vendredi 3 février 2012

Grèce : les partenaires sociaux opposés aux baisses de salaire dans le privé

Infographie : François Descheemaekere
[Les Echos]

Lucas Papadémos, le Premier ministre grec, a de plus en plus de mal à maîtriser les différentes composantes politiques qui le soutiennent. Les syndicats et les organisations patronales n'acceptent pas la réduction des salaires.

La Troïka (la Commission européenne, la BCE et le FMI) se fait pressante. Elle exige du gouvernement de Lucas Papadémos qu'il tienne ses engagements en matière de réformes, en particulier celles qui ont trait au marché du travail et aux libéralisations. Les créanciers de la Grèce insistent sur la baisse du coût du travail dans le secteur privé. Poul Thomsen, le chef de la délégation du FMI à Athènes a déclaré mercredi au journal « Ekatimerini » que, « comparés à la productivité, les salaires occupent une place trop grande au regard de l'économie dans son ensemble ».
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Pour ne pas sombrer comme la Grèce, le Portugal a besoin d'une intervention immédiate

[Le Monde]

Les négociations autour de la restructuration de la dette grecque ont largement éclipsé les difficultés d'un autre pays du sud de l'Europe, le Portugal. Pourtant, les manifestations contre le plan d'austérité auquel il est soumis continuent.

Jeudi 2 février, les transports publics urbains étaient paralysés pour la troisième fois depuis le mois de novembre. Syndicats et travailleurs protestent contre la suppression d'emplois publics et la baisse des salaires imposées par le gouvernement portugais dans le cadre de la restructuration des entreprises nationales de transports – secteur dont la dette accumulée s'élevait fin 2010 à près de 17 milliards d'euros, soit près de 10 % du PIB national.
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Comment la pauvreté a rattrapé les classes moyennes

[Presseurop-El País]

La hausse du chômage risque de pousser vers l’exclusion sociale près d’un quart des Européens, dont le niveau de vie était jusqu’à présent décent. Un phénomène qui compromet la lutte contre la pauvreté dans l'Union.

Voilà les victimes de la crise : les tranches de la société qui, encore récemment, faisaient partie de la classe moyenne, ou même de la moyenne inférieure, sont désormais les nouveaux pauvres. Les personnes qui doivent choisir entre prendre un repas chaud par jour ou chauffer la maison, rembourser leur emprunt immobilier ou acheter à manger. […]
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En Allemagne, le mark a l'odeur de la nostalgie

Infographie : François Descheemaekere
[Slate.fr]

Dix ans après sa mise en circulation, l'euro n'est pas parvenu à détrôner le bon vieux Deutsche Mark: un Allemand sur deux déclare souhaiter abandonner la monnaie unique. Et certains continuent même de payer leurs achats en marks. Un spleen qui galvanise les eurosceptiques.

Il fleure bon le panier de provisions rempli à ras bord, l'insouciance et la stabilité économique. En pleine tourmente de la zone euro, 54 % des Allemands regrettent le Mark, selon un sondage publié l'automne dernier. La crise de la dette n’explique pas à elle seule cette nostalgie, quand on sait qu'il y a cinq ans, bien avant que la zone euro ne se mette à trembler, les Allemands étaient encore plus nombreux à regretter leur ancienne monnaie: 58 % souhaitaient déjà quitter la zone euro.
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Biocarburants : la commissaire au climat tire la sonnette d'alarme

Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

Dans un entretien exclusif à EurActiv.com, Connie Hedegaard émet des réserves sur le développement des biocarburants,alors qu'une étude publié par l'exécutif européen souligne leurs effets potentiellement négatifs de ces carburants sur le climat.

Une ébauche de l'analyse d'impact réalisé par la Commission et consultée par EurActiv.com, montre que les émissions de gaz à effet de serre produites par les biocarburants issus d'huile de palme, de soja ou de colza pourraient être supérieures à celles des carburants fossiles, si l'on prend en compte des facteurs plus larges.
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Le triomphe de la banalisation de l'antisémitisme en Europe

Infographie : François Descheemaekere
[Le Monde]

Denis MacShane est député travailliste et ancien ministre des Affaires européennes de Tony Blair. Il a présidé à la Chambre des Communes la Commission d'enquête sur l'Antisémitisme. Il est également l'auteur de l'essai Globalising Hatred. The New Antisemitism publié en 2008.

Il y a un peu plus de soixante-dix ans (20 janvier 1942), les fonctionnaires allemands se réunissaient dans un centre de conférence sur les rives du lac Wannsee juste à côté de Berlin. Ils y ont discuté, pris des notes et mis au point des mécanismes détaillés pour exterminer les Juifs d'Europe. La Shoah par balles avait déjà commencé en Europe de l'Est, alors que la Werhmacht roulait à travers la Pologne, les Etats baltes, la Biélorussie, la Russie et l'Ukraine, où la plus infâme des tueries à coups de pistolets, fusils et mitraillettes avait ravagé la ville de Kiev, dans le grand ravin de Babi Yar. Seulement, bien des soldats allemands n'aimaient pas tuer les Juifs et le processus demandait trop de temps et trop de balles.
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La fin de la Grande-Bretagne ? Les Séparatistes Ecossais mettent beaucoup d'espoir dans un référendum

The End of Great Britain? Scottish Separatists Have High Hopes for Referendum

[Speigel Online]

Though their relationship has always been fraught with problems, Scotland and England have been partners for over 300 years. But Scottish nationalists, with their charismatic leader Alex Salmond, believe their chances of gaining independence are closer than ever.
No, there are no Englishmen hanging from the trees in the Scottish Highlands. There are no Scottish terrorists setting off bombs, and someone who speaks with an English accent here isn't likely to be targeted for a beating.
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