face à une troïka UE-BCE-FMI exaspérée et des économistes divisés. De quelles solutions la Grèce dispose-t-elle encore?

Est-ce que la Grèce est «conduite à la mort», comme l’a dit le compositeur Mikis Theodorakis, qui avait rejoint les manifestants, dimanche 12 février, dans les rues d’Athènes? Les Européens demandent-ils trop d’austérité au pays? Voilà maintenant cinq ans qu'il est en récession, faut-il encore continuer dans cette politique «à l’allemande»? Politiquement, la réponse est double. Dans la rue, c’est non. Et un non désormais violent, avec tous les risques de dérapages que les mois qui viennent nous réservent. Au Parlement, ce fut oui au plan d'austérité.

La Grèce, une longue histoire de faillites

[Coulisses de Bruxelles]

Depuis quelques jours, l'émotion semble l'emporter sur la raison chez certains commentateurs de la crise grecque, surtout après les images des manifestations violentes de la nuit de dimanche à lundi. Et si la Grèce n'était que la préfiguration de ce qui nous attendait ? La potion administrée à ce pays est amère et entraine son lot de souffrances, c'est indubitable. Mais on oublie un peu vite de souligner que l'Europe est solidaire de ce pays, une solidarité qui n'a aucun précédent :

Après la Grèce, les experts de la troïka s'attaquent au Portugal

[La Tribune avec Le Temps]

Après la Grèce, les experts de la troïka retournent au Portugal Dès mercredi, les représentants des créanciers publics vont s'assurer de la mise en œuvre des réformes. En jeu: le versement d'une nouvelle aide de 14,9 milliards d'euros. Un article de notre partenaire suisse Le Temps.

Cap sur le Portugal. Alors que le parlement grec a finalement accepté dimanche de recourir à de nouvelles mesures d'économies, les experts de la troïka - Fonds monétaire international, Commission européenne et Banque centrale européenne - vont rejoindre Lisbonne à partir de mercredi. La visite doit durer quinze jours et permettre aux représentants des créanciers publics d'évaluer la mise en œuvre des réformes exigées lors de l'octroi, en mai 2011, d'une aide sur trois ans de 78 milliards d'euros.

Chine : la fin du "tout à l’export"

Infographie : François Descheemaekere

[Les Echos]

Rencontre au sommet aujourd’hui à Pekin entre les autorités chinoises et européennes. Des réunions qui seront dominées par les sujets économiques. Ces deux zones ont en effet de plus en plus de choses à se dire dans ce domaine. On a tort de ne voir la Chine que comme le fossoyeur des emplois et des espoirs industriels de l’Europe. Aujourd’hui, les destins de ces deux extrémités du continent eurasiatique voient leurs destins mêlés, comme jamais auparavant dans l’histoire.