Nouvel An, nouvel élan pour sauver l’euro

New Year, new push to save the euro

[Deutsche Welle]

French president Nicolas Sarkozy has met with German Chancellor Angela Merkel to discuss how to boost economic growth in the eurozone and to finalize a deal on tougher budget controls in the single currency area.

German Chancellor Angela Merkel has said it is important for the eurozone to approve a vital second bailout for Greece as the country struggles to implement austerity measures. "We want Greece to stay in the eurozone," Merkel said on Monday at a joint press conference in Berlin with French President Nicolas Sarkozy. The two leaders held New Year talks about how to stabilize the eurozone debt crisis, boost economic growth and curb rising unemployment. Sarkozy called for a new European deal to enforce tighter budgetary discipline to be signed by member states on March 1. He called the situation in the eurozone "very tense."

Les investisseurs paient pour prêter à l’Allemagne !

Investors Pay to Lend Germany Money

[Spiegel Online]

While many euro-zone nations are struggling to obtain credit, investors are practically throwing money at Germany. The country on Monday raised almost 4 billion euros in six-month debt at a negative interest rate. In effect, investors paid Germany to be able to lend it money. The move highlights the economic imbalances in crisis-ridden Europe. 

Investors in Europe are so worried about the euro crisis and so desperate to find a safe haven for their cash that they decided to forego an interest rate, and even paid a premium, for the privilege of lending Germany money on Monday. The auction of six-month German government bills on Monday produced a negative interest rate.

Sondage : les impacts de la crise sur l’opinion des Européens

Infographie : François Descheemaekere

[Eurobaromètre]

Eurobaromètre a publié les résultats de son sondage d'opinion de l'automne sur la situation économique. Selon les résultats de l'enquête, les Européens sont globalement pessimistes, et les Français le sont largement plus que l’ensemble de  leurs voisins : peur du chômage, dégradation du pouvoir d’achat, manque de confiance dans les institutions, dans les dirigeants politiques et dans les média, peur de la mondialisation, opposition à tout nouvel élargissement de l’Union Européenne…

Italie : priorité à la croissance économique

Italy’s Prime Minister Shifts Recovery Focus to Economic Growth

[The New York Times]

Ahead of a series of critical meetings with other European leaders, Prime Minister Mario Monti has pledged to introduce measures to revive Italy’s long-dormant economy, but is also raising pressure on Europe to shore up the single currency against continued speculative attacks.

In an interview on national television on Sunday, Mr. Monti said he would unveil a package of growth-enhancing measures — in particular, loosening the powers of professional guilds and changing labor laws to encourage hiring and firing — at a meeting of European Union finance ministers on Jan. 23. “We want to create more space for competition and merit in varying sectors,” he said in an interview on the state-owned Rai national broadcaster. “That involves reducing protection and the different ways that industry sectors, in Italy more than in other countries, try to create advantages for those who are inside the fortress to the detriment of those who are outside.”

Hongrie : l’avancée nationaliste mine les bases de la démocratie, du pluralisme, de la liberté et de l’économie.

[Cafébabel]

Pendant que Prague s’émeut des funérailles de Vaclav Havel, héros de la Révolution de Velours, que la Croatie semble finalement rejoindre l’Union européenne et que la Russie se transforme en place contre les habituelles manipulations électorales de Poutine, le vent en Hongrie souffle dans le sens contraire.

Hongrie : que peut faire l’Union européenne pour s’opposer à la mise en place d’une démocratie autoritaire en son sein ?

Infographie : François Descheemaekere

FMI 1/ UE 0 : la Hongrie sait de qui elle a peur...

[Atlantico.fr]

Jean-Luc Sauron est professeur à Paris Dauphine et président de l'Association des Juristes Européens.

Le chef du groupe libéral au Parlement européen, Guy Verhofstadt, a appelé les institutions européennes à prendre des sanctions envers les "réformes réactionnaires" en Hongrie. Mais l'Europe le peut-elle vraiment ?

"Les droits de l'homme sont universels et indivisibles. L'Union européenne s'efforce donc de les promouvoir et de les défendre activement, tant en son sein que dans le cadre de ses relations avec les pays tiers,(…). " Ces mots forts et définitifs figurent dans un document de travail de la Commission européenne publié le 7 décembre dernier. La cause est entendue : l’Union européenne, prolongeant les philosophes des Lumières, est un modèle de démocratie en charge d’aider les États moins chanceux dans leur accession aux droits de l’homme. La réalité est toute autre.

La France, ce punching-ball des primaires républicaines

[Le Figaro]

Le Grand Old Party se moque de la vielle Europe, présentée comme un antimodèle économique.

Les attaques personnelles se sont mises à pleuvoir lors des débats présidentiels républicains, à la veille de la première primaire de la course à la nomination du Grand Old Party, programmée ce mardi dans le New Hampshire. Mais s'il est une cible sur laquelle les candidats sont d'accord pour frapper à qui mieux mieux, et en tir groupé, c'est bien l'Europe, devenue, en dehors d'Obama, le punching-ball le plus prisé de la campagne. «Cette élection concerne l'âme de l'Amérique… nous ressemblons de plus en plus à l'Europe. Mais l'Europe ne marche pas pour l'Europe, et cela ne marchera jamais ici!», a lancé samedi soir le favori du scrutin Mitt Romney. «Nous avons un président qui veut créer un État-providence de style européen, où le gouvernement prend aux uns pour donner aux autres. Cela tuera la capacité de l'Amérique à créer un futur prospère», a-t-il averti.