mardi 30 octobre 2012

Les quatre leçons de la déroute grecque


Infographie : F. Descheemaekere

[Les Echos]

La crise grecque a révélé toutes les faiblesses de la construction européenne. Les gouvernements n'ont pas eu d'autre choix que de colmater puis de réformer l'ensemble de l'édifice.

Ni la Grèce ni la zone euro ne sont encore sorties d'affaire, loin de là. Ce qui est sûr, cependant, trois ans après l'explosion de la crise de la dette, c'est que l'Union européenne a mené tambour battant une véritable révolution copernicienne qui est loin d'être achevée. La Grèce constituant un véritable cas d'école des excès et des dérives du fonctionnement de la zone euro depuis sa création, en 1999, les leçons de la déroute n'ont pas été si difficiles à tirer. D'autant que la pression des marchés qui tirent vers le haut les taux d'emprunt des Etats endettés a fait office durant cette période de volonté politique.
1 Fin du laxisme économique et budgétaire
Durant ces dix dernières années, que Jean-Pisani-Ferry appelle la « décennie dorée », aucun gouvernement - sauf la Finlande et le Luxembourg -n'a pris la peine de respecter durablement les règles du traité de Maastricht et du pacte de stabilité
qui avaient utilement prévu que la suppression de l'arme de la politique monétaire devait être compensée par une politique budgétaire rigoureuse et de préférence équilibrée.

Lire : lesechos.fr
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