vendredi 28 septembre 2012

L’austérité en Europe est une folie


Infographie : F. Descheemaekere

Europe’s Austerity Madness

[The New York Times]

Paul Krugman est un économiste américain né en 1953. Depuis 1999, il fait partie des éditorialistes de pointe du New York Times. En 2008, il a obtenu le prix Nobel d'économie pour ses travaux sur la mondialisation. Professeur d'économie et de relations internationales à l'Université de Princeton, il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages sur le commerce et la finance internationaux. Depuis les années 1990, Paul Krugman a acquis une renommée internationale pour ses essais grand public qui font de lui un des économistes les plus influents de son époque.

So much for complacency. Just a few days ago, the conventional wisdom was that Europe finally had things under control. The European Central Bank, by promising to buy the bonds of troubled governments if necessary, had soothed markets. All that debtor nations had to do, the story went, was agree to more and deeper austerity — the condition for central bank loans — and all would be well.

But the purveyors of conventional wisdom forgot that people were involved. Suddenly, Spain and Greece are being racked by strikes and huge demonstrations. The public in these countries is, in effect, saying that it has reached its limit: With unemployment at Great Depression levels and with erstwhile middle-class workers reduced to picking through garbage in search of food, austerity has already gone too far. And this means that there may not be a deal after all. Much commentary suggests that the citizens of Spain and Greece are just delaying the inevitable, protesting against sacrifices that must, in fact, be made. But the truth is that the protesters are right.
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Les marchés se désintoxiquent des agences de notation


Infographie : F. Descheemaekere

[Les Echos]

La BCE ne tient plus compte de la note des agences donnée à certains Etats. Les investisseurs souhaitent aussi réduire leur dépendance, mais le détachement prendra du temps.

L'influence des agences de notation sur les marchés financiers commence à s'étioler. Un adversaire de taille se dresse notamment sur leur chemin : la Banque centrale européenne (BCE). L'institution vient de porter un coup à Moody's, Standard & Poor's et Fitch, en décidant, le 6 septembre, de suspendre le critère de la notation pour certains titres. Les emprunts d'Etat (espagnols, italiens, portugais ou irlandais) et autres papiers garantis par ces Etats continueront d'être acceptés au guichet de la Banque centrale pour ses opérations de prêt aux banques, quelle que soit leur note de crédit. Cette annonce est déterminante pour l'Espagne, qui est menacée de tomber dans la catégorie des dettes spéculatives chez Moody's, peut-être dès ce soir.
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Flou autour de la taxe européenne sur les transactions financières

Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

Le nombre d'Etats favorables au projet et l'utilisation du produit de la taxe posent encore problème. En France, le gouvernement dit pourtant qu'elle est "effective". 

Difficile de s'y retrouver. La taxe sur les transactions financières (TTF) aboutira-t-elle? A quelle échéance? Quelle sera l'assiette et donc le montant obtenu? Son produit sera-t-il en partie reversé au budget de l'UE pour 2014-2020? Paris et Berlin se battent depuis plus d'un an pour faire avancer ce projet. Mais ce n'est toujours pas fini. En septembre 2011, la Commission européenne a fait une proposition. Celle-ci prévoit une taxe avec un taux minimum de 0,1% sur les actions et obligations et de 0, 01% sur les produits dérivés et structurés. S
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L'union bancaire, ligne de fracture, selon des députés européens


Infographie : F. Descheemaekere

[Les Echos]

La création d'une union bancaire pour contribuer au règlement de la crise de la dette dans la zone euro pourrait conduire à une fracture au sein de l'Union européenne à 27, ont averti mercredi des élus allemands au cours d'un débat au Parlement européen qui a révélé de profondes tensions sur le sujet.

Début septembre, la Commission européenne a proposé que la Banque centrale européenne prenne en charge la supervision de la totalité des banques de la zone euro, première étape d'une union bancaire qui permettra, le cas échéant, aux différents pays membres de venir collectivement en aide au secteur.
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Automobile : l'insolente réussite Allemande

[latribune.fr] 

A l'heure où les constructeurs français font face à de nombreux défis, dans la difficulté, ceux d'outre-Rhin, à l'exception d'Opel, affichent une santé de fer. Quelles sont les raisons d'un tel décalage. Les Allemands ont-ils trouvé la recette miracle ?

"L'Allemagne était l'homme malade de l'Europe, elle est aujourd'hui guérie. Elle était réputée irréformable, elle a su se réformer." Cette phrase prononcée par Gerhard Schröder, ancien chancelier allemand, lors de l'université d'été du Medef le 31 août dernier, donne le ton. L'Allemagne, en difficulté au tournant de l'an 2000, a su changer, rebondir, pour être plus que jamais la première puissance économique de l'Europe. Et l'ex-chancelier est d'autant plus légitime que c'est sous sa gouvernance que l'impulsion du changement a été donnée. Le 14 mars 2003, précisément, lors d'un discours fleuve présentant l'Agenda 2010 devant le Bundestag. Et, naturellement, l'industrie automobile du pays, qui est l'un des piliers de l'activité et des exportations avec l'industrie de la machine-outil, a suivi la même trajectoire. A l'exception d'Opel, les autres constructeurs que sont le groupe Volkswagen, Porsche (aujourd'hui intégré au géant de Wolfsburg), Mercedes et BMW ont largement participé au renouveau allemand.
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L’ex-Allemagne de l’Est ne parvient pas à combler son retard


Inffographie : F. Descheemaekere

Demographics, economic power split Germany

[Deutsche Welle]

More than two decades after reunification, equality between eastern and western Germany remains elusive. A shrinking population as well as less economic power make it difficult for Germany's East to catch up.

Interior Minister Hans-Peter Friedrich began with the good news from the annual report on German unity. "Unemployment in eastern Germany has, fortunately, clearly fallen, and in the summer of 2012 reached its lowest point since German reunification," he said. There were some 869,000 unemployed people in the states that at one time made up East Germany, putting the unemployment rate at 10.3 percent. That, however, is still higher than the 6 percent unemployment rate in the rest of Germany. More than two decades after reunification, there are few differences between the former eastern and western states in many areas, such as education and health, but eastern Germany continues to lag behind the West when it comes to the economy, Friedrich said when presenting the report.
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Chine : recherche d’emploi plus difficile pour les jeunes diplômés


© Photo : F. Descheemaekere ©   

Job hunting gets tougher for grads

[China Daily]

China's graduating seniors will be busy job hunting this fall, but they may find the process more difficult than in previous years as the country grapples with the sluggish world economy.

"I have slim hopes of finding my ideal job, because the company I am fond of only has 10 job openings this year," said Tian Taiji, a student in the Jilin University class of 2013, based in Changchun, capital of northeast China's Jilin Province. Tian said that he and his classmates are facing a grim employment situation this year. "We have seen decreases in the number of new hires as well as in salaries," said Tian. International rating agency Standard & Poor's lowered China's economic growth forecast to 7.5 percent on Monday due to the slowdown in the world's second-largest economy, the ongoing eurozone crisis and slower-than-expected recovery in the United States.
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jeudi 27 septembre 2012

Dossier spécial : connaître et comprendre le pacte budgétaire


Infographie : F. Descheemaekere
[Fondation Robert Schuman]

Le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), plus connu sous le nom de pacte budgétaire européen, a été signé le 2 mars 2012 à Bruxelles par les chefs d'Etat et de gouvernement de 25 Etats membres de l'Union européenne (tous sauf le Royaume-Uni et la République tchèque). Il entrera en vigueur lorsque 12 Etats membres de la zone euro l'auront ratifié. Il s'appliquera aux Etats qui ne partagent pas l'euro comme monnaie, dès lors qu'ils l'auront, à leur tour, ratifié. Sa mise en œuvre est prévue pour le 1er janvier 2013. Avant les débats parlementaires français devant conduire à sa ratification par la France, la Fondation Robert Schuman vous propose un dossier spécial sur ce traité.
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Réchauffement climatique : 3,2% de PIB en moins et 100 millions de morts dans le monde d'ici à 2030


Infographie : F. Descheemaekere
[La Tribune]

Un rapport alarmant, publié mardi par l'organisation humanitaire DARA et commandé par 20 gouvernements tente à nouveau d'alerter sur les risques que représente le changement climatique. Selon ce rapport, 100 millions de vies humaines et 3,2% du PIB mondial seraient en jeu entre maintenant et 2030 si rien n'est fait.

Alors que la température moyenne augmente sous l'effet des gaz à effet de serre, les effets sur la planète, comme la fonte des glaces aux pôles ou la levée du niveau de la mer, devrait faire peser une menace en croissance constante sur les populations et sur l'économie, selon un rapport sur l'impact humain et économique du changement climatique dans 184 pays. Il est résultat d'une commande du Climate Vulnerable Forum (CVF), qui regroupe 20 pays menacés par les changements climatiques. Selon l'organisation humanitaire DARA, la pollution de l'air, la famine et les maladies qui résultent du changement climatique sont responsables chaque année plus de 5 millions de décès. Et, selon DARA, ce chiffre devrait atteindre les 6 millions de morts si rien de change dans nos pratiques polluantes.
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Automobile : les patrons de PSA et Renault inquiets pour l'avenir


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Parisien]

Les patrons des grands constructeurs français affichent leur pessimisme, alors que le Mondial de l'automobile ouvre ses portes au public ce week-end à la Porte de Versailles. Chacun de leur côté, Carlos Ghosn (Renault) et Philippe Varin (PSA Peugeot Citroën) font part ce jeudi de leurs inquiétudes concernant l'avenir de la filière automobile en France.

Le PDG de Renault, qui présente sa nouvelle clio IV au salon de l'Auto, part du constat dans «le Figaro» que le marché européen «devrait chuter d’environ 8% en 2012, alors que nous prévoyions une chute de 3% en début d’année, et de 6 à 7% en juillet. Malheureusement, nous ne voyons pas d’amélioration l’an prochain : le marché sera au mieux stable ou, plus probablement, légèrement en baisse». Un avis partagé par Philippe Varin dans «les Echos». Le patron de PSA estime que «la pression sur les prix reste forte», mais surtout que «le marché européen est surcapacitaire et va le rester.
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Un peu de répit pour l'appellation "château" des vins français


Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

La Commission a reporté "sine die" la décision sur l'autorisation pour les vins américains d'utiliser le terme "château" sur le marché européen. Paris est néanmoins isolé.

Depuis que l'affaire est portée dans l'espace public par la Fédération des grands vins de Bordeaux (FGVB), la France en a fait une question d'honneur. Paris cherche à bloquer un accord qui permettrait aux vins américains d'utiliser le mot "château" pour caractériser leurs productions. Pour la FGVB, cette possibilité entraînerait une « distorsion de concurrence ». En France et plus généralement en Europe, la mention "Château" désigne un vin produit dans des régions d'origine contrôlée, uniquement à base de raisins récoltés et vinifiés sur la propriété.
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L'Espagne craque de partout


Infographie : F. Descheemaekere

[L'Expansion.com avec AFP]

Une récession qui s'aggrave et des mouvements sociaux qui se durcissent sous le poids de l'austérité, des marchés qui s'affolent et la Catalogne qui menace de faire sécession: tout est réuni pour que le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, accepte enfin l'aide de l'Europe.

Le refus obstiné du premier ministre espagnol Mariano Rajoy de solliciter l'aide de l'Europe touche probablement à sa fin. Les difficultés ne cessent en effet de se multiplier dans le pays et la pression des marchés est repartie de plus belle. Le taux d'emprunt à 10 ans est repassé mercredi au dessus de la barre des 6%. Et la Bourse de Madrid abandonnait 3,92%, entraînant les autres places européennes dans son sillage. A Paris, le CAC 40 a par exemple cédé 2,82% à 3.414,84 points, tandis que Francfort sombrait de 2%. "Nous assistons à une succession de mauvaises nouvelles en Espagne
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Le problème aux Etats-Unis, ce sont les inégalités


Infographie : F. Descheemaekere

[Slate.fr]

Avec 11 graphiques, Mother Jones veut montrer «ce qui ne va pas aux Etats-Unis». La réponse est dans le titre «C'est les inégalités, imbécile», une expression détournée du célèbre slogan officieux de la campagne de Clinton de 1992 («C'est l'économie, imbécile»).

Les graphiques donnent des informations édifiantes: les 10% des Américains les plus riches détiennent les deux tiers du patrimoine des Américains. Les 20% les plus riches détiennent plus de 80% de la richesse du pays. Un PDG gagne en moyenne 185 fois plus qu'un ouvrier. Alors qu'en 1945, les millionnaires étaient taxés à hauteur de 66%, en 2010, ils ne sont taxés qu'à 32,4%, à la suite notamment des réductions d'impôts mises en place par George W. Bush. Mother Jones donne des précisions sur qui sont les 1% les plus riches.
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Chine : l'appel aux réformes


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Monde]

Lorsqu'il était gouverneur de la province du Guangdong à la fin des années 1970, Xi Zhongxun, qui avait mené la lutte révolutionnaire aux côtés de Mao un demi-siècle plus tôt, fit un constat : il faut s'ouvrir pour prospérer. Il fut de ceux qui portèrent ce conseil à Deng Xiaoping, l'homme à qui la Chine doit d'être, trois décennies plus tard, la deuxième économie de la planète.

Son fils, Xi Jinping, serait bien inspiré de suivre l'enseignement paternel. A la veille de sa montée à la tête du parti unique, dans quelques semaines, et de l'Etat chinois, au printemps 2013, les appels à une nouvelle vague de réformes économiques se multiplient. L'éventail s'étend de la suggestion bienveillante à la critique acerbe, avec pour point commun de s'interroger sur la mainmise de l'Etat. Sa puissance était le moteur des réformes et la clé du succès chinois voilà une décennie, lorsque Hu Jintao et Wen Jiabao sont arrivés aux affaires. Son omniprésence est aujourd'hui devenue une charge pour la croissance. L'équipe sortante a su investir dans les infrastructures, essentielles, et le logement social, des projets qui ont contribué à la traversée maîtrisée de la tempête des cinq dernières années.
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mercredi 26 septembre 2012

Six questions clés sur le traité budgétaire européen


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Monde]

Début octobre, le Parlement devrait être saisi du projet de ratification du traité budgétaire européen signé par Nicolas Sarkozy, qui donne lieu à un vif débat politique. Ce traité, négocié en pleine crise de l'euro, pose le principe d'un retour à l'équilibre des finances publiques des Etats de l'euro et impose des trajectoires contraignantes de redressement. Partisans et adversaires du traité s'affrontent sur les effets bénéfiques ou non des dispositions retenues pour la croissance et sur l'abandon ou pas de souveraineté au profit de Bruxelles. Explications en six questions.

D'où vient le traité ?
Pourquoi le pacte budgétaire, ou TSCG, pour traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'union économique et monétaire ? Il s'agissait de répondre à une double demande de l'Allemagne et de la Banque centrale européenne (BCE). La chancelière allemande, Angela Merkel, a toujours conditionné l'aide aux pays en difficulté à de nouveaux progrès en matière de contrôle des choix budgétaires des Etats de l'euro.
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Le FMI demande à l'Espagne moins rigueur budgétaire


Infographie : F. Descheemaekere

[Myeurop]

La politique d'extrême rigueur budgétaire mise ne œuvre par le gouvernement espagnol enfonce chaque jour un peu plus l'Espagne dans la crise et la récession. Même Christine Lagarde, souhaite désormais au nom du FMI une politique de rigueur un peu moins drastique.

Quand c’est nécessaire et possible, il faut réduire le rythme de l’ajustement budgétaire. C’est certainement une position que nous avons soutenue dans le cas du Portugal et de l’Espagne" vient d'expliquer Christine Lagarde lors d’un discours à Washington. L'analyse est nouvelle de la part directrice générale du FMI. En juillet dernier, le Fonds monétaire international avait qualifié sans sourciller de "pas dans la bonne direction" l'annonce par le chef du gouvernement espagnol, d'un plan drastique de réduction des dépenses publiques de 65 milliards d'euros. Avec pour objectif de repasser sous la barre des 3% de déficit avant la fin 2014. Mais les ravages sociaux et économique engendrés par la purge administrée à son pays le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, sont tels que
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Europe : vers une remise en cause de l'austérité ?


Infographie : F. Descheemaekere

[Libération]

Les appels se multiplient pour un report des objectifs de réduction des déficits publics.

En apparence, rien n’a changé : dans une Europe secouée par la crise, priorité est donnée par les Etats et les institutions communautaires à la réduction des déficits publics. Grèce, Italie, Espagne et Portugal, mais aussi France, Pays-Bas, Autriche … Tous ces pays, et d’autres, ont adopté de sévères mesures d’austérité pour se conformer aux normes européennes en matière de finances publiques, entérinées par le «traité budgétaire». Mais, face au climat récessif qui menace le continent, de plus en plus de voix réclament une potion moins amère. Essentiellement portés, au départ, par le camp keynésien, ces appels émanent désormais d’acteurs et d’institutions peu suspects d’hétérodoxie économique. Ainsi, ce mardi, c’est la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, qui a appelé à modérer les politiques de rigueur. «Quand c’est nécessaire et possible, [il faut] réduire le rythme de l’ajustement budgétaire», a déclaré l’ancienne ministre de l’Economie de Nicolas Sarkozy,
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Convergence des économies européennes : vingt ans après, constat d’échec



[Fenêtre sur l'Europe]

La convergence réelle entre les pays membres de la zone euro ne s’est pas réalisée comme le prévoyaient les travaux qui ont précédé l’adoption du traité de Maastricht. 

Si la crise des subprimes a déclenché celle de la dette souveraine, celle-ci tient pour partie à des facteurs liés à la mise en œuvre même de l’union monétaire, souligne une note d'analyse du Centre d'Analyse Stratégique. En particulier, les divergences dans les taux d’intérêt réels et les crédits au secteur privé expliquent une bonne part de la tendance vers plus d’hétérogénéité. Les coûts salariaux, souvent mis en exergue, ne représentent que l’une des causes de divergence, même si leur évolution traduit une perte d’avantage comparatif par les pays de la périphérie.
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La Commission veut des champions de l’industrie


Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

Dans un document sur la future politique industrielle qui devrait être publié le mois prochain,  la Commission européenne a adopté une nouvelle approche en mettant l’accent sur les secteurs. L’objectif est d’éviter les pièges des approches précédentes et de créer des champions supranationaux.

Industrial policy has historically been defined by levels of state intervention: at one extreme stands the proactive, interventionist state; on the other minimal influence, with a view to preserving the principles of competition and free trade. This divide is often characterised by France, on the one hand, with its historical preference for picking sectoral winners, or national champions – such as automobile manufacturer Renault and energy giant EDF. On the other side of the ideological divide stands the UK with its laissez-faire tradition. The European Commission, for its part, has tended to side with the British and has long been the defender of open markets and free competition. This may now be changing.
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UE-Chine : décryptage d'une relation ambivalente


Infographie : F. Descheemaekere

[Touteleurope]

La semaine dernière, les délégations européenne et chinoise se sont rencontrées à l’occasion du quinzième sommet bilatéral. Bilan de cette rencontre : la signature d'un accord sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. La Chine s'engage à mettre en place une politique économique plus verte. Cependant, les grands dossiers commerciaux et économiques restent suspendus.

Vue de Pékin, l'Union européenne est la première destination en matière d’exportations. Pour un pays qui facture tous les ans près de mille milliards de dollars grâce à ses exportations, la santé de son principal client est très importante. Or ces dernières années, l'économie européenne se porte plutôt mal et, loin de n’être qu’un problème bruxellois, cette crise affecte de plus en plus les intérêts chinois. De janvier à août 2012, les exportations chinoises vers le Vieux Continents ont enregistré une baisse de -4,9% (en Italie la chute est de -26%). En outre, en août 2012 les exportations chinoises vers l'UE ont baissé de 12,7% par rapport à l'année précédente.
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Tout ce que vous croyez savoir sur la Chine est faux


Infographie : F. Descheemaekere

[Slate.fr]

Les Etats-Unis et l'Occident s'inquiètent de la montée en puissance de la Chine, tant économique que politique. Or, confrontée à des scandales de politique intérieur, un ralentissement économique et une remise en cause de ses frontières en mer du Sud, l'hyper-puissance chinoise n'est pas si dangereuse qu'elle en a l'air.

Ces quarante dernières années, les Américains ont été souvent bien lents à prendre la mesure du déclin de leurs rivaux étrangers. Dans les années 1970, ils pensaient que l’Union soviétique était un géant en plein essor, alors même que la corruption et l’inefficacité étaient en train de détruire les organes vitaux d’un régime communiste en décomposition. A la fin des années 1980, ils craignaient que le Japon ne prenne économiquement le pas sur les Etats-Unis, alors qu’un capitalisme de copinage, la folie spéculative et la corruption politique, qui sautaient aux yeux durant les années 1980, provoquèrent l’effondrement de l’économie japonaise en 1991. La même maladie frapperait-elle les Américains à l’égard de la Chine? Les dernières nouvelles en provenance de Pékin montrent les faiblesses de la Chine:
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mardi 25 septembre 2012

OMC, Ralentissement de la croissance du commerce mondial en 2012 et 2013


Infographie : F. Descheemaekere

[Fondation Robert Schuman]

Dans un communiqué de presse publié sur son site internet, le 21 septembre 2012, l'OMC a annoncé que ses économistes avaient ramené leurs prévisions de la croissance du commerce mondial de 3,7% à 2,5% pour 2012 et de 5,6% à 4,5% pour 2013.

L'OMC explique ces estimations à la baisse, par les chiffres décevants de la production et de l'emploi aux Etats-Unis, par une croissance au ralenti en Chine, le premier exportateur mondial, et surtout par la crise des dettes souveraines dans la zone euro.
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Caricatures de Mahomet: la question des rapports églises/Etat dans les pays de l’UE

Infographie : F. Descheemaekere
[Myeurop]

Les nouvelles affaires de caricatures du prophète Mahomet et l'ampleur des protestations qu'elles suscitent remettent dans l'actualité le débat sur la place des religions dans les sociétés démocratiques. La stricte laïcité française fait figure d'exception en Europe. 

La France est un Etat laïque. Mais est-ce donc le seul en Europe ? Non au sens strict du terme puisque le contraire d'un Etat laïque, c'est l'Etat clérical, c'est à dire un Etat dirigé par l'Eglise. Ce n'est bien sûr le cas dans aucun des Etats européens qui sont donc tous "laïques" et garantissent tous la liberté de conscience. Mais le terme laïque a pris en France une connotation plus restrictive et désigne un Etat qui ne s'adosse à aucune religion. L'article 2 de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat (1905) stipule en effet que "la République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte". Une règle assortie d'une garantie par l'Etat de la liberté de conscience et de la liberté de culte. Conséquences pratiques: aucune religion n'est enseignée à l'école publique et aucun religieux n'est rémunéré par l'Etat.
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Dans l’Espagne en recul, certains font les poubelles pour manger


Infographie : F. Descheemaekere

Spain Recoils as Its Hungry Forage Trash Bins for a Next Meal

[The New York Times]

On a recent evening, a hip-looking young woman was sorting through a stack of crates outside a fruit and vegetable store here in the working-class neighborhood of Vallecas as it shut down for the night. At first glance, she looked as if she might be a store employee. But no. The young woman was looking through the day’s trash for her next meal. Already, she had found a dozen aging potatoes she deemed edible and loaded them onto a luggage cart parked nearby. “When you don’t have enough money,” she said, declining to give her name, “this is what there is.” The woman, 33, said that she had once worked at the post office but that her unemployment benefits had run out and she was living now on 400 euros a month, about $520. She was squatting with some friends in a building that still had water and electricity, while collecting “a little of everything” from the garbage after stores closed and the streets were dark and quiet. Such survival tactics are becoming increasingly commonplace here, with an unemployment rate over 50 percent among young people
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Politique industrielle européenne: les Etats y croient-ils encore?


Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

Le texte n’est même pas encore publié que, déjà, le scepticisme monte du côté des Etats. La Commission espère pourtant bien relancer la compétitivité industrielle européenne avec des propositions à venir le mois prochain. 

Bruxelles entend donner un énième coup d’envoi à la compétitivité industrielle européenne le 10 octobre en publiant une communication, intitulée "Politique industrielle – une contribution à la croissance et la relance économique" EurActiv Bruxelles a eu accès à ce texte. Il prévoit six "lignes d’actions prioritaires" dans des secteurs bien définis: construction durable, véhicules propres, marchés de produits bio, technologies génériques, réseau énergétiques, techniques propres de fabrication.
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Innovation inversée: quand la créativité vient du sud


Infographie : F. Descheemaekere

[L’Express]

Concevoir des produits dans et pour les pays émergents, puis les vendre dans les pays industrialisés: la "reverse innovation" est un vrai défi pour les entreprises occidentales présentes en Roumanie, au Brésil ou en Chine, contraintes de tout repenser, de la R&D aux méthodes de vente. 

Après Pelé, Ayrton Senna et Gilberto Gil, le Brésil a encore produit une petite merveille: le shampooing Elsève Total Repair 5 pour les cheveux très abîmés. Ce n'est pas une plaisanterie tirée par les cheveux. Ce produit a été conçu, il y a trois ans, par le centre de recherches de L'Oréal au Brésil. Bien que spécifiquement mis au point pour les besoins de ce pays, premier marché capillaire du monde, Total Repair 5 a été un succès international. Il se vend aujourd'hui en France et en Angleterre, et il est devenu la deuxième référence mondiale de la gamme Elsève. Une parfaite illustration du concept d'innovation inversée - reverse innovation, pour les lecteurs globalisés. A rebours du chemin traditionnel, l'innovation inversée consiste, pour une entreprise occidentale, à
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Pour une concurrence accrue pour les trains en Europe


Infographie : F. Descheemaekere

[Fenêtre sur l'Europe]

Enquête Eurobaromètre: 71 % des Européens favorables à une concurrence accrue pour les trains nationaux et régionaux.

71 % des Européens sont favorables à l’ouverture de leurs systèmes ferroviaires nationaux et régionaux à la concurrence. Ce pourcentage dépasse les 60 % dans tous les États membres sauf deux (les Pays-Bas et le Luxembourg). 78 % des Européens pensent que les voyageurs profiteront d’une augmentation de la concurrence. Selon une enquête Eurobaromètre spéciale, moins de la moitié des Européens sont satisfaits de leurs systèmes ferroviaires (46 %) – même si le degré de satisfaction a augmenté depuis 1997 (41 %). Le niveau de satisfaction va de 67 % en Finlande à 18 % en Bulgarie. D’une manière générale, le taux de satisfaction est assez bas dans les États membres d’Europe centrale et du sud-est (République tchèque, Hongrie, Slovénie, Slovaquie, Pologne, Roumanie, Bulgarie et Grèce). Pour la plupart des Européens, l’ouverture à la concurrence aura une incidence positive sur le prix du billet (72 %),
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Transport ferroviaire européen : une route chaotique vers le marché unique


Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

Deux décennies après la création du marché unique européen, le transport des citoyens et des biens d’un bout à l’autre de l’Union européenne en train reste problématique, et ce malgré la capacité du système ferroviaire à réduire la pollution et les embouteillages. La Commission européenne envisage de nouveaux moyens d’aboutir à un réel marché commun des transports ferroviaires. 

The European Commission is working on its fourth Railway Package since 2001 with the aim to further liberalise rail networks, citing rail’s low market shares of about 7% for freight and 12% for passenger services. But after two decades of trying to create a competitive single market, major hurdles remain. Technological differences, regulatory barriers, underinvestment and debates over how best to manage infrastructure and equipment contribute to the slow pace of change in some countries. “The fragmentation of the European railway system leads to serious problems of efficiency, flexibility and reliability as well as to high operating costs –
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lundi 24 septembre 2012

Les OGM, une polémique de dimension européenne

Infographie : F. Descheemaekere

[Myeurop]

En pointant les dangers d'un maïs OGM de Monsanto, l’étude controversée réalisée par une équipe de chercheurs de l’université de Caen a relancé la polémique entre partisans et détracteurs de ces cultures. Un débat qui traverse toute l’Europe.

Pour la première fois au monde, un OGM et un pesticide ont été évalués pour leur impact sur la santé plus longuement et plus complètement que par les gouvernements et les industriels. Or les résultats sont alarmants" résume Gilles-Éric Séralini, professeur à l’université de Caen, pilote de l’étude menée sur des rats de laboratoire pointant les conséquences sur la santé du maïs OGM NK603 - autorisé à l'importation mais non cultivé en Europe - et de l'herbicide Roundup, tous deux produits par Monsanto. Ces résultats ont fait l’effet d’une bombe, relançant la guerre de tranchée que se livrent depuis plus de 10 ans partisans et détracteurs des cultures transgéniques. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé que si le danger de certains OGM était avéré, la France "défendrait au niveau européen" leur interdiction.
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L’Allemagne est aujourd’hui le pays le plus peuplé d’Europe – hors Russie. Mais jusqu’à quand ?


Infographie : F. Deescheemaekere

[La Croix]

Le taux de natalité des femmes allemandes a baissé en 2011 à 1,36 enfant en moyenne par femme, contre 1,39 en 2010, loin du seuil de 2,1 % nécessaire pour assurer le renouvellement des générations, selon un bilan de l’institut Destatis publié jeudi 20 septembre. La faiblesse de la fécondité allemande n’est pas une nouveauté, le taux de natalité n’ayant jamais dépassé 1,4 depuis vingt ans.

L’an dernier, 663 000 bébés sont nés en Allemagne, soit 15 000 de moins qu’en 2010, et largement moins que les 797 000 bébés français de 2011. Alors que le pays enregistrait 852 000 décès, la population du pays recule. Elle était de 82,5 millions d’habitants en 2002, mais est tombée à 81,8 millions d’Allemands l’an dernier. L’immigration, bien que toujours très dynamique en direction de ce pays à l’économie solide, n’a pas compensé cette chute. L’Allemagne est aujourd’hui le pays le plus peuplé d’Europe – hors Russie. Mais jusqu’à quand ?
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La réussite de l'Allemagne ne profite pas à tous les Allemands


Infographie : F. Descheemaekere

[Yahoo / AFP] 

Le portrait flatteur d'une Allemagne à qui tout réussit économiquement se voit égratigner par la paupérisation croissante de certaines catégories de la population, bas salaires et retraités en tête.

Si la première économie européenne semble survoler sans grand problème la crise actuelle, ses riches ont même l'air d'y gagner. Le dernier rapport gouvernemental, publié mardi, le confirme: les 10% des foyers allemands les plus aisés détiennent désormais 53% des 10.000 milliards d'euros de richesses privées du pays. Ils n'en détenaient que 45% il y a dix ans. En comparaison, la moitié des foyers allemands les plus modestes se partagent un maigre 1% de ces richesses contre 4% il y a dix ans. "Les salaires horaires, qui ne suffisent plus, même en travaillant à plein temps, à assurer la subsistance d'une personne célibataire, accentuent les risques de pauvreté et fragilisent la cohésion sociale", a averti le ministère du Travail.
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Exposition Photographie à Paris - Leur Europe est aussi la nôtre

[Presseurop / Publico Lisbonne]

A quoi ressemble notre Europe ? Comment la voyons-nous ? Nous vivons tous dans le même espace, sans pour autant porter le même regard sur lui : c'est ce que montre l'European Photo Exhibition Award, qui se tient jusqu'au 18 novembre à la fondation Calouste Gulbenkian, à Paris.

Le premier étage de la délégation française de la fondation Calouste Gulbenkian, à Paris, s'est transformé pour quelques semaines en porte d'entrée sur l'Europe d'aujourd'hui. Une Europe qui invite à la réflexion et au questionnement, et qui n'est pas indifférente. C'est une Europe qui est tout à la fois : belle et inquiétante comme tous les problèmes dont elle souffre, de la crise économique à la crise sociale. Elle est d'ici et de là-bas, comme nous le montre les 12 photographes, dont trois Portugais, invités à interpréter le thème des “Identités européennes” par le biais de leur art. “Nous ne cherchons ni à décrire ni à montrer du doigt une quelconque singularité européenne”, fait remarquer l'un des commissaires de l'exposition, le Portugais Sérgio Mah, pour qui “l'Europe est un superbe ensemble de racines historiques, géographiques, spirituelles et symboliques.” 
Rien d'étonnant, donc, à ce qu'en parcourant les 12 séries photographiques présentées, le public découvre des thématiques appartenant aussi bien au domaine privé qu'à la sphère publique. 
Infos pratiques :
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Emploi: l'Amérique n'est plus l'Amérique

[Slate.fr]

Le modèle d’hier ne fonctionne plus. Fini l'eldorado des travailleurs: qui perd son job n’en retrouve pas un de sitôt.
 
En 1993, Bill Clinton avait résumé l'impératif de créer des emplois d'une formule simple et directe: «Jobs, jobs, jobs». Aujourd’hui, c'est devenu un casse-tête pour le président Barack Obama. L’économie américaine n’a créé que 96.000 postes en août dernier, chiffre décevant, qui reflète le fort ralentissement de la croissance et qui augure mal de l’avenir proche. Le taux de chômage n’a reculé que de 10% au pire de la crise, en octobre 2009, à 8,1% aujourd’hui. La hauteur persistante de ce pourcentage laisse les Américains perplexes: en quatre ans, Barack Obama n’est pas parvenu à marquer des points sur le thème de l’emploi. Les Républicains s’engouffrent dans la brèche pour parler «d’échec» et promettre qu’ils feront mieux. L’emploi est à nouveau la statistique clé de l’élection présidentielle.
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Gaz : géopolitique et prospective

[Diploweb]

Par Jacques DEYIRMENDJIAN*, Ancien élève de l’Ecole Polytechnique et diplômé de l’Ecole Nationale de la Statistique et de l’Administration Economique. En 2002, il est nommé Délégué Général du Groupe Gaz de France et Président Directeur Général de GDF International. Il crée DEYNERGIES en 2005, qu’il préside.

Géopolitique de l’énergie. Présentation du livre de Thierry Bros, “After the US Shale Gas Revolution”, éd. Technip, 2012. Le livre est publié en langue anglaise mais présenté ici en français par J. Deyirmendjian qui a consacré toute sa vie professionnelle au développement des industries de l’énergie et en particulier du gaz naturel.

APRÈS 20 ans passés dans le secteur gazier, Thierry Bros [1] donne dans cet ouvrage une image globale des enjeux actuels et analyse les conséquences de la révolution du gaz de schiste aux Etats-Unis. La première partie du livre détaille les connaissances indispensables pour comprendre le domaine gazier. […] La deuxième partie du livre se projette à l’horizon 2020 en regardant les équilibres offre-demande par grandes zones. […] Ce livre est accessible à tous et intéressera, en particulier, les lecteurs qui recherchent une vision globale du monde gazier, où économie et géopolitique cohabitent.
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Gazprom pourrait séparer ses activités de vente et distribution de gaz


Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

L'entreprise se conformerait à la législation européenne afin d'éviter une plainte de Bruxelles pour entrave à la concurrence, selon des médias russes. 

Les changements prévus impliquent la séparation de Gazprom en deux entités, l'une qui vend du gaz naturel aux clients européens et l'autre qui le transporte. L'agence de presse Interfax explique que ces modifications pourraient aider Gazprom à éviter les plaintes de la Commission européenne. Les directives adoptées en 2009 (3eme paquet énergie) interdisent aux entreprises de l'énergie européenne de diriger en même temps les réseaux de distribution et de transport. L'objectif est de permettre la libéralisation du marché. Gazprom vend du gaz à l'Europe à travers Gazpromexport. Celle-ci détient 100% de Gazprom Germania GmbH, elle-même propriétaire des actifs de Gazprom dans les pays européens, notamment Gazprom Marketing & Trading Limited au Royaume-Uni, Gazprom Schweiz AG en Suisse et des parts de Wingaz et Wintershall.
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vendredi 21 septembre 2012

La Chine et l'UE proclament leur rejet du protectionnisme


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Nouvel Observateur]

La Chine et l'Union européenne se sont prononcées jeudi contre le protectionnisme et Pékin s'est engagé à continuer à investir dans la dette européenne et à oeuvrer à la réduction des gaz à effets de serre.

Pour ce 15e sommet entre la deuxième puissance économique mondiale et le premier bloc commercial, le Premier ministre chinois, Wen Jiabao s'est attaché à apaiser la tension avec ses partenaires européens, irrités ces derniers temps par certaines pratiques commerciales chinoises. "Nous poursuivons tous deux des politiques économiques et commerciales libres et ouvertes, rejetons le protectionnisme en matière de commerce et oeuvrons pour faire avancer la mondialisation économique", a déclaré Wen Jiabao devant des responsables du monde des affaires. La conférence de presse pour les journalistes a été annulée, après un désaccord entre l'UE et la Chine sur les modalités de son déroulement. La Chine voulait la liste des journalistes présents et se réserver le droit d'en refuser certains, a expliqué un responsable européen, ce que l'UE a refusé. "Ces derniers mois, la Chine a continué à investir dans les obligations de la zone euro et dans les titres émis par le Fonds européen de stabilité financière (FESF)", a souligné le chef du gouvernement chinois.
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L'économie irlandaise en panne


[La Tribune]

L'économie irlandaise n'a pas créé de croissance au deuxième trimestre, après une lourde chute de 0,7 % au trimestre précédent. Le modèle du "tout export" montre ses limites.

L’Irlande fait du surplace. L’économie de l’île verte n’a pas progressé au deuxième trimestre 2012, loin des rêves des économistes qui tablaient en moyenne sur une progression de 0,7 % du PIB irlandais entre avril et juin.
Modèle économique bancal
Mais, conséquence des plans mis en œuvre après l’appel du pays au Fonds européen de stabilité financière (FESF), l’économie irlandaise est bancale.
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Belgique : un paradis fiscal pour le capital, un enfer fiscal pour le travail


[Coulisses de Bruxelles]

En pleine polémique sur les projets d’exil fiscal de Bernard Arnaud, un bureau d’étude du PS francophone, l’Institut Émile Vandervelde, s’est livré, la semaine dernière, à un calcul ravageur pour la fiscalité belge : si Mitt Romney, le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine, se domiciliait en Belgique, il ne paierait pas 2,4 millions d’euros d’impôts (sur un revenu de 21 millions de dollars déclaré en 2010), mais 200.000 euros ! Douze fois moins très exactement…

Selon l’Institut socialiste, « 95 % des revenus réels de Mitt Romney échapperaient à l’impôt sur les personnes physiques, en toute légalité, grâce notamment à l’exonération des plus-values, le précompte mobilité libératoire et l’absence de transparence sur les revenus du capital ». Un autre exemple, tout aussi révélateur, révélé par Marco Van Hees, agent du fisc belge et militant du PTB (maoïste), dimanche, lors de l’émission Mise au point, sur la RTBF : les sociétés financières contrôlées par le milliardaire belge Albert Frère n’ont payé que 152 euros d’impôts sur 3,3 milliards de bénéfice…
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Intégration européenne : Londres et l’UE proches du point de non-retour


Infographie : F. Descheemaekere

[Presseurop / The Guardian Londres]

José Manuel Barroso, Herman Van Rompuy et aujourd'hui, un groupe de onze ministres des Affaires étrangères, tout le monde semble considérer que la solution pour sortir de la crise passe par une plus grande intégration. La Grande-Bretagne, elle, continue de faire bande à part, et le fossé qui la sépare de l'UE risque bien de devenir infranchissable, écrit le spécialiste des questions européennes du Guardian. 

Il est impossible de savoir quand et comment tout cela va se terminer. Mais au fil des semaines, alors que l’Europe s’enlise dans sa crise la plus grave, il devient de plus en plus évident que la Grande-Bretagne et le reste de l’Union européenne s’orientent dans des directions nettement différentes. Les esprits y ayant été préparés par près de trois ans de crise de l’euro, Berlin réclame depuis des mois que l’on revienne sur les traités de l’UE afin de favoriser une grande mise en commun – ou un abandon, c’est une question de point de vue – de la souveraineté nationale pour ouvrir la voie à fédéralisation de la zone euro. Cela reviendrait à mettre en place un gouvernement central pour dix-sept pays, et peut-être plus, qui se verrait doté de pouvoirs dans le domaine fiscal et budgétaire. Ce dont Londres ne veut pas entendre parler.
Isolement de Londres
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Comparatif : le coût des études supérieures en Europe


Infographie : F. Descheemaekere

[Touteleurope]
 

Les Européens, pas tous égaux devant l'accès aux études supérieures ? C'est ce que révèle une étude publiée ce mois par la Commission européenne, plus précisément par Eurydice, son réseau chargé d'informer sur les systèmes éducatifs et d'analyser les politiques éducatives en Europe.

L'étude présente en effet le montant des frais d'inscription à l'université, en 1er et 2ème cycle, ainsi que celui des aides accordées aux étudiants, sur critères sociaux et sur le mérite, dans 24 Etats membres de l'Union européenne (les données pour l'Espagne, le Luxembourg et les Pays-bas n'étant pas disponibles) pour l'année universitaire 2011/2012. Des données, reprises dans le comparatif ci-dessous, qui font état de situations très variables en fonction des pays. [...] Les différences d'un Etat membre à un autre sont flagrantes !
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La consommation de carburant pourrait être divisée par deux d’ici 2030 selon l’AIE

Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

La consommation de carburant pourrait être divisée par deux en 20 ans si les politiques adéquates sont mises en place, même si le nombre de voitures en circulation dans le monde devrait doubler. C’est ce qu’a annoncé l’Agence internationale de l’énergie.

Increased demand from transport, which currently accounts for one-fifth of global final energy consumption, is expected to make up all future growth in oil use worldwide, the IEA predicted in a two reports published on Wednesday (19 September). The reports did, however, identify a “massive potential” to reduce demand for transport fuel even if the number of cars were to double by 2050. One of the reports looks at the available transport technologies (Technology Roadmap: Fuel Economy of Road Vehicles), while the other (Policy Pathway: Improving the Fuel Economy of Road Vehicles) examines the changes needed in policies which would stimulate technology. The IEA presents fuel efficiency as one of the main tools for curbing the world's dependency on oil, which has become increasingly costly in recent years.
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Quelles voitures les Européens conduiront-ils en 2030 ?

Infographie : F. Descheemaekere
What will Europeans be driving in 2030?

[Euractiv]

Car manufacturers envision a mostly electrified European market by 2030, in which car sharing schemes will have taken off in city centres, new mobility operators will offer multiplatform transport packages, and the age of ‘the prosumer’ could be upon us.

But for now, they are staying focused on the bottom line. “We can imagine a world [by 2030] where the majority of cars will be plugged in, and some form of hybridisation will be the dominant technology,” Ayoul Grouvel, head of Peugeot electric vehicles projects, told EurActiv. Peter Mock, an environmental scientist at the International Council for Clean Transportation, agreed. “By 2030 we’ll all be driving hybrids,” he said. “We will already be in the phase where you go one step further, [with] an increasing number of electric cars in Europe.” “The advantages of hybrids are obvious,” Grouvel said. “You can go where you want with zero emissions in city centre. It is the best of both worlds but the drawback is cost. We have 10 years to reduce that.” Within 20 years,  emerging markets in India and Africa are expected to be driving major growth in the world’s car industry, while new mobility operators in mega-cities will sprout, offering multiplatform transport packages that utilise electric cars, bikes and public transport.
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jeudi 20 septembre 2012

Bientôt une union bancaire en Europe ?


Infographie : F. Descheemaekere

[Touteleurope]

Proposé, souhaité, contrarié et invoqué : le projet d’union bancaire devrait être au cœur des discussions européennes dans les semaines à venir. 

Alors que le Mécanisme européen de stabilité (MES) a été validé par la Cour constitutionnelle allemande, le débat reprend parmi les 27 sur la proposition d'union bancaire avancée par la Commission européenne. Une intégration indispensable pour sortir de la crise selon certains leaders européens. Pour d'autres au contraire, il n'est pas question de la mettre en place.
Le "sprint" de la Commission européenne
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Le traité d'union budgétaire ou l'esprit des lois maastrichiennes


Infographie : F. Descheemaekere

[Coulisses de Bruxelles]

Jean Quatremer, auteur du blog "Coulisses de Bruxelles, UE", correspondant de Libération à Bruxelles depuis plus de vingt ans, l’un des meilleurs spécialistes de l’UE dans la presse internationale,  jette un regard europhile et sans concessions sur l'UE et ses acteurs.

Le Conseil des ministres français a adopté aujourd'hui le projet de loi de ratification du traité d'union budgétaire et le projet de loi organique transcrivant en droit français la "règle d'or" budgétaire qui contraindra davantage les finances publiques. Voici un rappel de l'histoire de ce traité, le débat politique français ayant, encore une fois, un temps de retard...

Le traité « sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’union économique et monétaire » (TSCG de son petit nom), signé le 2 mars dernier à Bruxelles, est le pur produit de la volonté allemande que la zone euro renouvelle solennellement les engagements budgétaires et économiques contenus dans le traité de Maastricht de 1992 (déficit public au maximum de 3 % du PIB, dette publique au maximum de 60 % du PIB).
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L’Europe lance une campagne pour promouvoir la création d’entreprise par les jeunes


Infographie : F. Descheemaekere

Europe Aims to Encourage Young to Be Entrepreneurs

[The New York Times]

If and when the euro crisis ends, Europe will still face an existential economic question: Who will provide the jobs of the future?

In the United States, entrepreneurs have tended to provide much of the employment that fuels recovery. Even if the current rebound lags behind previous cycles, Americans can still point to Silicon Valley and its start-up culture as symbols of economic dynamism. In Europe, by contrast, a lack of entrepreneurial gumption is widely seen as a chief barrier to growth, especially at a time when many big companies are shedding jobs. An advertising and informational campaign begun Wednesday in Brussels aims to encourage young Europeans to take charge of their economic future by starting businesses.
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Pression, salaires, flicage: malaise dans les Apple stores


F. Descheemaekere

[L’Expansion]

Si les négociations entre salariés et Apple France n'aboutissaient pas, les Apple stores français pourraient connaître leur première grève, le jour de la sortie de l'iPhone 5. En fait, le mouvement est parti des Etats-Unis l'année dernière. L'occasion de se pencher sur les conditions de travail dans ces magasins.

Que se passe-t-il chez Apple ? Une ébauche de mouvement social, menaçant le lancement de l'iPhone 5 en France, commence à mettre un peu de désordre dans ses boutiques épurées. Des négociations concernant les salaires et les conditions de travail devaient avoir lieu ce mercredi. En cas d'échec, certains évoquent un blocage des magasins vendredi, jour de la sortie du nouveau smartphone de la marque. Si l'initiative paraît surprenante, elle est en fait l'écho d'un mouvement plus global de contestation qui a démarré en 2011 aux Etats-Unis.Premier mouvement social, 10 ans après la création des magasins.
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