mercredi 11 janvier 2012

La machine économique allemande a été performante en 2011

Infographie : François Descheemaekere
[Fenêtre sur l'Europe]

Alors que la zone euro a patiné, la première économie de l'Union monétaire a connu une croissance de 3 % et un déficit des administrations publiques de 1 % seulement, selon l'office fédéral des statistiques Destatis, bien en-deçà du seuil de 3 % fixé par le traité de Maastricht. La France étant, elle, à près de 6 % de déficit...
Le processus de rattrapage de l'économie allemande s'est poursuivi au cours de la deuxième année après le déclenchement de la crise économique. Au cours de 2011, le PIB a dépassé son niveau d'avant la crise.
Bookmark and Share

La crise de l’Europe, une bénédiction pour l’Allemagne

Europe's Crisis Is Germany's Blessing

[Spiegel Online]

Its neighbors may be suffering, but the euro crisis has created conditions that actually benefit the German economy. Not only is the government enjoying the windfall of negative interest rates on bonds, but unemployment is down and exports are booming.

It's every debtor's dream. When asked for a loan, the bank not only agrees, but actually pays the borrower for their patronage. It sounds like a fairy tale, as though the laws of the market economy had been suspended. But on Monday it really happened. The debtor in this case was the German government, which borrowed €3.9 billion ($5 billion) for the next six months at the unbelievable interest rate of -0.01 percent. Even the German Finance Agency was stunned. "This has never happened before," a spokesperson said.
Bookmark and Share

Tobin or not Tobin ?

Infographie : François Descheemaekere
[France24]

La taxe Tobin refait surface dans le débat politique européen. Si Nicolas Sarkozy semble déterminé à l’instaurer, ce n'est pas forcément le cas des autres chefs d’État européens. Mais à quoi sert exactement cette taxe ? Décryptage.

Il a décidé de faire cavalier seul. Contre vents et marées et malgré la désapprobation de son voisin allemand, le président français Nicolas Sarkozy a réitéré lundi 9 janvier sa promesse de faire adopter en France une taxe sur les transactions financières, dite taxe Tobin. Et à quelques mois de l’échéance présidentielle, rien ne semble faire fléchir le chef de l’État. Ni les réticences de la chancelière allemande Angela Merkel ni les piques de l’opposition, Parti socialiste en tête, qui lui reproche d’avoir retourné sa veste. "Nicolas Sarkozy a toujours combattu [cette taxe] alors que les socialistes l’ont toujours votée", a sèchement déclaré lundi 9 janvier Benoît Hamon, le porte-parole du PS. Ce n’est pas parce qu’il est pétri de la foi du néo-converti qu’il est devenu du jour au lendemain un altermondialiste." Qu’importe ces invectives, Nicolas Sarkozy persiste et signe.
Bookmark and Share

Le crédit à la consommation en ligne ou les dangers de l'Internet

Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

Plus de deux tiers des sites Internet européens offrant des contrats de crédit à la consommation ne respectent par les normes du droit européen, révèle une enquête paneuropéenne réalisée en septembre de l'année dernière.

National enforcement authorities conducted a 'sweep' of more than 500 websites across the 27 member states plus Norway and Iceland and flagged up 70% for further investigation. The main problems lay in advertising failing to include standard information, key information such as interest rates on repayments being omitted from the sites, and the misleading presentation of costs.
Bookmark and Share

Un nouveau parlement pour la zone euro?

[Euractiv]

Le ministre français des Affaires européennes Jean Leonetti propose la création d'un parlement pour la zone euro qui pourrait être "alimenté par les parlements nationaux". La proposition ne fait pas l'unanimité. 

La controverse sur le rôle des parlements dans la politique européenne n'est pas récente. Mais depuis le début de la crise de la zone euro, les gouvernements ont plus que jamais pris le pouvoir et le débat a ressurgi.
Pour trouver une solution à ce problème de démocratie, Jean Leonetti a soumis une proposition, déjà évoquée en novembre 2011 par l'ancien ministre des Affaires étrangères allemand Joschka Fischer. "Il faut un Parlement de la zone euro, qui pourrait être alimenté par les Parlements nationaux", a estimé le ministre français des Affaires européennes, invité de l'émission "Face aux Chrétiens" le 5 janvier.
Bookmark and Share

Le problème hongrois

[Slate.fr]

Daniel Vernet, ancien directeur de la rédaction du Monde et spécialiste des relations internationales. Il a écrit de nombreux livres dont récemment Petite histoire de la chute du communisme.

En 2000, quand les conservateurs autrichiens s’étaient alliés au parti populiste de Jörg Haider, la riposte européenne avait été immédiate. Aujourd'hui, l'Union semble au mieux paralysée, au pire indifférente face à Viktor Orban.

Il y a un problème aujourd’hui» avec la Hongrie, a reconnu le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé. A vrai dire, le problème ne date pas d’aujourd’hui. Il remonte à avril 2010, avec la victoire de Viktor Orban et de son parti conservateur Fidesz, aux élections législatives. Avec les deux tiers des sièges au Parlement de Budapest, le Premier ministre, un ancien militant contre le régime communiste, peut changer la Constitution et faire voter des lois sans égard pour l’opposition. Et il ne s’est pas gêné. La nouvelle Constitution est entrée en vigueur le 1er janvier. En elle-même, les changements qu’elle introduit sont plutôt symboliques. La République de Hongrie devient simplement la Hongrie, pour souligner l’héritage millénaire de ce pays. Mais là n’est pas l’essentiel. Le problème auquel fait allusion Alain Juppé tient dans diverses lois votées par le parlement qui limitent singulièrement les libertés publiques.
Bookmark and Share

Aux Etats-Unis, un avant-goût de reprise

[Slate.fr]

Contrairement aux prédictions des oiseaux de mauvais augure, les États-Unis vont voir la fin du tunnel. Si l’Europe ne s'effondre pas.

Les prévisions économiques sont un piège à gogo. Les facteurs imprévisibles affectant «l’économie» sont tout simplement trop nombreux pour que quiconque puisse faire des prédictions exactes. Le tremblement de terre et la catastrophe nucléaire de Fukushima, par exemple, ont eu un impact macroéconomique nettement négatif dans le monde entier, et personne ne sait ce qui se tapit au fond des cœurs des banquiers centraux. En outre, si je connaissais vraiment les secrets de l’avenir, je gagnerais des fortunes en spéculant et en les gardant pour moi. Cependant, l’application de la théorie économique devrait pouvoir nous aider à éviter l’erreur commune d’estimer simplement que l’avenir sera semblable au passé, et qu’après 18 mois de croissance molle nous sommes condamnés à encore plus de croissance molle.
Bookmark and Share