vendredi 30 novembre 2012

La Commission surveille de près les déséquilibres de l’économie française


Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

La France fait partie des 14 pays pour lesquels Bruxelles veut mener un examen approfondi. 

L’implication accrue de Bruxelles dans la surveillance des économies nationale se poursuit, avec la publication simultanée, le 28 novembre, de rapports faisant état des problèmes récurrents dans l’Union en général et dans certains pays en particulier. Dans un document d’une trentaine de pages, baptisé « rapport sur le mécanisme d’alerte, la Commission met en relief les déséquilibres macro-économiques rencontrés par 14 pays européens, dont la France. Comme en mai dernier, Bruxelles pointe la faiblesse du commerce extérieur tricolore. La faiblesse des exportations françaises inquiète « La France a continué à perdre des parts de marché à l’export », même si cette dégradation se fait à un rythme plus lent, note la Commission. Le déséquilibre de la balance commercial française est le résultat d’une détérioration persistante de la compétitivité prix et hors prix, poursuit-elle.
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Gaz de schiste : Une source de richesse ou une mine de problèmes ?


Infographie : F. Descheemaekere

[Libération]

Le gaz de schiste offre des perspectives économiques sans régler la question du réchauffement climatique.

Les gaz et les huiles de schiste représentent des enjeux économiques et géopolitiques majeurs. D’où un déploiement massif de propagande et de publicité par les acteurs concernés (gouvernements, entreprises, ONG), prêts à défendre leurs intérêts ou leurs options politiques et idéologiques. Bombardés d’affirmations contradictoires, les citoyens sont la cible de cette désinformation massive. Les unes décrivent un nouveau miracle économique et énergétique, les autres un cauchemar environnemental.
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Chômage : Les NEET, une génération dans le besoin


Infographie : F. Descheemaekere

[Presseurop / Trouw Amsterdam]

Quatorze millions de jeunes Européens sont sans travail ni formation, et leur nombre s'accroît en raison de la crise économique, avec des disparités selon les pays. Les sociologues s’inquiètent des conséquences sociales et sanitaires de ce phénomène.

[…] “Les chiffres de l’augmentation du chômage des jeunes sont choquants. Mais le plus souvent, ces chiffres tiennent seulement compte des jeunes qui sont prêts à travailler et en ont envie. Il y a également un groupe considérable de jeunes tellement démotivés qu’ils se détournent du marché du travail”, explique, au téléphone, Massimiliano Mascherini, de la Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail, un organe de l’UE. Il a mené une étude sur la jeunesse qui ne travaille pas, ne suit pas d’études ni de formation professionnelle (ceux que l'on appelle les NEET, pour Not in Education, Employment or Training). Pour cela, il a examiné le contexte et le comportement de ces “télézards” et ce qu’ils coûtent à l’Europe. Les résultats sont préoccupants. Il y a quatorze millions de jeunes inactifs en Europe, 15,4 % des jeunes de 15 à 29 ans. Certains le sont à titre volontaire ou sont en train de voyager, mais la majeure partie est dans une situation plus grave. “Ils ont peu confiance dans les institutions et leurs semblables ; ils sont socialement et politiquement isolés.
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La réforme des agences de notations va-t-elle changer la donne?


Infographie : F. Descheemaekere

[L’Expansion]

Avec l'introduction de la responsabilité civile, les entreprises et les Etats notés pourront réclamer des dommages et intérêts aux agences. Celles-ci subiront aussi plus de concurrence à l'avenir.

Les pays de l'Union européenne ont convenu mardi 27 novembre d'instaurer un contrôle resserré sur les agences de notation. Afin d'éviter de perturber les marchés, les agences devront instaurer un calendrier annonçant à quel moment elles publieront leurs notations de dettes souveraines des Etats de l'UE, en respectant des délais. Ces notes ne pourront être publiées qu'au moins une heure après la fermeture ou une heure avant l'ouverture des marchés dans l'UE. Pour éviter les conflits d'intérêts, une agence ne pourra noter une entité (ou ses produits) lorsque cette dernière détient plus de 10% de son capital.
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En Espagne, la crise met le sexisme à nu


Infographie : F. Descheemaekere

[Myeurop]

En Espagne, la croissance n'est plus là pour camoufler les ségrégations du marché du travail, notamment le sexisme. Une discrimination à l'emploi qui condamne de nombreuses femmes à la précarité et aux bas salaires.

Les années glorieuses de la "décennie dorée" (1995-2005) sont loin. En Espagne, la récession s'est s'installée. Le taux de chômage des jeunes dépasse les 50%. Les immigrés ne sont pas épargnés (plus de 35%). Plus nuancée, multiforme, la situation des femmes dans l'emploi est tout aussi alarmante. Car ici, plus qu'ailleurs en Europe, leur arrivée sur le marché du travail a été tardive, longtemps freinée par le conservatisme de la dictature franquiste. La part des femmes actives dépasse les 30% qu'en 1985.
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La Chine envisage la fin de la politique de l'enfant unique


Infographie : F. Descheemaekere

[La Tribune]

Le gouvernement chinois pourrait atténuer sa politique d'enfant unique afin de prévenir le vieillissement de sa population.

La Chine n’est pas prête à abandonner le communisme, non! En revanche, elle est prête à abandonner la politique de l’enfant unique. C’est en tout cas ce que plusieurs instituts de recherche chinois ont préconisé au gouvernement chinois. L’ancien responsable de la commission nationale et du planning familiale, Zhang Wei-qing, a confirmé au journal China Daily qu’une réforme était bien dans les tuyaux. En juillet dernier, trois chercheurs de l’Institut de recherche et de développement du Conseil d’Etat chinois avaient publié un article mettant en garde le gouvernement contre les effets nocifs de cette politique. "Plus on attend pour modifier la politique actuelle, plus on devient vulnérable", écrivaient-ils dans le journal China Economic Times.
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Pourquoi les Chinois sont de plus en plus nombreux à acheter des vignobles français


Infographie : F. Descheemaekere

[La Tribune]

Que ce soit dans une logique d'investissement ou pour doper leur image de marque, les Chinois sont toujours plus nombreux à acheter des domaines viticoles français. La Tribune décrypte cette tendance.

La vague d'achat se poursuit. Fin novembre un industriel chinois s'est offert le château de Bellefont-Belcier dans le vignoble bordelais. C'est la première fois qu'un ressortissant de ce pays s'offre un grand cru classé de Saint-Emilion. Dans le Bordelais, les Chinois ne sont plus des inconnus. Selon le Comité interprofessionnel des vins de Bordeaux, ils auraient acheté une trentaine de propriétés ces quatre dernières années. La tendance va crescendo depuis 2011. Et si les Belges demeurent les premiers propriétaires étrangers avec environ 45 biens, les Chinois se classent maintenant en deuxième position, d'après l'AFP. […] Pourquoi les Chinois sont-ils donc aussi friands des domaines viticoles de l'Hexagone? La logique est d'abord commerciale.
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jeudi 29 novembre 2012

En 2021, le chassé-croisé mondial des jeunes diplômés


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Monde.fr]

En 2021, les pays émergents seront à la fois les plus importants pourvoyeurs d'emplois qualifiés et les plus importants producteurs de diplômés dans le monde,

selon l'étude "Global Talent 2021" publiée, le 26 novembre, par le cabinet de recrutement international Towers Watson à partir du croisement entre une enquête auprès de 352 responsables des ressources humaines de grandes entreprises de 46 pays et 21 secteurs d'activité et les projections statistiques mondiales sur l'enseignement supérieur et l'activité économique par secteurs. Ce basculement du marché mondial des compétences aura pour effets un accroissement des migrations de personnel qualifié, et en particulier des jeunes diplômés, entre pays industrialisés et pays émergents. En effet, la forte croissance du nombre d'emplois qualifiés en Asie du Sud-Est (Chine y compris, + 22,2 %), en Amérique latine (+ 13 %) et dans les pays arabes (+ 12,7 %) d'ici 2021 ne permettra pas d'absorber la croissance du nombre de diplômés sortant de l'enseignement supérieur dans ces pays : + 7,3 % par an en Inde, + 5,6 % au Brésil, + 4,9 % en Indonésie, + 4,7 % en Turquie, + 4,6 % en Chine, etc.
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La rhétorique d’extrême droite prend une nouvelle dimension en Hongrie


Infographie : F. Descheemaekere

Hungary's Far-Right Rhetoric Reaches New Dimension

[Spiegel Online]

People of Jewish heritage are a "security risk" and should be registered on a nationwide list, according to right-wing extremist Hungarian politician Márton Gyöngyösi. His comments, made in the country's parliament, have sparked widespread outrage. But the government was slow to distance itself.

Conversations with the right-wing extremist Hungarian politician Márton Gyöngyösi regularly devolve into tiring marathons of relativization. He's not an anti-Semite, he insists, but the Jews … ; he's not against the Roma, but the Gypsies … ; he's not an extremist in favor of dictatorships, but liberal democracy … has failed. The 33-year-old economist and former tax advisor is not just some random right-winger, though. He is the deputy parliamentary floor leader for the Jobbik party, which won 17 percent of the vote in Hungary's 2010 elections. Gyöngyösi's parents work for Hungarian trade associations abroad and as he was growing up, he spent time in Egypt, Afghanistan, India and Iraq. Jobbik made him the party's foreign policy spokesman. Gyöngyösi often chuckles in satisfaction at his evasive answers.
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Les perspectives de croissance et d’emploi restent sombrent pour 2013



Infographie : F. Descheemaekere

European Union Survey Says Outlook for Growth and Jobs Remains ‘Bleak’ for 2013

[The New York Times]

Europe faces rising unemployment for at least another year amid the most painful economic convulsions to hit the Continent since it first set out on a path of economic and political integration more than half a century ago, the European Commission reported Wednesday.

Europe’s job crisis, which has left more than 25 million people without work, has stirred rising public hostility to the European Union and has severely strained the social fabric in hardest-hit members like Greece and Spain, where unemployment has soared to over 25 percent. “The economic and employment outlook is bleak and has worsened in recent months and is not expected to improve in 2013,” the European Commission, the union’s executive arm, said in a statement accompanying the release of its Annual Growth Survey, a yearly report on Europe’s economic outlook.
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L'UE approuve la restructuration des banques espagnoles


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Nouvel Observateur]

La Commission européenne a donné mercredi son feu vert à la restructuration par l'Espagne de ses quatre banques en difficulté qui ont été nationalisées, ouvrant la voie au déblocage par la zone euro d'une aide de près de 40 milliards d'euros au secteur bancaire espagnol.

Cette annonce pose les bases de l'un des plans de restructuration les plus ambitieux du secteur bancaire européen imposé par la Commission européenne depuis le début de la crise financière qui a débuté mi-2007 avec, en Europe. Le feu vert ouvre la voie au déblocage de fonds du Mécanisme européen de stabilité (MES). En juin, Madrid a obtenu pour son secteur bancaire la promesse d'une enveloppe d'aide pouvant aller jusqu'à 100 milliards d'euros provenant du MES. "Notre objectif est de restaurer la viabilité des banques qui reçoivent de l'aide afin qu'elles puissent fonctionner sans soutien public à l'avenir", a déclaré le commissaire à la Concurrence, Joaquin Almunia.
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Et si l'Europe pensait à l'avenir en créant un Erasmus de l'emploi ?


Infographie : F. Descheemaekere

[Les Echos]

On les appelle les NEET, « not in employment, education or training ». Soit 14 millions de jeunes entre 15 et 29 ans totalement désoeuvrés. Le budget européen en cours de discussion serait bien inspiré de s'en occuper.
 
Grâce à la crise des « subprimes », vous connaissez les Ninja d'Amérique (« no income, no jobs, no assets »). Connaissez-vous les NEET d'Europe ? Les NEET ont entre 15 et 29 ans, et ne sont nulle part : pas d'emploi, pas d'études, pas de formation professionnelle. Il ne faut pas chercher loin pour croiser un NEET dans sa famille, ses amis ou son quartier : ils sont 14 millions en Europe. Un jeune sur six. Or le NEET commence à coûter cher : 153 milliards d'euros annuels de manque à gagner économique, d'après une étude de l'agence européenne Eurofound.
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L'impact du mobile en Europe


Infographie : F. Descheemaekere

[Servicesmobiles.fr]

L'Europe présente le taux de pénétration le plus élevé au monde, avec des connexions totales de 135 pour cent en Europe en 2012 (contre 87 pour cent en Asie et 108 pour cent en Amérique du Nord), et qui devrait atteindre 152 pour cent d'ici à 2017. Dans le même temps, la pénétration d'abonnés mobiles uniques est actuellement de 76 pour cent dans la région et devrait passer à 80 pour cent d'ici à 2017.

Les communications mobiles restent un secteur-clé en Europe dont la taille est comparable au secteur de l'aérospatiale et plus importante que le secteur pharmaceutique, avec des recettes totales s'élevant à environ 174 milliards d'euros. Pour l'ensemble de l'Europe, on prévoit 2,1 milliards de connexions mobiles d'ici à la fin de la décennie, soit une progression de plus de 60 pour cent, contre 1,3 milliard aujourd'hui (3). Des réseaux mobiles évolués à large bande permettent d'obtenir des débits de données plus élevés, de limiter les temps d'attente et d'élargir la couverture, avec aujourd'hui 326 millions de connexions mobiles à large bande uniquement en Europe (4).
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L'Europe s'apprête à négocier un accord de libre-échange avec le Japon


Infographie : F. Descheemaekere

[Les Echos]

Le Japon prêt à faire des efforts pour ouvrir un peu plus ses marchés aux produits européens. La filière automobile européenne, plus réservée, craint un nouveau choc dans un marché en surcapacité.

Les ministres du Commerce européens ont rendez-vous, aujourd'hui à Bruxelles, chez le commissaire au Commerce Karel De Gucht, pour se prononcer sur l'opportunité de donner un mandat à la Commission pour ouvrir des négociations avec le Japon. L'enjeu : conclure un accord de libre-échange entre les deux zones économiques. Après des mois d'un bras de fer opposant essentiellement les négociateurs français et italiens à leurs homologues nippons, la probabilité d'un feu vert est réelle. Même si des problèmes subsistent. « Il y a encore un peu d'incertitude sur le calendrier mais cela devrait de toute façon être lancé », explique, à Tokyo, Alison Murray du European Business Council. « Des pas dans le bon sens ont récemment été faits des deux côtés », assure-t-elle. Il y a encore six mois, les pourparlers semblaient pourtant bloqués.
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mercredi 28 novembre 2012

La crise de l'euro pèse toujours sur la croissance mondiale


Infographie : F. Descheemaekere

[La Tribune]

L'OCDE a révisé en baisse mardi ses prévisions pour la croissance mondiale en 2013, soulignant que la crise de la zone euro continuait de peser sur les perspectives économiques globales en l'absence d'accord politique sur une solution durable à celle-ci.

L'institution basée à Paris n'anticipe plus dans ses prévisions d'automne qu'une croissance de l'économie mondiale de 2,9% pour cette année et de 3,4% l'an prochain. Au printemps dernier, elle tablait encore sur une hausse de 3,4% en 2012 et de 4,2% en 2013. Elle prévoit en outre maintenant une deuxième année de contraction pour la zone euro (-0,1% en 2013 après -0,4% en 2012) et s'inquiète des risques de récession aux Etats-Unis s'il n'y a pas d'accord pour éviter le "mur budgétaire" qui déclencherait des hausses d'impôts et des baisses de dépenses publiques dans des proportions importantes. Elle retient néanmoins une prévision de croissance de 2,0% pour la principale économie mondiale en 2013 sur la base d'un scénario de compromis qui serait conclu entre la Maison blanche et le Congrès.
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Le plan d'aide à la Grèce accueilli sans enthousiasme à Athènes


Infographie : F. Descheemaekere

[Myeurop]

Les ministres des finances de la zone euro et le FMI ont adopté un nouveau plan d'aide à la Grèce. Il prévoit le versement dés septembre de près de plus de 34 milliards à Athènes. Un nouveau sauvetage accueilli sans le moindre enthousiasme par les Grecs qui ne croient plus en l'avenir de leur pays.

Sauvée la Grèce? L'accord des pays de la zone euro approuvant le versement dès le mois de décembre de 34,4 milliards d’euros à la Grèce, dont 23,8 milliards pour recapitaliser ses banques, a été accueilli avec circonspection par des Grecs qui n'y croient plus, la dette ne cessant d'augmenter au fil des plans de rigueur. Elle devrait atteindre, selon les projections du FMI, 188 % du PIB en 2013. Certes, grâce aux milliards de la zone euro, plus ceux du FMI, si la Grèce "respecte ses engagements", sa dette devrait par la suite redescendre à 124 % du PIB en 2020 ... au lieu des 120 % prévus jusqu’ici.  
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OCDE : "Le coût du travail allemand pénalise la compétitivité en Europe"


Infographie : F. Descheemaekere

[BFMTV]

Jose Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE, était invité du Grand Journal ce 27 novembre sur BFM Business. Il y a donné les clefs de la reprise européenne selon son Organisation.

L’OCDE est de plus en plus pessimiste sur la croissance en Europe. A l’occasion de la publication de son rapport semestriel ce mardi, l’Organisation a revu à la baisse ses prévisions. Elle considère désormais que la zone euro entrera en récession plus profonde dès cette année, et que la reprise n’aura lieu qu’en 2014. Pourtant, malgré le recul du PIB européen, 2013 sera une année constructive, de "consolidation" pour l’Europe […]. D’abord, si la reprise sera plus lente que prévu, ce n’est pas seulement la faute de l’Europe. Jose Angel Gurria constate ainsi un "ralentissement de la croissance aux Etats-Unis", mais aussi des "locomotives de l’économie" que sont la Chine, l’Inde et le Brésil où le commerce s’est pratiquement arrêté ces derniers mois. Il donne une autre raison aux difficultés rencontrées par certains membres de la zone euro : le coût du travail... allemand ! Le secrétaire général de l'OCDE explique que l'Organisation a étudié l'évolution des salaires européens sur les dernières années.
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Zone euro : comment perdre du temps en ayant l'impression d'en gagner



[La Tribune]

Avec ce nouvel accord sur la Grèce, les Européens sont assurés que le dossier reviendra un jour ou l'autre à l'ordre du jour. Mais leur priorité n'est pas là.

Voilà donc le cinquième (au moins) plan sur la Grèce bouclé. Les éditorialistes de l’Europe entière peuvent enfin se réjouir et annoncer, comme d’habitude, la fin des malheurs de la zone euro, la renaissance de la confiance et, last but not least, le «sauvetage de la Grèce». Il faut reconnaître qu’à force d’être sauvée, la Grèce devrait aujourd’hui être bien portante. On sait qu’il n’en est rien et qu’il n’en sera rien. Même après ce nouvel accord. Pour bien se rendre compte de l’état réel de l’Europe, il suffira de constater que ce nouvel accord -d’une grande complexité technique– a nécessité 13 heures de négociations pour un résultat qui ne pourra être qu’un échec. Car les faiblesses de la stratégie européenne demeurent les mêmes.
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Les dépenses de protection sociale en hausse dans l’UE


Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

Les 27 pays membres de l’UE dépensent davantage en matière de protection sociale en raison des mauvaises performances de l’économie. Ces dépenses ont augmenté d’environ 10 % entre 2007 et 2010, selon de nouvelles données d’Eurostat.

Benefits for families, pensions and healthcare all rose by about 10% in 2010. At the same time expenditure on unemployment increased by 33%. In 2010 and 2011, the average unemployment rate in the 27 EU member states was 9.7%. Since then the unemployment rate has risen to 10.6%, according to Eurostat. The two main sources of funding were social contributions (56%) and general government contributions from taxes (40%). The economic slump is entering its fifth year. However, the data from the EU's statistical office also showed great disparities between the member states.
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Poussée de l’extrême-droite en Europe : une nouvelle étape est franchie. En Hongrie, pour la première fois en Europe depuis l’Holocauste, l’extrême-droite demande l’établissement d’une liste de juifs au prétexte de « danger pour la sécurité nationale »




Infographie : F. Descheemaekere
Un dirigeant hongrois d’extrême droite demande une liste de juifs

[Euractiv]

Un homme politique hongrois d’extrême droite a sommé le gouvernement d’établir une liste comprenant les juifs qui constituent un « danger pour la sécurité nationale ». Ces propos ont provoqué l’indignation des dirigeants juifs qui retrouvent des similitudes avec les politiques fascistes qui ont provoqué l’holocauste.

Márton Gyöngyösi, leader of Hungary's third-strongest political party Jobbik, said the list was necessary because of heightened tensions following the brief conflict in Gaza and should include members of parliament. Opponents have condemned frequent anti-Semitic slurs and tough rhetoric against the Roma minority by Gyöngyösi's party as populist point scoring ahead of elections in 2014. But Jobbik has never called publicly for lists of Jews. "I am a Holocaust survivor," said Gusztav Zoltai, executive director of the Hungarian Jewish Congregations' Association. "For people like me this generates raw fear, even though it is clear that this only serves political ends.
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L'Inde et la Chine approfondissent leurs liens économiques



Infographie : F. Descheemaekere

India and China Deepen Economic Ties

[The New York Times]

While India and China continue to disagree over their shared border, and the role of both countries in the South China Sea, on the economic front, the two countries are making strides.

On Monday afternoon, during a “strategic dialogue” held in New Delhi, representatives of the two countries signed seven economic cooperation agreements worth $5.2 billion, their second such dialogue in as many years. The countries agreed to cooperate in renewable energy, information technology, steel manufacturing and electric transmission lines. The delegations also signed four memorandums of understanding related to energy efficiency, railroads, information technology and their intent to conducting joint studies on “issues of mutual interest.” [...] Trade between the two countries has grown significantly in the past decade and a half, from less than $3 billion in 2000 to $74 billion last year.
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mardi 27 novembre 2012

Exposition Salvador Dalí au centre Pompidou à Paris



Jusqu'au 25 mars 2013, le Centre Pompidou rend hommage à Salvador Dalí, l'un des artistes les plus controversés et les plus populaires du XXème siècle. 

Les visiteurs redécouvriront quelques-unes de ses oeuvres majeures comme "La persistance de la mémoire", plus connue sous le nom des "Montres molles". L'exposition présente au total plus de deux cents peintures, sculptures, dessins ainsi que des films, des extraits d'émissions et photographies...
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Enfin un accord de la zone euro sur la Grèce


Infographie : F. Descheemaekere
[Fenêtre sur l'Europe]
 
L'Union monétaire et le FMI sont parvenus dans la nuit de lundi à mardi à un accord sur les moyens de réduire nettement la dette grecque et sur le versement tant attendu d'une aide financière vitale pour un pays au bord de l'asphyxie.

Les Bourses asiatiques, le marché pétrolier et l'euro affichaient pour la plupart une hausse modeste mardi matin en Asie, soulagés par la conclusion de l'accord de Bruxelles. Après plus de 13 heures de réunion, les ministres des Finances des 17 se sont finalement entendus avec le Fonds monétaire international pour que la dette grecque soit ramenée à 124% du PIB d'ici 2020, contre un objectif initial de 120% défendu par le FMI. Cela représente un allégement d'environ 40 milliards d'euros d'ici 2020, selon une source européenne.
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La taxe européenne sur les transactions financières attendra 2016


Infographie : F. Descheemaekere
[L'Expansion.com]  
 
L'Allemagne avait déjà prévenu qu'il ne fallait pas compter sur une mise en oeuvre de la taxe avant les élections législatives allemandes prévues pour l'automne 2013. Mais l'attente pourrait être plus longue, selon un responsable du ministère allemand des Finances.

La future taxe européenne sur les transactions financières ne devrait pas entrer en vigueur avant 2016, a estimé un cadre du ministère allemand des Finances cité dans le magazine allemand WirtschaftsWoche paru lundi. "Je n'incluerais pas de taxe sur les transactions financières dans le budget avant 2016", a estimé Michael Sell, directeur du département fiscalité au sein du ministère allemand des Finances lors d'une rencontre récente organisée à Berlin par le cabinet d'audit et de conseil Ernst & Young. […]  L'Allemagne souhaite désormais introduire la taxe sur les transactions financières en même temps que plusieurs pays européens, a ajouté le porte-parole.
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Compétitivité énergétique: la France, 9e mondiale devant l'Allemagne



Infographie : F. Descheemaekere

[L'Expansion.com] 

Un bon point pour la France en matière de compétitivité. L'Hexagone se classe au 9e rang de la première édition du baromètre mondial sur la "compétitivité énergétique" des Etats, publié lundi par l'institut Choiseul et le cabinet KPMG. Soit devant le Royaume-Uni ou l'Allemagne. 

Cette étude inédite a cherché à évaluer la "compétitivité énergétique" de 146 pays, à travers une combinaison de critères mêlant qualité du "mix" énergétique, accès des citoyens à l'électricité, et la "compatibilité des politiques énergétiques eu égard aux problématiques d'environnement". Sans grande surprise, "le podium mondial consacre les pays de l'hémisphère nord et, plus globalement, les membres de l'Union européenne", conclut l'étude. Les pays "nordiques" au sens large (Norvège, Canada, Islande, Danemark, Suède et Finlande), habitués aux sommets dans les indicateurs de développement, accaparent 6 des 10 premières places. La France quant à elle se classe 9e ex-aequo avec la Finlande, grâce en particulier à un très bon score en ce qui concerne "la qualité de l'électricité, sa disponibilité et son accès", le pays arrivant en tête (aux côtés de la Corée du Sud) pour ce critère. L'étude y voit le fruit de son parc nucléaire important (une caractéristique qu'elle partage d'ailleurs avec la Corée du Sud).
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La croissance verte est-elle possible ?


Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

L’emploi dans les technologies propres en vue d’accélérer la croissance verte est tout à fait logique pour des décideurs politiques progressistes, les ONG et les entreprises. Ces idées sont au cœur de l’initiative de l’ONU « Énergie durable pour tous » (SE4ALL). Certains économistes, professeurs d’université et spécialistes de l’environnement mettent de plus en plus en doute cette hypothèse.

Critiques of ‘green growth’ have often been articulated by business lobbies opposed to climate action, but also by environmentalists and socialists, who argue that infinite growth is impossible in a finite natural world. One EU official speaking to EurActiv on condition of anonymity said that achieving the emissions cuts to contain global warming to the UN’s 2 degrees Celsius target, while maintaining growth was an “outlandish” notion. “If you want growth in the way that we define it as exponential – a year-on-year increase – and project it into the future, then you have an incredible gap between the increase in total economic output and the decline in total emissions that you rely on,” he said. Indeed, many climatologists now see the 2 degrees target as doomed.
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Le marasme en Europe pousse certaines entreprises mondiales à se réorienter vers les marchés émergents

Infographie : F. Descheemaekere
[Les Echos]

Une enquête d'Accenture menée dans le monde entier. Les Chinois prennent plus de risques que les Américains. Le marasme en Europe pousse certaines entreprises mondiales à se réorienter vers les marchés émergents

Les entreprises cherchent à se protéger de la crise européenne tout en profitant de cette dernière pour identifier de nouvelles opportunités d'affaires ou de croissance. C'est ce qu'il ressort d'un rapport publié aujourd'hui par Accenture et réalisé à partir d'entretiens menés en mai et juin, auprès de 450 dirigeants et directeurs financiers dans le monde. Il s'agit majoritairement de grandes entreprises (90 % d'entre elles génèrent plus de 1 milliard de dollars de chiffre d'affaires) qui travaillent dans et en dehors de la zone euro. Soucieuses de se protéger des turbulences, 72 % des firmes avouent réduire leur exposition, essentiellement en taillant dans leurs dépenses. Dans ce domaine, les firmes chinoises (91 %) et espagnoles (83 %) se montrent particulièrement réactives.
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Les banques européennes demandent un report d'un an de Bâle III


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Monde.fr] 

Les banques européennes ont demandé à la Commission européenne de repousser d'un an à 2014 l'introduction d'une nouvelle réglementation plus stricte en matière de fonds propres, à la suite du report décidé par les régulateurs américains. 

Ce nouvel ensemble de règles, dit de Bâle III, résultat de la crise financière de 2007-2009, obligerait les banques à tripler le montant de leurs capitaux propres afin d'éviter d'avoir à nouveau à faire appel aux fonds publics. La Fédération bancaire européenne (FBE) a envoyé une lettre le 21 novembre au commissaire chargé du marché intérieur, Michel Barnier, lui demandant formellement de reporter le début de la mise en application de Bâle III, estimant que les établissements européens subiraient un désavantage concurrentiel si ils devaient respecter les nouvelles règles de fonds propres, avant les banques américaines. "Nous sommes très préoccupés par les répercussions possibles que les plus récentes déclarations des autorités américaines pourraient avoir sur la compétitivité des banques européennes au niveau international", écrit la FBE dans cette lettre.
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lundi 26 novembre 2012

Poitiers : 35èmes rencontres Henri Langlois, Festival international des écoles de cinéma



[Cafebabel]

Au programme, 10 jours de fête à Poitiers pour faire découvrir les créations de jeunes réalisateurs venus du monde entier.

Le festival international des écoles de cinéma est placé cette année sous le thème « Voyage des Balkans, à la Mer Noire ». Parrainé par le cinéaste croate Rajko GRLIC, le festival offrira un tour d'horizon du cinéma bulgare, croate, roumain et serbe. Par ailleurs, les rencontres permettront aux intéressés de suivre une leçon de cinéma, qui dévoilera le secret des effets spéciaux.
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Budget européen, les raisons et les effets d’un blocage


Infographie : F. Descheemaekere

[La Croix]

Les discussions des Vingt-Sept sur le budget de l’Union européenne pour 2014-2020, au sommet des 22 et 23 novembre à Bruxelles, ont achoppé sur les intérêts nationaux. Le succès des nouvelles négociations, prévues en janvier, dépendra de l’évolution des positions de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni sur plusieurs dossiers sensibles. État des questions en suspens.

Le montant global du budget

Les Vingt-Sept se divisent sur le montant du budget européen. Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, a proposé un plafond de dépenses à 983 milliards d’euros, projet qui présente des économies de 75 milliards par rapport à la proposition initiale de la Commission européenne. Pour François Hollande, cette nouvelle enveloppe est acceptable. Mais pour Angela Merkel et David Cameron, c’est encore trop.
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La France tient le haut du panier percé



[Coulisses de Bruxelles]

Finances publiques plombées, dette à la dérive, dépenses et prélèvements publics records, industrie à la ramasse, compétitivité en chute libre, chômage exponentiel, croissance en berne : en un mot, la France va mal, rares sont ceux qui le contestent. Pourtant, elle refuse encore d’admettre qu’elle n’a tout simplement plus les moyens de financer un système social aussi généreux. C’est que Sophie Pedder appelle le « déni français » dans le livre qu’elle consacre à notre beau pays devenu le refuge des « derniers enfants gâtés de l’Europe ». Pas pour longtemps. 

Pour la correspondante à Paris de l’hebdomadaire britannique The Economist, « la France s’offre un système suédois avec des finances publiques (…) proches de celles de l’Espagne », ce qui est intenable. Les marchés viennent de le rappeler en chassant la France du "paradis"  du triple A . Le regard extérieur que pose la journaliste britannique sur la France est passionnant, car il montre, chiffres et exemples à l’appui, l’extravagante prodigalité de l’État, mais aussi, la profonde injustice d’un système qui conduit à accorder le même traitement aux riches et aux pauvres, au nom de la passion française pour l’égalité, et à surprotéger ceux qui sont dans le système
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Le Parlement prudent sur l’exploitation des gaz de schiste



Infographie : F. Descheemaekere
[Euractiv]

Les eurodéputés ont adopté deux résolutions appelant à un encadrement « solide » des activités d’extraction. 

La fracturation hydraulique des gaz de schiste est interdite par la loi en France. Pas en Europe. Dans une résolution adoptée largement, mercredi 21 novembre, le Parlement européen s’est déclaré ouvert au développement des gaz de schiste, à condition d’en maîtriser les risques. L’amendement proposé par le groupe des Verts/ALE pour un moratoire sur la fracturation hydraulique a été rejeté. Le Parlement n’est pas habilité à trancher pour ou contre les gaz de schiste, choix souverain des Etats-membres, mais il entend cependant peser sur les modalités de production, via la législation européenne sur l’environnement. 

Evaluation des risques 

Les effets de la fracturation hydraulique sur l’environnement et la santé humaine ne peuvent être négligés, reconnaît la résolution.
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Le lobbying européen: un univers opaque en manque de régulation


Infographie : F. Descheemaekere

[Cafebabel]

On les appelle lobbies, groupes de pression ou d’intérêt,…Mais qui sont-ils ? Que font-ils ? Et pourquoi posent-ils problème ? 5 figures concernées par le sujet ont partagé leur point de vue le 6 novembre dernier lors d’une conférence à l’Université Libre de Bruxelles (ULB). Une tendance a émergé au cours du débat : le système des lobbies devrait être plus transparent et soumis à davantage de règles.

La conférence a d’abord débuté par une projection du documentaire « The Brussels Business », de Matthieu Liétaert et Friedrich Moserqui offrant une première approche du phénomène du lobbying. Dans le documentaire il est avancé que les institutions européennes sont devenues aujourd'hui la source d'environ 80% des lois affectant la vie quotidienne de plus de 500 millions d’Européens. Le film soulève la question suivante: qui dirige l’Union Européenne ? Il remet en question le rôle grandissant des acteurs privés, c’est-à-dire les lobbies dans la création et l’écriture des lois européennes. Il y aurait 15 000 lobbyistes dans le quartier européen tentant d’influencer les décisions prises à Bruxelles. Ils agissent pour le compte de multinationales, du secteur automobile, de banques, etc.
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L’Europe de la génération perdue


Infographie : F. Descheemaekere
[Presseurop / Dziennik Gazeta Prawna Varsovie]

Dans les pays les plus touchés par la crise, il faudra plusieurs dizaines d’années pour retrouver le niveau de vie précédent. Et les écarts avec ceux qui s’en tirent le mieux ne font que se creuser, mettant en péril l’unité et la stabilité de l’Union.

Déjà en 2009 Angela Merkel mettait en garde : ne nous attendons pas à des miracles, car nulle décision politique, aussi courageuse soit-elle, ne pourra conjurer l'effondrement de l'économie européenne. Elle était alors très isolée dans sa façon d'envisager l'avenir. Aujourd’hui on s’aperçoit qu'elle voyait juste, commente Nicolas Veron, expert de l'Institut Bruegel à Bruxelles. Cinq ans après le début de la crise, la situation économique de l'Union demeure lamentable : pas moins de 17 des 27 états membres sont en récession.
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Commerce UE-Chine : la valse des contentieux continue


Infographie : F. Descheemaekere

[Euros du Village]

Suite à des soupçons de pratiques anti-concurrentielles des producteurs chinois de photovoltaïques, l’Union européenne vient de lancer deux procédures de défense commerciale à l’encontre de la Chine. Nouvel épisode dans la guerre commerciale entre l’UE et la Chine.

La Commission européenne a annoncé le 8 novembre qu’elle lançait une enquête concernant les exportations de matériel photovoltaïque de la Chine vers l’Union européenne. Cette phase d’investigation est la première étape dans le cadre d’une procédure ouverte par l’UE de mise en place des mesures anti-subventions. Cette nouvelle démarche fait suite à l’initiation annoncée par la Commission le 6 septembre dernier d’une enquête identique dans le cadre cette fois-ci d’une procédure anti-dumping et visant les mêmes produits.
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vendredi 23 novembre 2012

Le sommet sur le budget de l’Union Européenne au bord de l’échec

Infographie : F. Descheemaekere

[La Croix]

Les dirigeants européens s’orientaient vendredi vers un échec du sommet sur le budget pour 2014-2020, tant les divergences sont profondes au sein d’une Union européenne en pleine crise minée par la défense des intérêts nationaux.

Dans la nuit de jeudi à vendredi 23 novembre les chefs d’État et de gouvernement de l’UE ont décidé de suspendre leurs travaux jusqu’à vendredi midi, afin d’examiner une nouvelle proposition de compromis faite par le président du Conseil européen Herman Van Rompuy. « Je pense que nous avancerons un peu, mais je doute que nous parvenions à un accord « , a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel en quittant le sommet. « Il est probable qu’il n’y aura pas d’accord à ce sommet « , a estimé le président français François Hollande devant quelques journalistes après sa conférence de presse. Donner « du temps au temps pour parvenir à un accord «  sera « sans doute la position sage « , a-t-il poursuivi. « Je suis pour qu’un compromis soit trouvé, c’est l’intérêt de l’Europe « , mais cela peut « se faire en deux temps, on n’est pas dans le sommet de la dernière chance « , a fait valoir M. Hollande.
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Les lignes rouges des États membres sur le budget


Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

Afin de définir leur position sur le budget européen, les dirigeants se sont entretenus hier à Bruxelles avec Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, et José Manuel Barroso, le président de la Commission, lors de réunions « bilatérales ». Voici leurs lignes rouges.

France

As its largest benefactor, France’s priority is to keep the budget for the Common Agricultural Policy (CAP) at the highest level possible.  Prime Minister Jean-Marc Ayrault said “There can be no question of us withdrawing even €1 from the CAP”. While France publicly defends Cohesion Policy, in alliance with Poland, and the Connecting Europe Facility, it is unlikely it would oppose a freeze, or even a cut to these items.Paris aims for an overall budget of around €960 billion, or about 1% of EU GDP, a position close to Germany, which is equivalent to a freeze in current spending.
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L’économie de l’Eurozone se contracte fortement


Infographie : F. Descheemaekere

[Fenêtre sur l'Europe]

L’Indice PMI® Flash Composite Markit de l’Activité Globale dans l’Eurozone se maintient à un niveau quasiment inchangé, passant de 45.7 en octobre à 45.8 en novembre (estimation flash). L’indice s’étant inscrit en octobre à son niveau le plus bas depuis juin 2009, les données PMI suggèrent, pour ce début de 4e trimestre 2012, la plus forte contraction de l’activité globale depuis le 2e trimestre 2009.

L’activité globale recule en novembre pour la quatorzième fois au cours des 15 derniers mois, l’exception n’ayant été qu’une croissance marginale observée en janvier dernier. Les deux secteurs couverts par l’enquête connaissent une forte baisse de l’activité, l’industrie manufacturière affichant un léger ralentissement de la contraction, tandis que le secteur des services enregistre son plus fort taux de repli depuis juillet 2009. À l’échelle nationale, le repli de l’activité globale ralentit en France et en Allemagne, restant toutefois important, notamment en France.
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Pourquoi le Royaume-Uni doit rester ancré à l'Europe


Infographie : F. Descheemaekere

[Les Echos]

Par Eric Le Boucher, directeur de la rédaction d'« Enjeux Les Echos »

Après quatre ans de crise des dettes, les pays de l'euro ont compris qu'il fallait approfondir leur union. Il serait fâcheux qu'ils perdent la Grande-Bretagne en chemin. Car l'île et le continent ont destin commun.

Lors d'une conférence de presse historique, le 14 janvier 1963, le général De Gaulle repoussait l'entrée de la Grande-Bretagne dans le Marché commun au motif que : « La nature, la structure, la conjoncture qui sont propres à l'Angleterre diffèrent de celles des Etats continentaux. » Il voyait dans la nouvelle Communauté une « Europe européenne » où la Grande-Bretagne, trop liée aux Etats-Unis, n'avait pas sa place. Dix ans plus tard, son successeur à l'Elysée, Georges Pompidou, acceptait, au contraire, cette entrée anglaise, effective le 1 er janvier 1973. Aujourd'hui, quarante ans plus tard, Michel Rocard voit dans cette adhésion « le coup d'arrêt à l'approfondissement européen ». L'Europe « nécessairement indécise car elle ne sait décider qu'à l'unanimité » n'avance plus, et donc recule.
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L’austérité, sans espoir de jours meilleurs, n’est pas viable pour les peuples


Infographie : F. Descheemaekere

[Agoravox]

Un très bel article du journaliste Michael Marder, daté du 15 novembre, publié sur le site du journal Suisse Le Temps et intitulé « La troïka impose des sacrifices sans offrir d’espoir [1] », lance l’idée que les peuples ne consentent à se soumettre au sacrifice que lorsqu’il y a l’espoir que ce sacrifice puisse déboucher sur une amélioration de leur état et de celui de la société en général.

L’auteur invoque notamment l’importance du passé religieux du continent européen pour expliquer la faculté qu’ont ses citoyens à se serrer la ceinture en vue de jours meilleurs. Dans la notion du « contrat social » énoncée par Rousseau, les citoyens acceptent en effet de perdre une partie de leurs libertés au profit de la collectivité et de se sacrifier pour le bonheur commun. Mais en aucun cas ils n’acceptent de restrictions si les perspectives futures ne leur sont un tant soit peu favorables.
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L’industrie européenne : quelle occasion manquée !


Infographie : F. Descheemaekere

[L’euro-blog d’Alain Malegarie]

Alain Malégarie était le Directeur Général durant de nombreuses années, de 1995 à 2005, de l’Institut de l’Euro. A vocation pédagogique, ce centre de documentation était destiné à préparer les entreprises, les collectivités locales et les particuliers à l’euro. Il fait partie de ces infatigables militants de la cause européenne.

On ne parle dans les gazettes et dans les discours des ministres que du mot magique : réindustrialisation. A lui seul, ce mot devrait faire baisser le chômage, lutter contre les délocalisations… arrêter la crise. Oui, certes, il faut que la France se réindustrialise. Elle, dont l’industrie est passée de 28% du PIB en 1982 à 13% en 2012 pendant que l’Allemagne est à 30%. Mais l’économie française ne vit pas hors sol, elle est aussi en Europe. Et justement, on vient de mettre à mal, par des décisions politico-économiques, un superbe projet industriel, et du coup, une chance inouïe pour que l’Europe puisse développer une industrie porteuse d’emplois, d’innovation, de parts de marché et de puissance, aussi. Et, pour le coup, la France n’est pas la seule responsable du fiasco, l’Allemagne l’est davantage. Cette chance, c’était la fusion du groupe européen EADS, largement franco-allemand, et du groupe britannique BAE Systems, très lié à l’Amérique.
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Le futur premier ministre chinois veut octroyer au marché plus de place


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Monde.fr] 

Le futur premier ministre Li Keqiang, qui vient d'être promu numéro deux du régime, a souligné l'impératif de poursuite des réformes économiques pour donner plus de place au marché et redistribuer les richesses, ont rapporté vendredi les médias chinois.

"Il faut donner à la société et au marché ce qui relève de la société et du marché : voilà le sens des réformes", a lancé M. Li lors d'une conférence réunissant les responsables de 11 provinces et municipalités où de nouvelles réformes doivent être expérimentées. "Il faut aller de l'avant, il n'est pas possible de battre en retraite", a souligné l'actuel vice-premier ministre, successeur désigné de M. Wen Jiabao. Futur chef du gouvernement, M. Li, qui prendra ses fonctions en mars 2013, a mis en avant la nécessité que les réformes bénéficient à la population,
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jeudi 22 novembre 2012

Budget européen : une bataille à 1000 milliards d'euros


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Figaro]

Les chefs d'État et de gouvernement se retrouvent ce jeudi à Bruxelles pour un sommet consacré au cadre financier de l'UE de 2014 à 2020. Le risque d'échec est plus élevé que jamais en raison du veto britannique.

La dernière fois que l'Europe s'est retrouvée pour arrêter son budget pluriannuel en 2006, Tony Blair avait parlé d'une épreuve «plus difficile que le retour à la paix en Irlande du Nord». Le patron du 10 Downing Street était à la manœuvre et il finit par désigner le compromis acceptable. L'exercice 2012, qui débute jeudi soir à Bruxelles, s'annonce plus périlleux: cette fois, le premier ministre britannique David Cameron menace tout simplement de claquer la porte. La programmation budgétaire 2014-2020 s'avance comme une machine diabolique. Financièrement fragilisé par la crise, chacun des vingt-sept chefs d'État et de gouvernement s'affiche plus près de ses sous qu'à l'habitude.
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Sortie du Royaume-Uni : un affaiblissement certain pour l’Union européenne


Infographie : F. Descheemaekere

[La Croix]

L’Union perdrait un membre puissant et un acteur de la défense majeur, mais verrait son intégration facilitée en matière fiscale et sociale.

Amputée du Royaume-Uni, l’Union européenne le serait aussi d’un symbole. Angela Merkel l’a rappelé, le 7 novembre, dans un discours au Parlement européen – prononcé quelques heures avant un dîner de travail avec David Cameron à Londres. « Je ne peux pas imaginer que le Royaume-Uni ne soit pas dans l’Europe », a dit la chancelière allemande, avant de souligner le rôle joué par Londres dans la lutte contre le régime nazi.

Un signal néfaste

Le signal envoyé par une sortie du Royaume-Uni serait ainsi celui d’une Europe que le traumatisme de la guerre n’a pas assez soudée autour de l’idée d’une union indéfectible. De quoi faire perdre une partie de son attrait au Vieux Continent aux yeux des nouveaux venus potentiels, dont la Grande-Bretagne représente un allié à leur entrée dans l’Union.
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Changement climatique en Europe : la dernière décennie a été la plus chaude jamais enregistrée (rapport de l’Agence Européenne de l’Environnement)


Infographie : F. Deescheemaekere

Last decade was Europe’s ‘warmest on record’: Report

[Euractiv]

European temperatures in the last decade were 1.3 degrees Celsius above the pre-industrial average – the warmest since records began – according to new research by the European Environment Agency (EEA), the EU’s climate advisory body.

Their report finds that since 2002, rainfall has decreased in southern Europe, while increasing in the north, and there have been more extreme weather events. Meanwhile, the Greenland ice sheet, Arctic sea ice and many European glaciers are melting. “Climate change is a reality around the world, and the extent and speed of change is becoming ever more evident,” said Jacqueline McGlade, the EEA’s executive director. “This means that every part of the economy, including households, needs to adapt [to] as well as reduce emissions.”
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Gaz de schiste : l’Europe résistera-t-elle à la tentation ?


Infographie : F. Descheemaekere

[Les Euros du Village]

Bien qu’enfoui dans le sous-sol européen, le gaz de schiste est explosif pour la politique énergétique de l’Union européenne. Le débat se déchaîne entre industriels, écologistes et économistes. Dans quel sens l’Union européenne penche-t-elle dans ce débat d’actualité – littéralement – brûlant ?

Beaucoup de bruit pour… pas grand chose ?

En Europe, on suppose la présence de gaz de schiste en Allemagne, Autriche, France, Hongrie, Pologne, Suède, Royaume-Uni, ainsi que sous les eaux littorales de la Mer du Nord et de la Mer Baltique, au large des côtes allemandes, néerlandaises et danoises. L’état d’avancement des forages exploratoires varie notablement d’un pays à l’autre, laissant beaucoup de place aux supputations. La Pologne est la plus avancée dans l’exploration, voyant dans le gaz de schiste un moyen de s’émanciper des importations de gaz russe. Elle a foré ses premiers puits dès 2009, le début de l’exploitation étant prévu dès 2013. Ailleurs en Europe, un moratoire sur l’exploitation et les recherches a été imposé en France, en Bulgarie et très récemment en République Tchèque.
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La France est-elle vraiment l’homme malade de l’Europe ?

Infographie : F. Descheemaekere
[Telos]

Charles Wyplosz Professeur d'économie, Institut de Hautes Etudes Internationales et du Développement (Genève)

L’hebdomadaire The Economist l’a dit, la presse et les milieux économiques allemands en débatent quotidiennement, le FMI s’en inquiète ouvertement. Après l’Espagne ce sera l’Italie, et après l’Italie c’est la France qui entrera en crise de la dette publique. Ce pourrait être alors la fin de l’euro, parce que la France, c’est trop gros, et parce que la France pourrait entraîner l’Allemagne si d’aventure elle essayait de sauver la France. Que penser de cette montée d’angoisse ?

Le gouvernement a rapidement réagi : c’est encore une médisance anglo-saxonne qui ignore les efforts accomplis par le Président Hollande. Est-ce de la politique, de la vexation ou du déni ? Pourtant, on l’a dit et répété, l’économie de la France est dans une situation précaire. Si elle ne trouve pas vite un moyen de rassurer ses partenaires et ses ennemis (la finance), elle risque d’être prise dans la tourmente qui est devenue, hélas, familière.
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