jeudi 9 février 2012

20 ans ! Bon anniversaire !

Infographie : François Descheemaekere
Son anniversaire est passé complètement inaperçu… Et pourtant, le Traité de Maastricht vient de fêter ses 20 ans ! Il avait été signé par les 12 Etats membres de la Communauté européenne de l’époque le 7 février 1992, et après avoir été ratifié (d’extrême justesse par référendum en France notamment), il avait été adopté en novembre 1993. Soit juste 4 ans après la chute du mur de Berlin.
Sa principale disposition a complètement bouleversé notre vie quotidienne (bien plus que ce que l’on envisageait à l’époque) en décidant la suppression des monnaies nationales et leur remplacement par une monnaie unique, l’euro, à partir du 1er janvier 1999.
Il fixait des conditions à respecter pour qu’un pays puisse adopter la monnaie unique, et en particulier de gestion des finances publiques : limite de 3% du PIB pour le déficit public et de 60 % du PIB pour la dette publique. Ces critères dits « de convergence » devaient continuer à être respectés dans la durée, comme le prévoyait le « pacte de stabilité et de croissance », outil de contrôle et de sanctions qui s’est avéré inefficace, puisque la Grèce a réussi à entrer dans la zone euro en falsifiant ses comptes publics, et la plupart des pays membres, à commencer par l’Allemagne et la France, ont laissé filer leurs déficits et leur endettement bien au-delà des critères fixés.
Puis vinrent la crise financière de 2008 et la crise de la dette de 2010.
On connait la suite de l’histoire… 
Bon anniversaire quand même !

                                       François Descheemaekere
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Les Grecs ne supportent plus l'inefficacité des réformes

[Myeurop]

Les grèves générales, comme hier encore, se succèdent en Grèce. Le gouvernement multiplie les mesures d'austérité à la demande de ses créanciers qui perdent patience… comme les Grecs. Car les vraies réformes restent à faire.

 "C’en est trop. La limite est dépassée". Hier, lors de la première grève générale de l’année, l’exaspération des Grecs s’est à nouveau manifestée pour dire non aux mesures d’austérité que veulent leur imposer le gouvernement d’union nationale, sous la pression des créanciers publics et privés (FMI et UE, Banques, fonds d’assurances). Ils ont défilé sous une pluie torrentielle, dans une Athènes défigurée par des torrents d’eau boueuse, comme une métaphore de l’image du pays. Les rues ont été construites sans système d’évacuation d’eau, engendrant d'inéluctables inondations à la moindre averse. D’habitude le soleil vient vite sécher tout cela, mais en ce moment, le froid polaire règne.
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Greek Tragedy

Infographie : François Descheemaekere
[The New York Times]

Editorial - A stubborn standoff is playing out this week between a nearly bankrupt Greece and the wrongheaded European partners it needs to pay its bills. The outcome is, sadly, foreordained. Greece will have to give Europe all or most of what it wants. It cannot survive without Europe’s money, even if it chokes on Europe’s conditions. By now, Europe’s leaders should know this approach will not work. Chancellor Angela Merkel of Germany, the main architect of Europe’s disastrous mismanagement of the euro-zone debt crisis, can keep pretending that harsher doses of fiscal austerity will restore Greece and Europe’s other troubled debtors to economic health.
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Pourquoi l’Union et le FMI demandent à la Grèce de diminuer ses salaires (et ses prix)

[Coulisses de Bruxelles]

La baisse des salaires fait partie des mesures les plus dures exigées par les bailleurs de fonds de la Grèce (Commission, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international). Voir son revenu directement amputé alors que les impôts augmentent, du moins pour ceux qui les payent, est toujours une catastrophe. Si l’on comprend bien pourquoi il est nécessaire de diminuer les salaires de la fonction publique et des entreprises publiques, puisqu’il n’y a plus d’argent pour les payer, on a plus de difficulté à comprendre pourquoi il doit en aller de même dans le secteur privé, alors que les entreprises devraient être libres de les fixer.
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Un tremblement de terre social en préparation

[Euractiv]

En Europe, la marginalisation croissante de la jeunesse crée les conditions d'un tremblement de terre social capable de secouer le vieux continent et de mettre en péril la survie de l'euro, écrit Edoardo Campanella, conseiller économique du Sénat italien.


"About a year ago the Arab spring taught the world an important, predictable lesson. When young people cease to be the engine of the economy and are excluded from the decision-making process, long-run economic growth is endangered and political stability undermined. This lesson holds true for dictatorial regimes as well as for long-established democracies. In Europe, a deteriorating youth marginalization is creating the preconditions for a social earthquake capable of shaking the old continent and impairing the survival of the Euro.
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L'Europe à la traîne derrière les Etats-Unis et le Japon en matière d'innovation

[Euractiv]

L'Europe est encore une fois à la traîne derrière les Etats-Unis, le Japon et la Corée du Sud lorsqu'il s'agit de stimuler l'innovation. Elle peine en effet à atteindre les objectifs européens d'allouer 3 % du PIB à la recherche et au développement.

New data released yesterday (7 February) by the European Commission show that almost all 27 EU countries have improved their innovation performance but have not managed to close the consistent gap with global innovation leaders like the United States, Japan and South Korea. Antonio Tajani, European commissioner for Industry and Entrepreneurship, said the results of the scorecard were “a clear warning that more efforts to boost innovation are needed. If we want to close the gap with our main economic partners and to overcome the current crisis, innovation deserves all our attention.
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La situation Hongroise est un test pour l’Union européenne

Infographie : François Descheemaekere
[Le Taurillon]

Depuis la mise en vigueur de la nouvelle constitution hongroise s’attaquant aux libertés individuelles et renforçant les pouvoirs du premier ministre Viktor Orban, les institutions européennes ont manqué d’agir fermement. Pourtant les enjeux de la réponse à un dirigeant qui bafoue les valeurs démocratiques qui fondent le projet commun sont des plus importants pour la crédibilité future de l’Union européenne et la stabilité du continent.[…]
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