vendredi 10 février 2012

La vie en Grèce aujourd’hui

Infographie : François Descheemaekere
Dans la tête des Grecs : “L’Europe toute entière est train de nous achever”

[Atlantico.fr]

Les partis politiques grecs formant le gouvernement de coalition ont bouclé les négociations portant sur les mesures supplémentaires de rigueur exigées par l'UE et le FMI. Résultat, le peuple grec déjà en difficulté va devoir se serrer la ceinture d'un cran supplémentaire, sans certitude d'une sortie de crise.

Entre les mesures d’austérité sans fin, les chiffres avancés par les banquiers, l’acharnement des marchés, et l'humiliation imposée par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy... Que la Grèce fasse ou non ce qu'on lui dicte, c'est un peuple tout entier qui est train d'être sacrifié. Un peuple sans voix, sans espoir et bientôt peut être sans dignité. Depuis deux ans maintenant, on entend à l’étranger - même en France - tout et n’importe quoi sur la Grèce et les Grecs . Les "moutons noirs de l’Europe des années 1990’’
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Grèce : dénonciation du “4ème Reich” et montée du sentiment antiallemand

Railing against the 'Fourth Reich' - Anti-German Mood Heats Up in Greece

[Spiegel Online]

Nazi flags are hardly a rarity at Greek demonstrations these days. Anti-German tirades on primetime television have likewise become a staple. In Greece, a consensus has developed as to who is to blame for the country's economic misery. Age old stereotypes are flourishing.

Georgios Trangas had launched into a tirade -- yet again. He seemed to have completely forgotten his four studio guests. Trangas stared into the camera and turned to his favourite subject: the Germans, and how they are cold-bloodedly shoving Greece into the abyss. "Germany doesn't care that 3 million pensioners are dying here," he raged. The sentence is one of his more harmless utterances on this evening.
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L'Italie boit l'amère potion du Professore Monti

Infographie : François Descheemaekere
[L’Express]

"Ce n'est pas en augmentant le nombre de taxis que l'on réglera les problèmes de l'Italie! La dérégulation n'a jamais profité ni aux consommateurs ni aux travailleurs!" Président de la plus grosse coopérative de Rome et patron du principal syndicat de taxis italiens, Loreno Bittarelli n'en démord pas: il est vent debout contre la "libéralisation" décrétée par le gouvernement de Mario Monti, dont le dernier train de réformes, adopté le 20 janvier, cible les corporations.  Après les camionneurs, qui protestaient, eux, contre l'augmentation des prix du carburant, les taxis ont multiplié, ces dernières semaines, les grèves sauvages et les manifestations contre la hausse du nombre de licences, bloquant le 23 janvier le centre de Rome.
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En Europe, la stagnation comme mode de vie

In Europe, Stagnation as a Way of Life

[The New York Times]

For all the struggles that Greece has gone through to satisfy its demanding lenders, Europe’s troubles are not going away.

Because of the various, often incremental, steps European officials have taken during the nearly three-year debt difficulties that began in Greece, the crisis fever has cooled considerably in recent months — including fears that the euro currency union might suddenly fall apart.
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Quand l'industrie va, tout va

[Slate.fr]

Cinq raisons qui font de la bonne santé de ce secteur un facteur aussi important pour la santé et la solidité d'une économie.

Chacun, à gauche comme à droite, en est désormais d'accord: il faut réapprendre à «produire français», réindustrialiser. Impossible en effet de simplement appeler le consommateur à «acheter tricolore»: dans certains secteurs, comme la high-tech et des larges pans du textile-habillement, c'est mission quasiment impossible. Mais est-ce vraiment grave?  Faut-il vraiment s'accrocher à l'industrie?
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Un espion pour diriger la Roumanie

Infographie : François Descheemaekere
[Myeurop]

Le nouveau premier ministre roumain, Mihai Razvan Ungureanu, a obtenu ce matin la confiance du Parlement. Celui qui était jusque-là responsable des services de renseignements extérieurs du pays, maintiendra une politique d'austérité avec pour objectif l'adoption de l'euro en 2015.

Analyse de la situation politique dans ce pays par une contributrice roumaine de Myeurop.

C'est devenu l'un des slogans les plus répandus lors des manifestations en Roumanie. "Sors, sale bâtard", est un condensé du ras-le-bol qu'une part grandissante de citoyens ont accumulé sous le "règne" du Président Traian Basescu et de ses gouvernements que la presse d'opposition qualifie de "marionnettes". Le Premier ministre sortant, Emil Boc, avait un "destin de préservatif" ("on s'en sert et on le jette") selon Victor Ciutacu, journaliste au Jurnalul National. Un rôle de fusible que le Président a choisi de faire sauter pour tenter de sauver sa tête, alors que les manifestants réclament également son départ. Le Président est, en effet, perçu par la population comme le seul "mâle dominant" du "troupeau gouvernemental".
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Les géants chinois de l’électricité viennent faire leur shopping en Europe

Infographie : François Descheemaekere
Power giants go shopping in Europe

[Euractiv]

China's cash-flush state-owned power companies are going on a buying spree abroad, scooping up bargains with virtually no political opposition as Europe looks to reduce its debts.

A quarter of Portugal's power grid operator, REN, will be sold to China's State Grid Corp for €387 million, part of a wave of privatisations Lisbon has to carry out under the terms of its €78-billion European Union/International Monetary Fund bailout loan.
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